Messieurs les jurés

Exemple De Plaidoirie, Claude Gueux Exemple d'une plaidoirie pour Claude Gueux. Messieurs, Mesdames les Jurés, Cet homme qui se tient là, devant vous, il à voler. Cet homme à tuer. Mais ce n’est pas le voleur que je défends ! Mais ce n’est pas le tueur que je défends ! C’est l’homme que je défends ! L’homme que la société a poussé à voler ! L’homme que la société a poussé à tuer ! L’homme emprisonné, séparé de sa famille, sui perd ses repères lorsqu’on le sépare de son ami, son frère ! L’homme

persecuter une femme qui a eut une enfance malheureuse , ou il n'y en avait que pour Camille, le fils de sa tante? Cette tante meme qui parvint a la marier avec son fils , que ma cliente n'aimait pas d'amour. Cette femme que vous voyez aujourd'hui messieurs les jurés , et monsieur le juge, c'est une femme anéantie par la douleur de s'etre fait manipuler par l'homme qu'elle aimait. Elle, contrairement à lui, n'a pas tué. Certes , elle a pu l'evoquer , mais les mots ne sont que des mots , et ne sont rien face

Monsieur le Président, Messieurs du tribunal, Aujourd’hui, nous avons à examiner la culpabilité d’une femme qui a fait le bonheur de sa prétendue victime. Voici les faits. Monsieur des Arcis, libertin notoire, séduit une femme de la plus haute respectabilité, ma cliente, Madame de la Pommeraye. Il se lasse et la délaisse. Elle le punit. Il est heureux. Voilà toute l’histoire. Amusant n’est ce pas ? C’est à se demander si ce procès est réellement nécessaire. Mais nous sommes là, et je m’assurerai

Introduction : Mesdames, Messieurs les jurés, nous nous sommes réunis aujourd’hui mardi 27 octobre 2015 pour juger l’accusé : M. Meursault, de son ignoble acte. Nous sommes les porte-parole de l’humanité. Nous ne pouvons pas garder le silence face à une injustice quelconque et celle-ci est loin d’être une injustice quelconque, c’est une violation envers la société. Voici la situation d’une aveuglante clarté : M. Meursault assiste à une querelle entre son ami M. Raymond et des arabes. Ceci se passe

J’interviens dans la défense de ma cliente Rosalie Prudent. Je vous remercie Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les Jurés de l’attention que vous y porterez. Je ne vous remémore pas les faits, vous les connaissez. Je voudrais attirer votre attention sur la non préméditation. Pour cela, je vous invite à quitter votre rôle de jurés et vous mettre à la place de ma cliente. Vous êtes une jeune bonne consciencieuse et respectueuse pour vos maîtres. Le neveu de vos maîtres, vous trouve

son propre fils ainsi que 2 de ses amis. Linéa Ravaska est ainsi accusée du meurtre de son neveu Kauko Nyossönen et de ses deux amis Pertti Lahtela et Jari Fagerström. Accusée est un mot, coupable en est un autre... Croyez-vous, mesdames et messieurs les jurés, monsieur le Juge qu’elle le soit vraiment ? Croyez-vous vraiment qu’une dame d’une telle gentillesse privée d’un besoin affectif si flagrant ait pu délibérément commettre un tel acte ? Premièrement, nous vous l’accordons, ces meurtres ont

AFFAIRE ALEXIS MONNIER Messieurs les jurés, Nous sommes ici présents pour juger des faits qu'aurait commis mon client, Alexis Monnier. On lui reproche d'être entré par effraction dans une belle demeure pour y voler deux pains, deux malheureux petits pains ! Je tiens à vous informer de son extrême pauvreté. Cet homme se bat au quotidien pour apporter la moindre nourriture à sa femme et ses deux enfants. Acculé par la faim et le désespoir, il a commis ce geste ultime sans mesurer la conséquence

société ? Monsieur le juge, Mesdames et Messieurs les jurés. Qui condamnons-nous à mort aujourd’hui ? Un homme dont la principale caractéristique est son refus de mentir ? Un homme silencieux et mélancolique face au deuil de sa mère ? Ou encore, un homme absorbé par la quête d’un absolu et de la vérité ? Comment peut-on accepter que Meursault passe d’homme libre et innocent à celui d’accusé coupable de meurtre et condamné à mort ? Mesdames et Messieurs les jurés vous n’êtes pas sans savoir que tous

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les jurés, nous sommes réunis en ce jour du 20 mars 1795 à Faverolles afin de débattre sur le procès de mon client, Monsieur Jean Valjean pour avoir volé du pain dans la Boulangerie de Monsieur Isabeau. Monsieur Jean Valjean est âgé de 25 ans, orphelin en très bas âge, il a été élevé par sa sœur. Aujourd'hui, celle-ci a perdu son mari et se retrouve seule avec 7 enfants. Jean Valjean malgré sa jeunesse se doit de l'aider et subvenir aux besoins

si l’on se souvient de sa solitude suggérée ds l’extrait par le fait que le « je » est absent et que son être est systématiquement mis en opposition avec les autres : « messieurs les jurés », « Messieurs », « le cœur des hommes », « la société » ; « nous »(cette utilisation récurrente du pronom désigne l’avocat général, les jurés, le public, tous sauf Meursault) ; « la société des hommes », etc. C’est d’ailleurs ce qu’exprime explicitement le procureur : « Toujours selon lui, un homme qui tuait