Nathalie Boutefeu

Diderot dans Jacques le fataliste commence à rompre avec les codes imposés. Une question ce pose fin 19e : le roman ce borne t’il à reproduire le réel ? On aboutit alors au paradoxe suivant : le roman devient un objet de suspicion comme le souligne Nathalie Sarraute dans son roman l’air du soupçon. Les années 50 voient alors apparaître le nouveau roman, bien que certains continus à écrire selon des formes canoniques. A- La rupture Dès 1924, André Breton dans le manifeste du surréalisme exprime

et sa douleur d'avoir été trahis '' Le cruel! De quel œil il m'a congédiée »V5, l'emploi du champ lexical du chagrin V2 '' Quel chagrin me dévore ? '' V10 '' larmes '' et du champ lexical de l'amour '' cœur, penser'' Pour finir dans la pièce de Nathalie Sarraute, Pour un oui ou pour un non Le sujet du conflit mit en scène dans ce texte est: un règlement de compte entre deux amis d'enfance qui ont beaucoup de difficulté à se comprendre .H2 presse de donner une explication puisque ''rien'' ne semble

psychanalyse a également beaucoup apporté aux auteurs. Le terme « Nouveau Roman » a été employé pour la première fois par le journaliste Emile Henriot dans un article du Monde du 22 Mai 1957 qui critiquait La Jalousie d’Alain Robbe- Grillet et Tropismes de Nathalie Sarraute. On ne peut définir ce mouvement comme une école car les univers des écrivains sont très divers mais des caractéristiques les réunissent dans leur utilisation du personnage, leur absence d’intrigue, leur nouvelle écriture.   I.    Histoire

qu’ils ont vécus dans le passé. On est toujours heureux de retrouver des sensations, des objets ou des moments oubliés que seul l’autobiographe peut faire revivre de sa plume. Nombreux sont ceux qui ont vécu dans leur enfance des peurs nocturnes : Nathalie Sarraute dans Enfance arrive admirablement bien à raconter ces terreurs d’enfants. Mais l’autobiographe peut subir une autre peur, celle de ne pas être à la hauteur de ses prédécesseurs. En effet, de nombreux écrivains ont rédigés des autobiographies

de son enfance, se limitant a la periode entre l’age de deux et douze ans. En se concentrant de cette maniere sur les annees formatives de sa vie, elle cree un univers dans lequel la perspective de l’enfant est au cœur du texte. Avant de s’appeler Nathalie on l’appelait Tachok et elle etait une petite fille perdue dans ses reves et ses peurs. La rupture des parents de Sarraute est un evenement qui l’affecte beacuoup pendant toute son enfance, passee entre Paris, Ivanovo, en Russia, la Suisse, St Petersbourg

Enfance de Nathalie Sarraute 1. A quel moment de l’existence de Nathalie Sarraute cette autobiographie commence-t-elle ? A quel moment de l’existence de Nathalie Sarraute cette autobiographie finit-elle ? Justifiez ces choix de l’auteur. Elle commence vers 2 ans car la narratrice n'a pas de souvenir de la période précédant cet âge. Elle se termine à son entrée au lycée, c'est-à-dire à la fin de l'enfance. 2. Quelle est la particularité essentielle de cette autobiographie ? C'est un

énonciat° *donnent le tempo *donnent indication de lieu *indiq. jeu comédiens * Silences: *nb ds dialogues et enre les séq. Parole ne circule plus : parole sourde à percevoir, pr comprendre non dit. -->Influence incontestable de Nathalie Sarraute : sous-conversation. «tt ce que contient une conversat° à l'état latent,considéré comme non verbalisable.» [ N. S.: Pour un oui ou pour un non : même principe : peu de choses brient une amitié.] 2)Elemts trad. d'une scène d'exposition

83 ans que Nathalie Sarraute se décide à écrire son autobiographie «  Enfance » dans laquelle elle fait le récit de nombreux de ses souvenirs d’enfance. Ecrite à l’époque de l’émergence de la psychanalyse, l’auteur y fait une analyse des émotions qu’elle ressentait étant petite à l’aide d’un double qui l’aide à faire avancer son récit. Elle aborde à de nombreuses reprise le sujet de ses parents, nous verrons quels portraits elle en fait. Tout d’abord des deux de ses parents, Nathalie Sarraute commence

mesure de l'oeuvre, leur haine et leur état de décomposition, leur limitation physique les déshumanisent. - L'ère du soupçon Les années d'après-guerre sont marquées par de nouveaux courants nettement désillusionnés. On entre alors dans ce que Nathalie Sarraute appelle l'ère du soupçon". Parce que le recours à l'arme nucléaire a, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, montré que l'espèce pouvait s'anéantir, les écrivains sont davantage préoccupés par la situation de l'homme dans l'univers

Henriot dans le journal Le Monde en 1957 et un recueil d’articles d’Alain Robbe-Grillet, intitulé "Pour un nouveau roman" (1963). Cette tendance regroupe en fait des individus au style différent (Alain Robbe-Grillet, Michel Butor, Claude Ollier, Nathalie Sarraute, Robert Pinget, Claude Simon, Marguerite Duras) mais qui publient chez le même éditeur parisien, Les Éditions de Minuit, et dont le directeur, Jérôme Lindon, joue dans les lettres françaises un rôle comparable à celui joué entre les deux