Manipulation De Dom Juan

occupe donc plusieurs rôles : · rôle comique par sa naïveté, ou sa grossièreté, par son habit, son comportement – (goinfre, ivrogne, paillard…). Sganarelle · rôle de faire-valoir – il valorise son maître plus fin, plus intelligent – Sganarelle chez Dom Juan· rôle d’auxiliaire (il aide les jeunes gens contre l’autorité abusive de leurs parents) – il fait preuve alors de ruse et d’audace – Scapin · rôle de porte parole du bon sens par rapport aux délires des maîtres, des humbles ou des opprimés face

devenu rapidement à la mode. Mais son usage, tout aussi rapidement taxé par le roi, était condamné par les dévots. L’usage du tabac peut ainsi être associé à une forme du libertinage, comme le montre le fameux discours de Sganarelle qui ouvre le Dom Juan de Molière. Réponses aux questions Observation 1. Le poète, juste impliqué dans la première personne du pluriel , « nous » (v. 23), « nos » (v. 29), ou l’indéfini « on » (v. 27), est présent par quelques commentaires et surtout par le ton de

générale que l'amour est "une vérité de sentiment, non de démonstration". C'est dire que la lettre, parce qu'elle exige du temps et n'instaure que des rapports débarrassés de la présence physique, favorise l'exercice de l'intelligence et la manipulation calculatrice. C'est à ce titre que la marquise en use, et le roman lui-même donne le pas à ce type d'échanges : les seules lettres réellement sentimentales sont ridicules ou trahissent un délire qui les prive de destinataire (ainsi de la lettre

même thème : une religieuse en cornette rompt tous ses voeux en étant une coquette, une débauchée. Autrefois,quand le sentiment religieux était profond, évoquer le nom de Dieu par un juron était pêché. Molière nous le montre dans son Dom Juan (acte III scène II).Dom Juan propose à un pauvre priant le Ciel un louis d'or à condition qu'il jure, mais celui-ci préfère mourir de faim plutôt que de blasphémer. Aujourd'hui, on assiste à un renversement des valeurs et « nom de Dieu », « tabernacle ».... sont

des tromperies ou par le caractère des personnages.→ Dans la pièce, deux formes de jeu entrent en concurrence, avec des valeurs opposées : à l’opposé de l’hypocrisie, de la feinte, du mensonge, le jeu (théâtral) permet de dévoiler l’imposture, la manipulation et faire apparaître les véritables sentiments et les êtres dans leur vérité. Thème 6 : Le Malade imaginaire, une mise en garde contre la crédulité Argan, est souvent

précurseur des Lumières. Ce mouvement réclame le droit d’utiliser les sciences pour expliquer le monde, ces sciences triomphant sur les textes de l’Eglise (progrès technique important-découvertes médicales). Cyrano de Bergerac (écrivain du XVIII) et le Dom Juan de Molière sont révélateurs de cette nouvelle opinion sur le monde. Pourtant l’opinion adverse subsiste : réaction de Bossuet qui lutte contre la raison critique et défend la foi chrétienne. Pascal se trouve entre la raison et la religion. Il met

Pourtant, on pourrait croire ces belles paroles lorsqu’il parle à Agrippine. Séjanus avoue à Térentius qu’il veut « monter au trône, ou m’en voir accabler ». Les personnages ne font que mentir, et manipuler l’autre pour arriver où ils veulent. La manipulation fait partit de l’attitude libertine. Tous ces mensonges font du pouvoir un chaos et rendent le monde politique très machiavélien, en effet, ils disent les choses convenablement en public, ils sont politiquement corrects, simplement pour éviter

cette scène le thème des relations maître/valet qui tient de la tradition médiévale. Comment Beaumarchais renouvelle profondément la scène d'exposition? Tradition médiévale: Filles plus fines que les hommes. Valets soumis ex: Sganarelle dans Dom Juan Valets officieux ex: Scapin Les fourberies de Scapin Valets de bon sens ex: Tartuffe I – Les éléments traditionnels, In medias res : dans le vif du sujet A] Le cadre Didascalie. Non neutre. Lieu de débat. « A demi démeublé »

entre l’humanisme de la Renaissance et la philosophie du siècle suivant, celui des Lumières. Cyrano de Bergerac, disciple de Pierre Gassendi, est le représentant le plus éminent de la pensée libertine. Le personnage éponyme de la pièce de Molière, Dom Juan, est emblématique de cette attitude. Vers 1615 se constitue un groupe de poètes libertins : Boisrobert (1589-1662), Tristan L'Hermite (1601-1655), Saint-Amant (1594-1661) et Théophile de Viau (1590-1626). On peut citer également Nicolas Vauquelin

jusqu’à la polémique et au scandale avec : L’ Ecole des femmes et le Tartuffe. Il explorera aussi d’autres voies, comme celle de la farce, avec, Georges Dandin, Le malade imaginaire, le Bourgeois gentilhomme, puis celle de la tragi- comédie avec : Dom juan. A la différence de la tragédie, la comédie classique n’est pas strictement codifiée ; seule contrainte ; respecter la bienséance, et la vraisemblance. Avec Molière, renouvellement de la comédie, réorientation de la grosse farce traditionnelle :