Modernité Et Contemporanéité

également une signification particulière pour ces artistes. Imiter les effets de la chronophotographie est une façon d’inscrire la contemporanéité dans leurs œuvres : les futuristes montrent ainsi qu’ils ne sont pas coupés du présent et que leur art accompagne les progrès scientifiques et techniques. Ils tissent alors des liens avec la science, discipline emblématique de la modernité puisqu’elle fut à l’origine de la majorité des bouleversements qui affectaient l’époque. Auteur  L’Atomium a été imaginé

oppositions : Pie IX Gambetta caractérise le catholicisme que porte pie IX de « syllabique » et « vaticanesque » > un catholicisme syllabique : s’opposant à Lamennais, les catholiques intransigeant porté par le pape refusent de se rallier à la modernité. Ce monde parce qu’il confond erreur et vérité, parce qu’il refuse à la religion le privilège qui lui revient, ne peut que susciter l’opposition radicale des gens de biens. On peut rappeler l’encyclique Quanta Cura et le Syllabus Errorum de 1964

interrogation – si caractéristique de notre conjoncture – sur l’être même du temps présent ? En posant une telle question, il tente de resituer dans l’histoire une certaine forme de questionnement historique. Il dénaturalise ainsi notre relation à la contemporanéité – qui est loin d’être invariable – ainsi que notre façon de penser l’actualité. Et il ouvre de la sorte la possibilité d’une critique historique de la pensée épocale. Sa réflexion sur l’ontologie de l’actualité tourne autour d’Emmanuel Kant, et

confirmation un épisode bref et isolé mais symptomatique des années d'après la Seconde Guerre mondiale, lorsque l'institut d'Art moderne de Boston, initialement lié au musée d'Art moderne de New York comme une sorte d'antenne ou de succursale de la modernité militante, tenta en 1948 de conquérir son autonomie en se rebaptisant institut d'Art contemporain au nom d'une rupture politique avec l'art moderne, récusé pour son excès d'avant-gardisme. Si dans ce premier épisode, l'art contemporain prenait

Plan du cours Introduction : de la permanence des questions philosophiques au cœur de la modernité 1-Analytique de la modernité : cadre conceptuel 2- Quelques courants de la philosophie moderne 2.1- Le tournant galiléen ou la reconnaissance des droits de la raison scientifique 2.2-Descartes : le cogito comme nouvelle entrée dans la modernité et dans la subjectivité 2.3-L’Aufklärung : les lumières de la Raison 2.3.1-L’esprit des Lumières : de la publicité de la raison chez Kant 2.3.2-La question

sur les audaces et novations de ces « années folles ». Ces aspirations sont toutefois mêlées à un désir de continuité, de retrouver « l’âge d’or » de la « Belle-Epoque » française ou les valeurs morales états-uniennes, tout en y introduisant la modernité. L’aboutissement tragique de la décennie, toutefois, pose la question des vices de cette sérénité. Par quels biais s’exprime l’optimisme débridé qui fait le fondement des « années folles », en France comme aux Etats-Unis, et en quelle mesure cet

des relations équivoques ou non, de ces rapports d’ambivalence, de contretemps et de décalage. Il passe au filtre de ses outils de lecture une production qui lui est actuelle jusqu’en 1966, dans une mise en confrontation constante entre une contemporanéité et un paysage historique. Ainsi, en prenant comme référent cet essai sur l’architecture appréhendée par son ambigüité, convient-il peut-être d’adopter aujourd’hui une démarche similaire dans l’étude d’une production contemporaine afin de juger

littérature au « cri », comme si en elle persistait toujours quelque chose de spontané, d’immédiat, de pressant. Face au monde, la littérature ne cherche pas la distance mais fait entendre sa plainte ou sa révolte comme à l’état brut dans une sorte de contemporanéité fiévreuse. La littérature pense sur un mode qui lui est propre. La forme que revêt l’œuvre est la marque du lien viscéral qui unit l’idée et la « substance sensible ». L’œuvre littéraire ne cherche pas à dégager l’idée de sa gangue sensorielle

entrainer l’humanité dans une nouvelle ère : la modernité qui va promouvoir la science et la raison ayant pour postulat de base la résolution des problèmes auxquels jusqu’ici n’avaient pas trouvé de solutions. La rationalité de l’individu atteint son paroxysme et se trouve au cœur de toutes activités humaines. Mais ce vaste projet ambitieux de résoudre tous les besoins par le biais de la science va connaitre une crise d’où l’apparition d’une autre modernité encore appelée postmodernité. A cet effet, au

dernières décennies, les questions relatives à la spécificité locale, et la recherche des alternatives à la standardisation de l’architecture et de la culture, ont été des soucis qui ont poussé des architectes à chercher des solutions conjuguant contemporanéité, éléments et concepts issus de la tradition. Ainsi, des discours d’architectes qui revendiquent l’inspiration des répertoires traditionnels pour revendiquer un ancrage culturel, contextuel et environnemental de leurs projets ont été relevés