Mythe De Theuth

une quelconque liberté ? I. Le travail ne serait-il pas l’activité humaine par excellence ? A. Platon, le mythe de Protagoras Protagoras affirme que l’homme est la mesure de toute chose La subjectivité serait indépassable. Problématique : accès impossible à une quelconque vérité partageable. Quelle est l’origine de la technique ? Platon répond à la question à l’aide d’un mythe. Epiméthée (celui qui pense après) et Prométhée (celui qui pense avant) doivent distribuer aux espèces qui sortent

philosophe Raison et mythe Le philosophe, qui entend proposer une explication rationnelle de l’univers, doit se défaire des interprétations naïves et du recours aux mythes pour expliquer l’origine de l’univers. La philosophie, qui adopte un discourt rationnel, se distincte des récits mythologiques (l’Odyssée d’Homère, le Théogonie d’Hésiode, etc…) qui mettent en scène des dieux anthropomorphes, intervenant dans les actions humaines et le cours des évènements. La vérité du mythe La philosophie ne

est le «siège des passions », elle n’en est pas moins dans le corps mortel comme dans une prison, dans un tombeau. D’autre part, il est possible de connaître la véritable nature de l’âme en se la représentant sous une forme mythique. Il s’agit du mythe du Char Ailé. L’âme est comparable à un attelage ailé céleste : le cocher est la raison, l’intellect qui gouverne et l’attelage est tiré par deux chevaux. Cependant, Platon introduit une différence entre l’âme des dieux et l’âme humaine. Pour l’âme

Mythe ficheLe Mythe - Grèce => démocratie et rationalité - Levi-Strauss => pas de culture sans Mythe. On ne peut le reconnaitre et le différencier d’un conte (Dumézil). - M et Philosophie (P) => la vérité de la P un M? - La science (S) nouveau M? => Alain Renaut La Fin de l’Autorité: médecin, juge, professeur. Platon: • Mot « P » mais physiciens existaient 2 siècles avant (6è s av J-C). • Muthôs = exprimer un avis => raconter des histoires —> opposition muthôs/ philosophos

est le «siège des passions », elle n’en est pas moins dans le corps mortel comme dans une prison, dans un tombeau. D’autre part, il est possible de connaître la véritable nature de l’âme en se la représentant sous une forme mythique. Il s’agit du mythe du Char Ailé. L’âme est comparable à un attelage ailé céleste : le cocher est la raison, l’intellect qui gouverne et l’attelage est tiré par deux chevaux. Cependant, Platon introduit une différence entre l’âme des dieux et l’âme humaine. Pour l’âme

conduire au vrai ; celui-ci n’est donc pas d’emblée nécessairement vrai ; le vrai est un processus qui peut recourir à d’autres formes non vraies au départ si nécessaire ; ainsi certaines réalités excèdent le langage, recours au mythe chez Platon ; mythe final du Phèdre, Theuth ; mythe de la migration des âmes et de la métempsychose (réincarnation). Fécondité donc du fictionnel. Marivaux paraît in fine s’inscrire plus dans ce fictionnel (où il y a plus de fausses confidences que de mensonges) qui conduit

sensiblité individuelle dont la vision de la beauté dépend étroitement. en outre, c'est précisément en relation avec l'efficacité de la parole , voire de sa charge thérapeutique ou cathartique , que platon fait le procès de l'écriture à travers le mythe de theuth, en faveur d'une parole vive. celle-ci peut d'après socrate transmettre un savoir qui s'écrit directement sur l'âme. elle n'est pas chose morte, mais vivant échange de dialogue oral, capable de se défendre lui-même et de répondre aux questions

égyptiens, le mythe de Theuth, mythe de l'invention de l'écriture qui est un don (ou punition) du dieu. Est-ce que l'écriture est un progrès par rapport à l'oral ? Paradoxalement Platon s'amuse à dénigrer l'écrit. L'écriture est comme la peinture, c'est une idée reçue jusqu'au XVIIe siècle. On parle de peinture parlante au sujet d'un texte, on peut faire référence plus exactement à l'écriture hiéroglyphique - Derrida, De la grammatologie - Deleuze et Nietzsche travaillent sur un mythe qui conteste

donner au langage une stabilité qu’il ne possède pas naturellement, d’en étende la portée dans l’espace, d’en fixer dans le temps la durée. — On trouve chez Platon le mythe suivant. Le démon Theuth vantait les mérites de l’écriture, qu’il venait d’inventer, au roi égyptien Thamous : “L’enseignement de l’écriture, ô roi, dit Theuth, accroîtra la science et la mémoire des égyptiens ; car j’ai trouvé là le remède de l’oubli et de l’ignorance”. Mais Thamous contestait cela : “(...) elle produira l’oubli

distance deux conceptions du signe qui interdisent à la pensée de se réaliser : 1° le signe comme simple émanation des choses : le mythe d’une langue immédiate, naturelle. 2° le signe comme abstraction muette, figée et monumentale, que l’esprit a déserté – La trace révolue d’une pensée qui s’est déposée dans une forme inerte (cf. le Phèdre de Platon, avec le mythe de Theuth, où Platon dénonce, dans l’écrit, le fait qu’il ne peut pas s’expliquer lui-même et se tait quand on l’interroge, comme les statues