Nathalie Sarraute

Dans Le Planétarium, Nathalie Sarraute restitue les mouvements intérieurs de l’être, qui se dissimulent et affleurent derrière les paroles. L’intrigue du roman tourne autour d’un couple de jeunes mariés. Devant elle partout il déblayait, émondait1, traçait des chemins, elle n’avait qu’à se laisser conduire, à se faire souple, flexible comme un bon danseur. C’était curieux, cette sensation qu’elle avait souvent que sans lui, autrefois, le monde était un peu inerte, gris, informe, indifférent

Présentation de l’œuvre (auteur, contexte historique, réception de l’oeuvre). • Synthèses sur le roman Le roman du Moyen-Âge au XXème siècle (document photocopié). LECTURE CURSIVE COMPLEMENTAIRE Groupement de textes  Texte 1 : L’ère du soupçon, Nathalie Sarraute Texte 2 : Yvain le chevalier, Chrétien de Troyes Le texte théâtral et sa représentation du XVIIème à nos jours. Séquence 2 Les relations maitres/ valets au théâtre PROBLEMATIQUE : Comment les rapports de dominations

Voir Fin de partie p. 79-80 « A quoi est-ce que je sers ? – A me donner la réplique. » Ainsi c’est la représentation, le rapport scène/salle, qui fait exister le personnage. Cf. la crise du personnage dans le nouveau roman (Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute) et dans le théâtre moderne. - Un personnage « clownesque » : « Teint très rouge », « Démarche raide et vacillante ». NB : clown = personnage de bouffon dans le théâtre élizabéthain, puis personnage de cirque au XVIIIe en Angleterre:

construit par et pour ce quatrième facteur. 7 « C’est bien… ça ! » Quatre petits mots en forme d’accident 8Il n’est pas nécessairement besoin d’une matière brisée pour explorer l’accident. Si l’on considère le texte Pour un oui pour un non de Nathalie Sarraute, non pas du point de vue du spectateur mais du point de vue de l’auteur, il faut considérer que la petite phrase du personnage H1 à H2, dite comme un tic de langage : « C’est bien… ça ! » est l’accident de langage qui provoque la nouvelle situation

Blaise Cendrars : L’or Albert Camus : L’étranger Boris Vian : L’écume des jours Jean Paul Sartre  Simone de Beauvoir  Raymond Queneau : Exercices de style extraits Antoine de St Exupéry : Le petit prince si vous ne l’avez pas encore lu Nathalie Sarraute : Enfance Le Clezio : l’Africain , Désert Georges Perec : Les Choses et des extraits de La disparition Marguerite Duras : L’amant Primo Levi : Si c’est un homme Amélie Nothomb : Stupeur et Tremblement Albert Cohen : Le livre de ma mère

Par exemple, le nom «  Ruy Blas » marque l’alliance de la noblesse (« Ruy ») et du peuple (« Blas »), le travestissement, le double visage du personnage (son appartenance sociale au peuple et sa noblesse de cœur). - Certains auteurs, comme Nathalie Sarraute, effacent l’identité du personnage qui n’est plus alors représenté que par une lettre ou un numéro. - D’autres éléments viennent construire dans le texte ou sur scène l’identité du personnage :  Son discours, définir le niveau de langage utilisé ;

mondiale. Cette remise en question est initiée par Proust, Kafka, Woolf, Joyce et Faulkner. On regroupe aussi Sarraute, Robbe-Grillet, Duras, Simon et Butor. Les personnages de romans deviennent des figures indécises, à la psychologie complexe. Virginia Woolf et James Joyce parlent d’un monologue intérieur pour rendre compte de la conscience des personnages tandis que Nathalie Sarraute s’intéresse aux comportements stéréotypés et aux lieux communs de la conversation. On note une perte d’identité

signification. Le personnage du roman moderne est un être insaisissable et incompréhensible. Le narrateur refuse de tout expliquer. On a un regard extérieur qui se veut objectif. On a un être complexe. On retrouve cela dans les romans du XXè siècle de Nathalie Sarraute ou Alain Robbe-Grillet. Le personnage est égaré dans un monde qui se veut être un vrai labyrinthe. Le personnage romanesque est complexe. Il peut être une énigme dangereuse. On ne comprend pas toujours ses intentions. Il peut aussi offrir des

est recruté au sein du réseau Gloria SMH par son ami, le normalien Alfred Péron. Quand le réseau est dénoncé, Samuel Beckett, prévenu par la femme de son ami Péron, échappe de peu à la police allemande. Il se réfugie d'abord chez l'écrivain Nathalie Sarraute, puis de 1942 à 1945 à Roussillon, dans le midi de la France. Beckett apprend en 1945 que Péron est mort après la libération du camp de Mauthausen. Selon son biographe James Knowlson, l'œuvre de l'écrivain est profondément marquée par les récits

autobiogaphiques : les Confessions de saint Augustin, les Essais de Montaigne (autoportrait plutôt qu’autobiographie), Les Confessions de Rousseau, les Souvenirs d’égotisme et la Vie de Henry Brulard de Stendhal, Si le grain ne meurt de Gide, Enfance de Nathalie Sarraute, Les Mots de Sartre… © Hatier - Juin - Paris 2007