Matamore Plaute

| | |- Règle des trois unités : unité de temps, de lieu et d'action. | | |- Origines de Matamore : comédie latine de Plaute : Miles gloriosus, et Comédia dell' arte, groupe des soldats fanfarons. | | |- Argument d'autorité : référence extérieure au personnage et à son argumentation, qui peut être un personnage

du XXe siècle. L’Amphitryon 38 de Giraudoux tient compte dans son titre de cet héritage, conduisant de Plaute à Molière, Rotrou, Dryden ou Kleist. En ce sens, la notion même de topos littérairerenvoie à cette réécriture permanente. Et des auteurs comme Molière feront de la composition d’emprunts une des clés de leur dramaturgie : L’Avare par exemple mêle les sources antiques (L’Aulularia de Plaute) à d’autres plus contemporaines (La Belle plaideuse de Boisrobert), fondues et sublimées par le comique

alors. Ménandre est considéré comme le grand modèle moral de l’antiquité ; ses comédies sont étudiées dans les écoles comme des modèles rhétoriques et moraux ; c’est la philosophie stoïcienne appliquée à la vie. C’est un modèle pour la comédie latine (Plaute et Térence). Térence traduit tout Ménandre et en réécrit certains pour les adapter aux mœurs romaines. Il glisse des éléments psychologiques dans ses comédies, ce qui contribue à en faire des comédies sérieuses, se situant alors entre la comédie basse

Par des spectres pareils à des corps animés… » Le père est donc invité à rentrer dans l’illusion, autrement dit à prendre pour vrai ce qui ne l’est pas et à observer en spectateur (voyeur ?)les aventures vécues par son fils (service auprès de Matamore, histoire d’amour avec Isabelle et Lise, emprisonnement…)sans intervenir sinon par quelques commentaires en II 1 , II 9, III 12, IV 10, V 5. 3ème niveau = l’irréalité théâtrale Le 3ème niveau de réalité à l’acte V est annoncé comme la suite du

française. Dans cette pièce les éléments de déguisements, vision ironique et « réaliste » de l’amour, beaucoup de personnages comme l’ingénue, l’amant, le matamore, les parents, proviennent du double héritage latin et italien. On peut y avoir la trame d’une comédie de mœurs. Pierre de Larivey (1540-1619): Les Esprits4 (1579), qui imite Plaute dans une scène de la cassette qui inspirera Molière dans L’Avare 3 4 Texte dispo dans le Henri Mitterand du XVIe idem Page 4 sur 6 Il est probablement

"Les Fêtes Galantes", se disant sensibles à ces personnages, "masques et bergamasques jouant du luth et dansant". Théophile Gautier, dans "Capitaine Fracasse", raconte également la vie d'une troupe de comédiens, traversant la France en interprétant Matamore, Scapin, Isabelle, Léandre,le Pédant, le Tyran,... Il dit, à propos de la Commedia dell'arte : "La pantomime est la vrai comédie humaine (...) Avec quatre ou cinq types, elle suffit à tout." Selon lui, Cassandre incarne le symbole de la famille,

et ivrogne, doué d’une agilité de gymnaste, puis devint, sous celui de Pasquino, un serviteur intrigant, menteur et bel esprit ; enfin, il subit sur la scène française une troisième métamorphose, celle de Crispin. Il est le fils ou petit-fils de Matamore. Il se prétend prince, marquis, seigneurs de contrées aussi lointaines qu’imaginaires. En réalité c’est un valet, d’un petit seigneur. Il est capable d’accomplir de véritables exploits, comme celui de donner un souffler avec le pied, même à un âge

Levy Olga Karpinsky avec DISTRIBUTION 1 : Lise Isabelle Géronte Dorante et Adraste Eraste Alcandre Rosine Matamore Clindor Pridamant Le geôlier, Un assassin Hiromi Asaï Valérie Blanchon Christophe Brault Pierre Carniaux Alexis Fichet Wakeu Fogaing Sophie-Pulchérie Gadmer Laurence Mayor Giuseppe Molino Benoît Résillot Rémi Claude ou Igor Mollet DISTRIBUTION 2 : Isabelle Lise Matamore Clindor Eraste Alcandre Rosine Géronte Dorante et Adraste Pridamant Le geôlier, Un assassin Hiromi Asaï Valérie

séquence. UN « CLASSIQUE ABRÉGÉ » Rappelons qu’il ne s’agit pas de réécriture, mais simplement de « réduction » : le texte n’est pas modifié, certains passages sont supprimés. Par exemple, on ne trouvera pas ici le long portrait fort célèbre du Matamore, morceau de bravoure qui figure dans certains ouvrages consacrés aux études des œuvres ! Notre étude ne fera pas allusion aux passages supprimés : il s’agit bien de lire le texte tel qu’il est donné et de ne pas imposer, au moins dans un premier

du XXe siècle. L’Amphitryon 38 de Giraudoux tient compte dans son titre de cet héritage, conduisant de Plaute à Molière, Rotrou, Dryden ou Kleist. En ce sens, la notion même de topos littéraire renvoie à cette réécriture permanente. Et des auteurs comme Molière feront de la composition d’emprunts une des clés de leur dramaturgie : L’Avare par exemple mêle les sources antiques (L’Aulularia de Plaute) à d’autres plus contemporaines (La Belle plaideuse de Boisrobert), fondues et sublimées par le comique