Mythe des races

consistait à cerner le mythe directeur sous-jacent d’une œuvre (en en recensant décors, thèmes redondants, mythèmes caractéristiques), comme G. Durand l’a fait lui-même, notamment dans son analyse du roman de Stendahl, La Chartreuse de Parme (1839). Mais avec la « mythanalyse », l’auteur élargit l’enquête à l’ensemble des productions culturelles, et brosse le diagramme des figures mythiques dominantes d’une époque. Une dynamique de pluralisation assure la prégnance du mythe dans la culture. Et la

" Il fut un temps où les dieux existaient déjà, mais où les races mortelles n'existaient pas. Lorsque fut venu le temps de leur naissance, les dieux les façonnèrent à l'intérieur de la terre. Puis lorsque vint le temps de les produire à la lumière, ils chargèrent Prométhée et Epiméthée de répartir les capacités entre chacune d'entre elles, en bon ordre, comme il convient. Epiméthée demande alors avec insistance à Prométhée de le laisser seul opérer la répartition: " Quand elle sera faite, dit-il

ce qui n’est pas familier, ce que l’on n’a pas l’habitude de voir ou de fréquenter. Il peut donc, selon les cas, inquiéter ou intriguer. Racisme/xénophobie Le racisme est une doctrine erronée, d’après laquelle les êtres humains sont séparés en « races » déterminant une partie de leur comportement, et qui sont susceptibles d’être hiérarchisées. Elle entraîne la xénophobie, qui est le rejet de l’autre, parce qu’il est extérieur à un groupe donné. Tolérance Fait d’accepter, de laisser faire quelque

antiparlementaire et anticommuniste. C’est-à-dire qu’il rejette en bloc les formes politiques, sociales et économiques du moment : la démocratie parlementaire occidentale, et le communisme bolchevik. Un mouvement à but totalitaire, la figure du Duce. Le mythe et les références au passé sont nombreuses, ainsi Mussolini avance que « hors de l’histoire l’homme n’est rien ». Concrètement le mouvement fasciste veut s’inspirer des glorieux romains de l’antiquité. Une relecture de l’Histoire est donc imposée

génocide juif : 1/4 des juifs de France exterminés, la plupart sauvés grâce aux actions de sauvetage (résistance humanitaire) de la population française. Donc la France terre d'accueil pour les juifs parfaitement intégrés à la nation française : mythe ou réalité ? dialectique creuset républicain/ antisémitisme Avant le XIXe siècle, il est plus difficile qu'aujourd'hui de dissocier dans l'analyse, l'hostilité aux Juifs, d'un point de vue communautaire et culturel, l'antisémitisme, de l'hostilité

fondamentalement dominée par le constat darwiniste (théorie selon laquelle l'évolution biologique favorise les gènes les plus aptes pour la survie de l'espèce.) de la lutte des espèces pour la conquête d'un "espace vital" Lebensraum. Seules les «races» humaines les plus fortes, les plus "pures", en tête desquelles Hitler place les Aryens, c’estàdire les populations blanches du nord de l'Europe, parviendront selon lui à s'imposer dans cette lutte impitoyable pour la survie. Mais elles doivent à tout

taines coûtent davantage à la métropole qu’elles ne lui rapportent. 1/11 B@c en Ligne © NATHAN, 1998 - Atout Bac, Histoire, Term. L-ES-S (A.-M. Lelorrain). • Les puissances coloniales sont affaiblies par la Seconde Guerre mondiale : – le mythe de la supériorité de la race blanche s’est effondré (à cause des divisions entre Européens, et de la victoire des Japonais en 1941) ; – elles sont obligées de faire des concessions aux peuples colonisés, qui ont participé aux campagnes contre les puissances

sciences et techniques, sociologie et économie. » Présentation de l’épreuve orale-AN01 3 Mythes et héros Le mythe évoque la condition humaine dans son ensemble, son histoire transmise d’abord oralement et souvent incarnée par un héros, un lieu ou une communauté. Interroger les mythes, c’est s’intéresser aux héros et aux récits qui fondent une identité collective. Le caractère universel du mythe permet de mettre en évidence la façon particulière dont chaque aire culturelle interprète l’expérience humaine

pluralité d’origines. L’auteur examine ensuite les concepts de « race » et d’ « ethnie ». Au milieu du XIXème siècle, les théories racistes commencent à foisonner, avec le premier tome de l’œuvre de Joseph Arthur de Gobineau sur « L’inégalité des races humaines ». Des hypothèses « scientifiques » sur le développement humain contribuent à créer toute une myriade de fantasmes analogiques entre le domaine des sciences naturelles et celui de l’histoire et de la sociologie ; et des auteurs, parmi les

discours de justification morale. En France, au début de la IIIe République (1870-1940), le principal promoteur en fut Jules Ferry. Parmi les idées mises en avant par celui, il y a notamment l’idée que les « races supérieures », en l’occurrence les Blancs, doivent apporter la civilisation aux « races inférieures », les Noirs ou les Asiatiques. Ce discours de justification repose donc sur l’idée que les Européens exerceraient une « mission civilisatrice » envers les peuples indigènes ; cette mission a