Madame Arnoux

Flaubert est un auteur qui m'avait déjà plu dans les précédents livres que j'avais lu de lui ( Madame Bovary,Salammbô ) alors je lui ai fait confiance de nouveau et j'ai choisi, parmi ses autres oeuvres, celle qui me semblait la plus engageante, de par son sujet, l'époque à laquelle l'histoire se déroule, le message que l'auteur veut faire passer... Quant à la couverture de l'édition que j'ai trouvé, elle n'a pourtant rien d'original, étant simplement de cuir rouge, avec des caractères dorés, sur

l'âge de dix–sept ans, en 1838, que Flaubert achève la rédaction de cette ébauche de fiction autobiographique, qui ne sera publiée qu'en 1901. Pendant les vacances de l'été 1836 il a rencontré Elisa Schlesinger, qui inspirera le personnage de Mme Arnoux (voir textes suivants). Elle a alors vingt-six ans, il en a quinze.]   J'allais souvent seul me promener sur la grève. Un jour, le hasard me fit aller vers l'endroit où l'on se baignait. C'était une place, non loin des dernières maisons du village

l'âge de dix–sept ans, en 1838, que Flaubert achève la rédaction de cette ébauche de fiction autobiographique, qui ne sera publiée qu'en 1901. Pendant les vacances de l'été 1836 il a rencontré Elisa Schlesinger, qui inspirera le personnage de Mme Arnoux (voir textes suivants). Elle a alors vingt-six ans, il en a quinze.] J'allais souvent seul me promener sur la grève. Un jour, le hasard me fit aller vers l'endroit où l'on se baignait. C'était une place, non loin des dernières maisons du village

homme, ayant fait la rencontre de la sublime Mme Marie Arnoux, et nourrissant pour elle une passion effrénée, se perd à avoir, pour lui plaire, des ambitions artistiques et mondaines. Il est très influençable, tantôt ingénu, tantôt calculateur (même s'il ne fait pas toujours les bons calculs...), plutôt dépensier, assez généreux, même si il lui arrive de faire preuve d'avarice, et est prêt à faire beaucoup de choses insensées pour Mme Arnoux... Il est envieux des gens riches, assoiffé de gloire et

rejoindrai ! N’y pense plus ! » Il le secouait par les mains, et, pour le distraire, lui fit des questions sur son voyage. Frédéric n’eut pas grand’chose à narrer. Mais, au souvenir de Mme Arnoux, son chagrin s’évanouit. Il ne paria pas d’elle, retenu par une pudeur. Il s’étendit en revanche sur Arnoux, rapportant ses discours, ses manières, ses relations ; et Deslauriers l’engagea fortement à cultiver cette connaissance. Frédéric, dans ces derniers temps n’avait rien écrit ses opinions littéraires

l'âge de dix–sept ans, en 1838, que Flaubert achève la rédaction de cette ébauche de fiction autobiographique, qui ne sera publiée qu'en 1901. Pendant les vacances de l’été 1836 il a rencontré Elisa Schlesinger, qui inspirera le personnage de Mme Arnoux (voir textes suivants). Elle a alors vingt–six ans, il en a quinze. 5 10 15 20 25 30 35 J'allais souvent seul me promener sur la grève. Un jour, le hasard me fit aller vers l'endroit où l'on se baignait. C'était une place,

réaliste, auteur de nombreux romans et nouvelles, tels que Madame Bovary ( ) son œuvre la plus célèbre ou Bouvard et Pécuchet ( ). De manière subtile, il épingle avec une ironie discrète les travers de ses contemporains.· L’œuvre : L’Education sentimentale ( ) met en scène Frédéric Moreau, jeune bachelier qui monte à Paris pour faire des études de droit. Sur le bateau qui l’emmène, il tombe amoureux d’une femme mariée, Mme Arnoux. Il s’agit de l’une des œuvres les plus autobiographiques de

l'âge de dix-sept ans, en 1838, que Flaubert achève la rédaction de cette ébauche de fiction autobiographique, qui ne sera publiée qu'en 1901. Pendant les vacances de l'été 1836, il a rencontré Élisa Schlesinger, qui inspirera le personnage de Mme Arnoux (voir textes suivants). Elle a alors vingt-six ans, il en a quinze. J'allais souvent seul me promener sur la grève. Un jour, le hasard me fit aller vers l'endroit où l'on se baignait. C'était une place, non loin des dernières maisons du village,

pour retracer le parcours de son héros de l’adolescente à la maturité . Le narrateur se joue avec tendresse et ironie de son personnage et de a médiocrité , sous ses idéaux de jeunesse . Fréderic Moreau retrouve ici pour une derniére rencontre Mme Arnoux qu’il avait perdue de vue depuis des années , après avoir reussi à entrer dans son intimité et à se faire aimer ,sans jamais devenir un amant de corps, ils font une dernière promenade ensemble. Nous centrerons notre propos sur l’évolution des personnages

jeune garçon, Frédéric Moreau tombé amoureux d’une femme bien plus âgée que lui et par-dessus tout, mariée et mère de deux enfants. Le passage étudié est extrait du chapitre 5 du livre, alors que Frédéric, essayant par tous les moyens de retrouver Mme Arnoux, vient tout juste d’apprendre l’absence de sa bien-aimée partie en province. Il décrit Paris à travers les yeux ennuyés, attristés voire mélancoliques du jeune homme. Nous montrerons dans un premier temps le regard réaliste et esthétique sur Paris