Merleau Ponty Il N Est Pas Plus Naturel

Est naturel tout ce qui se transmet biologiquement, par hérédité, tandis que ce qui est culturel est ce qui se transmet par voie non biologique mais par voie sociale. « Une » culture désigne donc une manière de vivre déterminée par un ensemble de valeurs. La culture est ce qui nous différencie de tous les autres animaux, c’est un domaine spécifique à l’homme. Alors, être cultivé, est-ce être un être culturel ? Pour y répondre, nous montrerons qu’être cultivé, c’est être plus qu’un animal, plus que

il suivra tous ses caprices. « La nature ne fait rien en vain » nous dit Aristote. La nature étant bien faite, tout à une finalité. ⇒ Mais, plus précisément, qu’ a donc voulu la nature ? Kant, Rousseau et Épicure sont divisés sur ce point : Rousseau dans ses discours qualifie l’apparition de la société et de la culture de « funeste hasard » qui a plus nui à l’humanité qu’elle ne l’a servie. Kant lui répond sur ce point dans son ouvrage datant de 1784, Histoire d’une idée universelle au point

une définition : Le naturel en nous serait donc l’ensemble des caractéristiques innées et des comportements instinctifs que nous devons à notre appartenance à une espèce animale particulière, l’Homo sapiens sapiens. Caractéristiques qui nous sont transmises par l’hérédité biologique. Conventionnel Culturel Associé dans le texte à inventé institutions culturel spirituel On s’appuie d’abord directement sur le texte : Est conventionnel pour Merleau-Ponty tout ce qui, en nous

De la phénoménologie C’est une discipline avant tout philosophique née au 18° des travaux de Hegel, suivis au 19° des travaux de Husserl, puis au 20° de ceux de Heidegger, Merleau-Ponty et surtout Binswanger en tant que psychiatre et psychanalyste responsable de la clinique suisse de Kreuslingen, héritée de son père psychiatre lui-aussi. Le mérite de la phénoménologie consiste en ce qu’elle remet en question les moyens même d’acquisition de nos connaissances. Poursuivie dans la voie de l’existentialisme

immédiatement = sympathie, compassion, pitié, etc. • Merleau-Ponty, La Phénoménologie de la perception ( Mais si elle est véritable, la sympathie peut tout au plus me permettre de me sentir avec autrui, non de sentir comme lui, sauf à nier sa différence, càd son altérité, précisément. ( Si autrui se dérobe au savoir que je crois posséder sur lui, ce n’est pas seulement parce qu’il diffère de moi, mais aussi et plus essentiellement encore parce qu’il diffère de lui-même. Il

l’art comme imitation de la nature en général ? Jusqu’à quel point peut-il être réduit à l’imitation de la nature ? - Hegel, dans son Cours d’Esthétique, rend compte de cette absurdité : on ne peut pas réduire l’art à la reproduction de ce qui est naturel. • Il ne s’agit pas de reproduire la nature, c’est une tâche superflue. • L’enjeu est la beauté. On ne peut pas réduire l’art à la reproduction de la beauté de la nature. Il n’y a pas d’homme sans culture → vain, superflu, poser la question

et ceux qui prétendent à une validité universelle. De la même façon Kant distingue les notions d’agréable et de beau. Un argument pour justifier l’objectivité du beau (donc son universalité possible) : Certains objets satisfont à des critères naturels de beauté. * Exemple 1 : la dissymétrie (d’un visage, ou d’un animal, etc.) est souvent cause de laideur. Donc la symétrie est un critère de beauté. Or la symétrie est mathématique, donc objective. * Exemple 2 : les formes hydrodynamiques

théorise l'Histoire comme le cheminement de la Raison (ou Esprit absolu) : l'Histoire est la progression de la conscience humaine. La Raison est synonyme de Progrès puisque, en s'incarnant, l'humanité en général devient plus rationnelle, càd toujours plus consciente de soi, plus autonome, plus libre. Mais c'est avec Husserl (1858-1938), à l'orée du Xxe siècle, que la phénoménologie naît vraiment, moins comme une école attachée à une doctrine ou un système, que comme un mouvement de pensée qui se donne la

malheur et de ce divertissement : comme souci et comme affairement, le devoir hypothèque notre bonheur. Nos pensées sont affairées, nous avons toujours plus urgent à faire que de savourer notre bonheur et autre chose à penser. Nous construisons des obligations et des soucis qui nous éloignent du bonheur donné. Blasés par les occupations, nous ne savons plus nous étonner. Cette thèse repose sur l’idée pessimiste, ou en tout cas l’esprit de sérieux selon lesquels sa nature prédispose davantage l’homme au

Merleau Ponty , étude du statut de l’homme LES TERMES À RETENIR *Les mots repris dans le texte sont les suivants : “ homme ” (6 fois en adjoignant la “ condition humaine ”), et sans compter les pronoms qui le désignent, “ vues ” (2 fois), “ chose ” (4 fois), “ représenter ”, “ monde ” (3 fois sans compter acosmique), “ esprit ” (2 fois). *Sont susceptibles d'être expliqués, en dehors des mots cités, les termes suivants : “ influences physiques, physiologiques, sociologiques ”, “ liberté acosmique