Maupassant Le Horla La Peur

personne, de son âme, au-delà du corps. Il est vrai qu'ici Charles Baudelaire a, comme on dit, tendu le bâton pour se faire battre, et son mysticisme le fait aisément passer pour quelqu'un du même ressort que le protagoniste du roman Le Horla de Guy de Maupassant. Toutefois, sa situation amène aussi Charles Baudelaire à une critique sociale, au nom du beau, qui tend nettement à rejoindre les exigences du marxisme. Dans « Le mauvais vitrier », si Charles Baudelaire a une attitude personnelle préfigurant

langue, je leur ai donné de tout ce que j’avais, soit du drap, soit beaucoup d’autres choses, sans recevoir quoi que ce soit en échange, mais parce qu’ils sont craintifs sans remède. Il est vrai que, lorsqu’ils sont rassurés et ont surmonté cette peur, ils sont à un tel point dépourvus d’artifice et si généreux de ce qu’ils possèdent que nul ne le croirait à moins de ne l’avoir vu. Quoi qu’on leur demande de leurs biens, jamais ils ne disent non ; bien plutôt invitent-ils la personne et lui

prendre langue, je leur ai donné de tout ce que j’avais, soit du drap, soit beaucoup d’autres choses, sans recevoir quoi que ce soit en échange, mais parce qu’ils sont craintifs sans remède. Il est vrai que, lorsqu’ils sont rassurés et ont surmonté cette peur, ils sont à un tel point dépourvus d’artifice et si généreux de ce qu’ils possèdent que nul ne le croirait à moins de ne l’avoir vu. Quoi qu’on leur demande de leurs biens, jamais ils ne disent non ; bien plutôt invitent-ils la personne et lui témoignent-ils

Sicle P. 82 Chateaubriand P. 84 Hugo P. 87 Vigny P. 94 Musset P. 96 Lamartine P. 101 Stendhal P. 103 Balzac P. 107 Flaubert P. 115 Maupassant P. 118 Zola P. 125 Baudelaire P. 132 Rimbaud P. 135 Verlaine P. 138 XXme Sicle P. 141 Proust P. 142 Saint-Exupry

Voltaire, Chateaubriand, Balzac et Proust. Mais le troupeau des textes réalistes et naturalistes, à gauche et en bas de la figure, est plus indistinct, comme si les bergers avaient mêlé leurs bêtes. Si Flaubert se distingue assez nettement de Zola, Maupassant évolue librement de l’un à l’autre, plus proche de Flaubert dans Une Vie, et de Zola dans Pierre et Jean. Le désaccord le plus criant est relatif à Jules Verne : si l’excentricité du premier texte (De la terre à la lune, extraits 19 et 41), soulignée

présente une mosaïque de l’Antiquité sur le voyage d’Ulysse. 8. Notre société est effectivement très individualiste et égoïste. La méfiance à l’égard des autres existe bien, méfiance qui parfois se transforme en racisme. La différence et l’inconnu font peur alors qu’on ne fait pas souvent l’effort de les connaître. A contrario, cette fiction montre que « cet homme » n’est pas le fou soupçonné par les passagers du métro mais quelqu’un qui souffre et qui aurait sans aucun doute beaucoup de choses à partager

theatre Symbolist theatre Melodrama Conclusion The novel 1800–30 The ‘personal’ novel Mainstream fiction Romantic fiction to 1830 1830–48 The roman libertin Colonial fiction Foreign imports Stendhal Balzac Mérimée Sand 1848–90 The Goncourts Flaubert Zola Maupassant The retreat from Naturalism 1890–1914 Les psychologues Le roman de l’enfance Decadents Le roman de moeurs Short fiction Conclusion The roman feuilleton and the growth of popular fiction 1836–48 1848–70 1870–1900 1900–20 Conclusion xiv 6 CONTENTS