Nathalie Sarraute

qui mériteraient d'être plus connus (Charles-Albert Cingria ou Gustave Court par exemple), on peut également y trouver les réactions de Jaccottet après les premiers romans de Michel Butor et d'Alain Robbe-Grillet. Son analyse des ouvrages de Nathalie Sarraute montre également une compréhension profonde d'une écriture différente de la sienne. « Tout n'est pas dit » (1994) collecte quarante et un articles et critiques qu'il a publiés dans Feuilles d'avis de la Béroche, une petite publication Suisse

vient couronner et rendre justice à une œuvre majeure de la littérature française contemporaine, passée sous silence par l'ensemble d'une presse obnubilée par les têtes de proues "médiatiques" du Nouveau Roman, à savoir Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Michel Butor. Samori Lucile B1ASS Le 9 octobre 2012

d’Alain Robbe-Grillet, paru en 1957) et la description du monde est très minutieuse, car le Nouveau Roman, au lieu de décrire profondément un personnage, décrit l’étrangeté du monde que ce personnage perçoit. Les « nouveaux romanciers » tels que Nathalie Sarraute ou Alain Robbe-Grillet s’affranchissent des caractéristiques des personnages de roman classiques et proposent une nouvelle conception du héros. Le personnage médiocre a son utilité, car il ne fait pas que remplir le « mauvais rôle »

Robbe-Grillet, dans son essai Pour un nouveau roman, publié en 1963, se fait le porte-parole des romanciers qui remettent en question le roman traditionnel et la conception traditionnelle du personnage. D’autres auteurs, au même moment, comme Nathalie Sarraute dans L’Ère du soupçon en 1956, mais aussi Michel Butor ou Claude Simon amènent aussi une réflexion théorique sur le futur roman et la nécessité des personnages. Ils repoussent les conventions du roman traditionnel. pour tous ces écrivains, il

auteurs du « nouveau roman » remettent en cause le roman traditionnel. Ils refusent l'illusion réaliste, la chronologie et la psychologie. Ils expérimentent de nouveaux procédés d'écriture. Ces romanciers (Michel Butor, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute, Claude Simon, etc.) ont un cercle de lecteurs plus restreint. II. Le roman réaliste Le roman réaliste veut donner l'illusion de la vie. Certains romanciers entendent apporter un témoignage sur la société d'une époque ; les personnages évoluent

une grande importance aux choses qu'il décrit avec précision à l'inverse des personnes qui n'ont qu'une place moindre. L'écrivain dénonce ainsi le matérialisme du couple mis en scène et sa recherche du bonheur dans le consumérisme. Le livre de Nathalie Sarraute intitulé Les Fruits d'or est une mis en abîme de ce même roman, le roman parle simplement des réactions provoquées par ce roman. Il n'y a ni intrigue, ni personnage. Nous ne pouvons également pas nous empêcher d'évoquer Madame Bovary, de Gustave

ce que d’autres nous ont raconté avec ce que nous possédons réellement de par notre propre expérience ». Il arrive aussi que des auteurs passent par d’autres sortes de mécanismes pour se remémorer et raconter ses souvenirs, c’est le cas de Nathalie Sarraute dans Enfance, qui pour combler les trous de mémoire utilise une écriture à deux voix. Il y a donc une sorte d’autoanalyse des souvenirs qui se créer, un dialogue instauré entre elle et sa mémoire comme si elle était deux personnages différentes

par de nouveaux courants nettement désillusionnés. On entre alors dans ce que Nathalie Sarraute appelle l'ère du soupçon". Parce que le recours à l'arme nucléaire a, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, montré que l'espèce pouvait s'anéantir, les écrivains sont davantage préoccupés par la situation de l'homme dans l'univers. Apparait le Nouveau Roman avec comme représentants Claude Simon, Butor, Sarraute, Duras, ou encore Théâtre de l'Absurde dont on peut citer Ionesco. Le poète Adorno

comme Stendhal, Balzac, Flaubert et Zola", note Philippe Lavergne, professeur de français à Toulouse (31). "Et d’avoir quelques références sur le XXe, notamment à travers le nouveau roman et des écrivains contemporains, comme Marguerite Duras, Nathalie Sarraute et Claude Simon", ajoute Sophie Saulnier, enseignante au lycée d’Argenteuil (95) et auteur de "Livre & Clic" français, chez Hatier. Mais cette année, c’est la poésie qui est plébiscitée. "C’est un thème classique à ne pas négliger", estime Philippe

agitation, leur détresse… Elle nous décrit également les conditions de détention de malades car ils sont traités comme des prisonniers enchaînés aux parois des bâtiments. De mon avis, Dans la nuit de Bicêtre peut aisément être comparé à Enfance de Nathalie Sarraute dans le sens où elles ont toutes les deux fait le choix d’une double énonciation : l’une qui raconte son enfance et qui utilise a double énonciation afin de ne pas l’enjoliver, et l’autre afin de justifier pourquoi elle a choisi d’écrire sur