Marc Antoine Girard De Saint Amant

soi-même libéré Jour de fête aux environs de Paris Midi chauffe et sème la mousse ; Les champs sont pleins de tambourins ; On voit dans une lueur douce Des groupes vagues et sereins. Là-bas, à l'horizon, poudroie Le vieux donjon de saint Louis ; Le soleil dans toute sa joie Accable les champs éblouis. L'air brûlant fait, sous ses haleines Sans murmures et sans échos, Luire en la fournaise des plaines La braise des coquelicots. Les brebis paissent inégales ; Le jour

et vulgaire" en l'enrichissant. Ils souhaitent également re-populariser les genres poétiques utilisés pendant l'antiquité : élégie, sonnet, tragédie... Les auteurs principaux sont Pierre de Ronsard, Joachim du Bellay, Étienne Jodelle, Jean-Antoine de Antoine Baïf, Jacques Peletier du Mans. Les œuvres clés seront les Amours, de Ronsard et les Regrets de du Bellay. Les Regrets de Joachim du Bellay : « Sceve, je me trouvay comme le filz d'Anchise Entrant dans l'Elysee et sortant des

étapes. A la rencontre et à l'échange de regards succèdent les promesses, le baiser puis le don de soi. Le déroulement de ce schéma est, bien sur, modifié par des épreuves qui viennent séparer les deux amants comme la guerre et le danger de mort. C'est en franchissant tous des obstacles que les deux amants atteignent les perfection morale. La littérature courtoise : Une partie des œuvres lyriques et romanesques du 12éme au 15éme siècle reflète cet idéal. Les romans arthuriens de Chrétien de Troyes associent

l'homme, pour parler de lui, la mesure de la force de sa passion et sa volonté. Jansénisme, à son tour exerce une influence indirecte plûtot que par leurs idéaux et de l'austérite morale liée à une théologie de la prédestination. Le château de Saint- Fargeau LE CONTEXTE LITTERAIRE Les deux courants qui dominent sont le baroque et le classicisme, mais ces concepts seront systématisées que beaucoup plus tard. Le Baroque A l'origine le terme << baroque>> vient du portugais

estoyt parmy elles, Quelle est Venus sur les celestes flames. Amour adonq' se vangea de mille ames Qui luy avoyent jadis esté rebelles, Telles tes yeux eurent leurs estincelles Par qui les cueurs d'un chacun tu enflames. Phebus, jaloux de ta lumiere sainte, Couvrit le ciel d'un tenebreux nuage, Mais l'air, maugré sa clarté toute estainte, Fut plus serain autour de ton visage. Adonq' le dieu d'une rage contreinte Versa de pleurs un large marescage. J.A. de Baïf, Les Amours de Méline (1552) La description

Ainsi, l’esthétique baroque est marquée par l'exubérance et le foisonnement des figures de style. Tout comme à la Pléiade, la mort est souvent un thème récurrent. L'auteur: (1594-1661) Issu d’une famille de marchands protestants, Marc-Antoine Girard de Saint Amant, était un grand voyageur: il visita plusieurs pays d’Europe, l’Amérique du Nord, le Sénégal et les Indes; s’intéressant à la musique, à la peinture, aux sciences et aux langues vivantes. Nommé gentilhomme par la reine de Pologne, il

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essentielle de l’homme qui veut accéder à l’immortalité. Son œuvre principale s’intitule « Délie, objet de plus haute vertu » on sent dans ce recueil de 450 dizains l’influence de l’amour courtois. Louise Labé (1524-1566) : elle inverse les rôles des amants ; l’homme est l’objet érotique et la femme souffre et énonce son désir. En 3 élégies et vingt-quatre sonnets elle lie sensualité et spiritualité. Elle écrit « Le débat de folie d’amour » dans laquelle elle adopte le ton de la confidence en affirmant

tragique à cette œuvre : à cause des couleurs sombres qui font penser à la mort et du décor assez sinistre. Même si en lisant la BD depuis le début (voir document annexe) on se doute qu'il y aura une fin funeste... 11 XVIIéme siècle Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT Le fumeur 1856 « Assis sur un fagot, une pipe à la main... » Assis sur un fagot, une pipe à la main, Tristement accoudé contre une cheminée, Les yeux fixés vers terre, et l'âme mutinée, Je songe aux crautés de mon sort

cinématographique de la pièce, la découvre. Démissionnant de la Comédie-Française, elle rejoint le TNP de Jean Vilar, se produit au Festival d'Avignon, mais y est mal à l'aise et accepte, sur le conseil de Gérard Philipe, la proposition du Théâtre Antoine pour jouer dans la pièce L'Heure éblouissante d'Anna Bonacci (mise en scène de Fernand Ledoux), un rôle, encore une fois, de prostituée. Lors de cette pièce, elle rencontre Blaise Cendrars. Elle obtient ses premiers rôles au cinéma dans Meurtres