Nathalie Sarraute

le monde, écrire comme personne (Colette). Nous estimons les ecchymoses des Esquimaux aux mots exquis (Marcel Duchamp). Entre deux mots, il faut choisir le moindre (Paul Valéry). C'est ce qui échappe aux mots que les mots doivent dire (Nathalie Sarraute). Les mots justes trouvés au bon moment sont de l'action (Hannah Arendt). Le mot frontière est un mot borgne. L'homme a deux yeux pour voir le monde (Paul Eluard). Les mots font l'amour (André Breton). Un mot et tout est perdu, un mot

(1956) La Promesse de l’Aube (1960) Clair de Femme (1977) La Vie devant soi (1975) - « Nouveau roman » : A. Robbe-Grillet : Les Gommes (1939) Nathalie Sarraute : Tropismes (1939) - Claude Simon : La Route des Flandres (1960) - Michel Butor :La Modification (1957) - Marguerite Duras : Moderato cantabile (1958) Le Ravissement de Lol V. Stein (1964)

considéré comme le Pape du Nouveau Roman - et Marterau de Nathalie Sarraute. Ces Nouveaux Romanciers prônent notamment l’abandon des éléments traditionnels de l’écriture romanesque, qu’il s’agisse de la conception du personnage héritée du récit balzacien, de la notion d’intrigue, ou encore du principe de l’omniscience de l’auteur démiurge. Le Nouveau Roman comprend quatre chefs de file : Alain Robbe-Grillet, Michel Butor, Nathalie Sarraute et Claude Simon. À ce noyau de base l’on peut ajouter d’autres

d’une part, et par le rôle de se substituer à lui seulement une fois qu’il n’y a plus d’original → de sorte que le double est un potentiel original tant que l’original existe. L’exemple du double comme réflexion suit cette définition : Nathalie Sarraute qui crée son propre double, fictif, le fait en personnalisant celui-ci ; le double lui répond, comme s’il était doué d’une conscience propre (il se différencie donc de l’original). Et c’est sans aucun doute l’absence de distinction, l’absence

Bunuel - Albert Camus, le Mythe de Sisyphe (1942), l'Etranger (1942), Caligula, Le Malentendu (1944), La Peste (1947). - Ionesco, La Cantatrice chauve - Sartre, La Nausée, Le Mur, Huis Clos, Les Mains sales - Alain Robbe-Grillet , Les Gommes - Nathalie Sarraute , Martereau, L’Ere du soupçon - Michel Butor, La Modification 

situant dans le genre biographique ou autobiographique sont également dépourvues d’une intention critique de la société. C’est le cas pour bon nombre d’ouvrages dont le témoignage n’est pas spécialement engagé, comme par exemple Enfance, de Nathalie Sarraute, ou encore L’amant de Marguerite Duras. D’autres romans, en particulier les romans d’aventure, de science fiction, policiers ou comique, ne prétendent pas à une sévère critique de la société, même si quelques allusions peuvent y être faites,

"instantanés". Mais dans ses nouvelles, il ne s'agit pas de la vie quotidienne. En plus, ce sont des nouvelles sans histoires. Au contraire, les nouvelles d'Annie Saumont racontent toujours une histoire. C'est aussi la différence entre les nouvelles de Nathalie Sarraute (L'usage de la parole) et celles d'Annie Saumont. La nouvelle moderne commence par un homme ordinaire, une aventure ordinaire et une vie ordinaire (Le manteau, Gogol): La nouvelle est le genre des déprimés. Mais parmi des nouvellistes

subjectivité) • Extrait de Lambeaux de Ch. Juliet • Incipit de Souvenirs Pieux de Marguerite Yourcenar • Extrait de La Place d'Annie Ernaux (relation père / fille ; vision de l'école et nécessité des études)  • Extraits d'Enfance de Nathalie Sarraute (l'enfance : période cruciale forgeant le caractère de l'adulte ; les problèmes de mémoires) • Le questionnaire de Proust ; les "j'aime, j'aime pas" et "je me souviens ..." de G. Pérec pour se dévoiler par strates. • les lectures cursives

extensive du modernisme, ce qui permet d'inclure l'immédiate aprèsseconde guerre mondiale et certaines manifestations radicales de ce qu'on peut désigner comme une « crise » de la notion même de littérature, que le titre de l'essai l'essai de Nathalie Sarraute, L'Ere du soupçon, nomme fort bien. C’est une période que la citation de HVH placée en exergue qualifie très exactement comme incertaine, labile, fondée paradoxalement sur des bases instables et sur une conception de la réalité comme « insaisissable

relevant que de sa volonté. Ce peut être par sentiment de honte. L'auteur ne veut alors pas affronter le regard du lecteur face à certaines révélations et préfère donc taire les détails de sa vie, qu'il préfère ne pas révéler. Pour illustrer ceci, Nathalie Sarraute dit que l'on a qu'à l'image que l'auteur veut donner de lui même dans son autobiographie. Cette démarche est cependant assez étonnante, car lorsqu'un écrivain décide d'écrire son autobiographie, il accepte alors de s'exposer entièrement à tout