Mozarabe

en 711 (prise de Tolède par le conquérant musulman Tariq ibn Ziyad), Tolède, passe en 1085 au moment de la reconquista aux mains d’Alphonse VI, roi chrétien de Castille, mais les différentes communautés (juifs, musulmans mudéjars et chrétiens mozarabes) continuent à cohabiter (l’arabe sera parlé et écrit jusqu’au xiiie s.) La problématique de la double page est : « Comment la ville devient-elle donc un lieu de contact entre différentes cultures ? » Le document 1 est un extrait du livre d’Al-Idrîsî

galiciennes. À l'est, les Baléares servent de base logistique aux razzias menées contre Barcelone. Cependant, les innombrables exploits militaires ne parviennent pas à pallier le mécontentement ambiant en Andalousie où le fragile équilibre entre Mozarabes, juifs et Arabes est quelque peu rompu par la rigueur religieuse imposée par les conquérants. L'autodafé des écrits du très populaire Al-Ghazali ne fait qu'amplifier le malaise des élites culturelles, nostalgiques de l'âge d'or du califat omeyyade

principal est l’Espagne. On a des contacts relativement cordiaux entre les trois communautés religieuses (chretiens, juifs, musulmans) et on va avoir des equipes de traducteurs. Dans les communautés juives et les mozabes (les chretiens sous la tutelle mozarabe), on a beaucoup de gens biligues ou trilingues. Principal centre : tolède, où l’on traduit des textes grecs, déjà traduit en arabe. C’est en Castille que les traducteurs sont le + prolifiques. Parmi les traducteurs, on voit aussi des traducteurs

2 : La christianisation de l’Europe L’Europe est presque entièrement catholique, sauf dans les Balkans (chrétiens orthodoxes) et dans le sud de la péninsule Ibérique, où l’islam domine une population de musulmans, de juifs et de chrétiens, les mozarabes. Le nord-est de l’Europe est encore païen. Le christianisme progresse (comparer avec la carte 1 p. 94) : – d’une part, grâce à la Reconquista en Espagne et à la croisade le long de la Baltique sur le plan militaire ; – d’autre part, un peu partout

par la diffusion importante de Commentaires, issus de la réforme carolingienne. Le plus célèbre d’entre eux est celui de Beatus de Liébana qui le composa en 776 et dont certains manuscrits furent illustrés à la fin du Xe siècle : ces miniatures mozarabes présentent un saisissant tableau des derniers jours du monde(4). Ce succès n’est pas forcément lié au millénarisme « littéral » car les commentaires se font tous l’écho de la stricte doctrine de l’Église. Mais il peut signifier que celle-ci cherche

semble définitivement écartée par les travaux historiques récents. Leblon (1990) montre qu'elle repose sur une confusion entre la musique liturgique byzantine et la musique grecque classique, ainsi qu'entre le rite liturgique byzantin et le rite mozarabe. Selon cet auteur, l'établissement de ce lien repose sur une vision aristocratique des rapports entre musique savante et musique populaire, qui conduit à rechercher pour toute musique populaire une origine savante. Cette thèse est à rapprocher d'un

galiciennes. À l'est, les Baléares servent de base logistique aux razzias menées contre Barcelone. Cependant, les innombrables exploits militaires ne parviennent pas à pallier le mécontentement ambiant en Andalousie où le fragile équilibre entre Mozarabes, juifs et Arabes est quelque peu rompu par la rigueur religieuse imposée par les conquérants. L'autodafé des écrits du très populaire Al-Ghazali ne fait qu'amplifier le malaise des élites culturelles, nostalgiques de l'âge d'or du califat omeyyade

églises et les mosquées sont éparpillées dans toute la ville. À l’époque où celle-ci était musulmane, les lieux de culte des mozarabes (chrétiens arabisés) voisinaient avec ceux des musulmans. Quand la ville a été reprise, en 1085, par Alphonse VI, les mudéjars (musulmans restés sous domination chrétienne) ont gardé leurs mosquées, les juifs leurs synagogues, les mozarabes leurs églises et les chrétiens qui viennent s’installer construisent leurs propres églises (douze au total). De même, chaque

galiciennes. À l'est, les Baléares servent de base logistique aux razzias menées contre Barcelone. Cependant, les innombrables exploits militaires ne parviennent pas à pallier le mécontentement ambiant en Andalousie où le fragile équilibre entre Mozarabes, juifs et Arabes est quelque peu rompu par la rigueur religieuse imposée par les conquérants. L'autodafé des écrits du très populaire Al-Ghazali ne fait qu'amplifier le malaise des élites culturelles, nostalgiques de l'âge d'or du califat omeyyade

galiciennes. À l'est, les Baléares servent de base logistique aux razzias menées contre Barcelone. Cependant, les innombrables exploits militaires ne parviennent pas à pallier le mécontentement ambiant en Andalousie où le fragile équilibre entre Mozarabes, juifs et Arabes est quelque peu rompu par la rigueur religieuse imposée par les conquérants. L'autodafé des écrits du très populaire Al-Ghazali ne fait qu'amplifier le malaise des élites culturelles, nostalgiques de l'âge d'or du califat omeyyade