Maulnier Silence

Suivre ce blog Accueil Contact L'apprentissage du silence Publié le 4 janvier 2011 par Thomas Dalet Le mot silence vient du Latin « silentium », lui même du mot « Silere » qui signifie rester silen‐ cieux. L’une des premières choses que l’Apprenti fraîchement initié apprend après le bruit et le va‐ carme de l’initiation c’est qu’il va devoir garder le silence pendant toute la durée de son appren‐ tissage. Ce silence, il en a déjà fait l’expérience avant l’initiation en étant livré à ses seules

La Littérature du silence : Mallarmé, Camus et Beckett Trois auteurs, et non des moindres, font l’objet de cette étude : Mallarmé, Camus et Beckett. Trois écrivains dont le rapport avec les mots fut très étroit, parfois difficile. Ainsi Beckett, lors d’une rencontre avec Cioran, avoua « une grande lassitude, qu’il ne pouvait plus rien tirer des mots » (Exercices d’admiration). On peut en dire autant de Mallarmé « écrivain rongé par les affres de l’écriture et achoppant sur chaque mot ». Alain Chestier

elle s'abandonne à sa jalousie. Scène 6 ; L'énormité de sa faute accable Phèdre et bouleversée de remords, elle chasse sa nourrice en la maudissant. Acte V : scène 1 ; Aricie tente Hippolyte de se disculper. Mais Hippolyte pour justifier son silence avance l'argument de l'innocence reconnue par les dieux. Il obtient qu'elle l'accompagne dans son exil et l'épouse (elle refuse d'abord puis elle accepte). Scène 2 ; Arrivée de Thésée, troublé. Scène 3 ; Aricie tente encore de disculper Hippolyte

Le réalisateur explique son choix d'une mise en scène jouant surtout avec les silences : "Je ne pense pas que la parole soit superflue, précise le réalisateur, mais souvent elle ment, alors que les regards et les silences ne mentent jamais. Quelque part, les mots appauvrissent. Les silence c'est la mis à nu, c'est le miroir, la face cachée, la lumière... Le silence peut aller jusqu'au malaise, tout en pouvant aussi aller jusqu'à une grand fusion. Et quand il y a fusion, la dialogue devient superflu

: " ce héros " = Thésée (coureurs de jupons, séducteur cf. v20-21). Celui qui purifie la terre du mal (tue les monstres) V28 :Hipp. : " je fuirais " Pq ? (cf. v33 : " vous en chasse ") cause : Phèdre V45 :Théra. : " elle s'obstine à taire " le silence est un thème principal (carré) V49-50 :Hipp : insistance sur fuir et "avouerai" V51 :Hipp. : allusion à la querelle politique V56 :Hipp. : Hippolyte fait une litote (faire comprendre ce qu'on veut dire en disant le contraire). Il avoue la vraie

de « se taire et ne rien dire ». Le silence a une place particulière dans le doit français. En effet, le principe contraire à l'adage « qui ne dit mot ne consent » s'est imposé et cela signifie que le silence ne vaut pas acceptation sauf dans certains cas retenus par la jurisprudence. Le silence est donc circonstancié et ambigu. En effet, il est très difficile de démontrer ce qu'il se cache derrière le silence. Dans le cas des vices du consentement, le silence vient bousculer la notion juridique

rien dire du tout à partir du moment où l'on prend la parole. Toute parole échappée laisse échapper du sens. On ne peut ne rien dire qu’en se taisant. Mais même se taire peut vouloir dire quelque chose (ex.: la minute de silence). Voir le sujet "Devrait-on préférer le silence à la parole ?"

L'autre, d'une mine non seulement asseuree, mais rogue et altiere, se tint sans mot dire à ces menaces. Lors Alexandre voyant l'obstination à se taire : A il flechy un genouil ? luy est-il eschappé quelque voix suppliante ? Vrayement je vainqueray ce silence : et si je n'en puis arracher parole, j'en arracheray au moins du gemissement. Et tournant sa cholere en rage, commanda qu'on luy perçast les talons, et le fit ainsi trainer tout vif, deschirer et desmembrer au cul d'une charrette. Seroit-ce que

cadre de n’importe quelle situation d’échanges professionnels. * Etre sur et certain de son objectif, et ne jamais le quitter de vue * Toujours écouter et laisser parler, savoir se taire, attendre, ne jamais interrompre. * Accepter le silence * Encourager l’expression de l’interlocuteur, le pousser à approfondir ses idées, montrer que l’on comprend se qu’il dit et que l’on s’y intéresse. * Et surtout toujours conclure l’entretien de façon satisfaisante pour l’interlocuteur afin

niché ! Le beau jardin fleuri de flammes, Emile verhaeren (1891) Le beau jardin fleuri de flammes Qui nous semblait le double ou le miroir Du jardin clair que nous portions dans l'âme Se cristallise en gel et or, ce soir.  Un grand silence blanc est descendu s'asseoir Là-bas, aux horizons de marbre, Vers où s'en vont, par défilé, les arbres Avec leur ombre immense et bleue Et régulière, à côté d'eux. Aucun souffle de vent, aucune haleine. Les grands voiles du froid Se déplient