Nathalie Boutefeu

grands modernes : Sartre et sa Nausée, Camus et son Etranger, affirmant que personne ne se souvenait du nom du narrateur ! Il leur associait Céline ─ « le Voyage au bout de la nuit, décrit-il un personnage ? » ─, Kafka et Beckett. Un peu avant, Nathalie Sarraute avait lancé son offensive (dans un texte repris dans L’ère du soupçon) : « …, les personnages, tels que les concevait le vieux roman (et tout le vieil appareil qui servait autrefois à les mettre en valeur), ne parviennent plus à contenir

l'illusion réaliste, en mettant en doute la notion même de personnage (et plus encore de psychologie...), et en donnant une place primordiale à la description des lieux et des objets. Parmi les auteurs les plus connus de ce mouvement figurent notamment Nathalie Sarraute, Michel Butor, Claude Ollier... Les Gommes a été publié en 1953 aux Editions de Minuit. C'est à cette édition  que nous ferons référence. Résumé de l'action : Un inspecteur des services spéciaux, Wallas, vient dans une ville dont on ne

les relations conflictuelles d’une jeune fille avec ses parents, alors que Herb Watson, Beautiful mother and her adult daughter, Corbis, nous laisse voir d’une manière détourné une relations fusionnelles entre mères et filles. Caroline Eliacheff, Nathalie Heinich, Mères-filles : une relation à trois, d’Albin Michel paru en 2002, nous laisse transparaître les relations à trois, entre mères-pères et fille. Enfin, Claire Brétecher dans Agrippine prend vapeur, Dargaud publié en 1991, illustre avec humour

réceptive aux idées que voulaient faire passer les artistes. Ainsi, si l’œuvre ne réveille pas par elle-même, le simple fait de vouloir la contrôler fait parler d’elle. II- Limites de l’artiste Mais l’artiste montre aussi ses limites, comme l’écrit Nathalie Heinich dans Le Triple jeu de l’art contemporain, « Rien n’est plus normé, plus contraint que le travail de l’artiste qui cherche à franchir les limites sans être pour autant exclu, à modifier les règles du jeu sans être déclaré hors jeu ». En effet

Nathalie Sarraute (1900-1999) Nathalie Sarraute est un écrivain français d’origine russe. Née en 1900 dans une famille de la bourgeoisie juive, aisée et cultivée près de Moscou, elle passe sa jeunesse entre Paris et la Russie. Ses parents divorcent alors qu’elle n’a que deux ans. Avant de trouver sa voie, elle poursuit des études diverses : elle étudie l’anglais et l’histoire à Oxford, puis la sociologie à Berlin et enfin

Nathalie Sarraute, Enfance :       Engagée dans l’aventure du Nouveau Roman dont elle était la doyenne, Nathalie Sarraute s’est d’abord fait connaître comme romancière, comme critique, puis comme dramaturge.    Elle est née à Ivanovo en Russie en 1900. Elle décède à Paris en 1999.    Elle est notamment l’auteure de Tropismes, Portrait d’un Inconnu ou L’Ere du soupçon.      Concernant Enfance il n’y a pas d’ambiguïté dans le titre : l’œuvre a bien pour sujet principale  l’enfance de Nathalie

signification. Le personnage du roman moderne est un être insaisissable et incompréhensible. Le narrateur refuse de tout expliquer. On a un regard extérieur qui se veut objectif. On a un être complexe. On retrouve cela dans les romans du XXè siècle de Nathalie Sarraute ou Alain Robbe-Grillet. Le personnage est égaré dans un monde qui se veut être un vrai labyrinthe. Le personnage romanesque est complexe. Il peut être une énigme dangereuse. On ne comprend pas toujours ses intentions. Il peut aussi offrir

caractéristiques des mouvements réalistes et naturalistes. Ces personnages possédaient une identité complète et parfaitement connue du lecteur comme Emma Bovary dans Madame Bovary de Flaubert ou les Rougon-Macquart de Zola. Écrivains représentatifs : Nathalie Sarraute, Alain Robbe-Grillet, Michel Butor, Claude Simon. Le théâtre de l'absurde - XXe siècle - (1950-1980) L'absurdité des situations mais également la déstructuration du langage lui-même ont fait de ce style théâtral un mouvement dramatique

nazie. Il est recruté au sein du réseau Gloria SMH par son ami, le normalien Alfred Péron. Quand le réseau est dénoncé, Samuel Beckett, prévenu par la femme de son ami Péron, échappe de peu à la police allemande. Il se réfugie d'abord chez l'écrivain Nathalie Sarraute, puis de 1942 à 1945 à Roussillon, dans le midi de la France. Beckett apprend en 1945 que Péron est mort après la libération du camp de Mauthausen. Selon son biographe James Knowlson, l'œuvre de l'écrivain est profondément marquée par les

nous forger nos principes et nos opinions propres : il nous aide, en nous amenant à nous comparer à lui, soit en s’identifiant à lui et donc à nous situer par rapport à lui, soit au contraire en rejetant sa manière de vivre. C’est ce que souligne Nathalie Sarraute lorsqu’elle raconte son enfance et l’origine de sa passion pour l’écriture : «  Il faut aller au milieu de ces gens petits, raisonnables, prudents, rien ne leur arrive, martèle l’écrivain, (…), là tout est si étriqué, mesquin, parcimonieux…