Machiavel Humaniste Le Prince

Il y a cependant des entraves à l’unité. Au début du XVIème siècle, les hommes du souverain font en sorte que les grands féodaux perdent l’essentiel de leurs droits régaliens. Ils exigent d’eux des soldats, lèvent des impôts, imposent la justice du prince… Toutefois, au début du règne de François Ier, le duc Charles de Bourbon (descendant de Saint Louis) était maître d’un territoire grand comme 12 départements. C’est un véritable Etat dans l’Etat, avec une capitale, une administration, une politique

pas mais se révolte 2. Albert Camus, le cycle de la révolte : • La révolte est d’affronter le destin fatal • L’homme absurde jouit d’une liberté profonde en s’offrant des possibilités d’actions • Tout n’est pas permis dans la révolte ; pensée humaniste (contre mort et injustice) Henri Bergson, le Rire : une punition de la société envers les êtres qui s’écartent de la norme. • Il n’y a pas de comique en dehors de ce qui est proprement humain (un paysage n’est pas risible alors qu’un animal

que pour Montaigne, les vieux ne sont plus bons à grand-chose. Les théoriciens politiques de l’époque font confiance à la jeunesse et se méfient des vieux (cf. Machiavel) ; ils sont trop timorés et indécis donc mauvais gouvernants. Une voix discordante, celle de Jean Bodin dans De la République. Pour les médecins et philosophes humanistes se pose plus que jamais la question des causes de la vieillesse. Beaucoup d’ouvrages sur l’origine et le traitement de la vieillesse dans les années 1500. Leur

formation des artistes et des écrivains, qui commence généralement très tôt, et dure longtemps. Il note l'importance du maître. Il distingue aussi deux systèmes de formation, le premier destiné aux artistes, l'apprentissage, et le deuxième, destiné aux humanistes et aux scientifiques, la formation universitaire (en latin). Il existe donc deux cultures, pour deux types de formation, manuel et intellectuelle, l'un en italien, l'autre en latin. Toutefois, l'apprentissage est complété par les “académies”, pour

le caractère déterminé d’une puissance non vassale. C’est dans un autre registre que se situe Bodin : la souveraineté n’est plus pensée comme attribut d’un puissant, mais comme la substance même de la  république  ou, mieux, comme sa définition. Machiavel, quant à lui, quelques décennies avant Bodin, avait ouvert la voie à la nouvelle manière de penser et de faire la politique. Mais s’il mentionne la notion de souveraineté, il ne l’élabore pas. Le pays est alors divisé par les querelles confessionnelles

« externe » des œuvres, c’est-à-dire contextualisée. Derrière toute l’école de Cambridge, il tente de montrer que les œuvres politiques sont très dépendantes du contexte discursif, contexte intellectuel dans lequel l’ensemble des philo pensent : il relie Machiavel à la façon dont pense par rapport à l’ensemble des autres auteurs qui écrivent à son époque. Il cherche à voir comment les cadres d’intelligibilité dominent à une certaine époque. C’est une approche très liée aux structures. En conclusion de ce troisième

encore Kepler vont accréditer l’idée que l’univers est soumis à des lois physiques, mathématiques, chimiques, que l’Homme peut connaître et donc cela veut dire que l’Homme peut connaitre par l’usage de la raison, le fonctionnement de l’univers. Les Humanistes vont critiquer le dogmatisme (caractère de doctrine qui présentent leur affirmation comme des vérités fondamentales, incontestables et intangible, sans esprit critique) et l’obscurantisme (doctrine visant à s’opposer à la diffusion de l’instruction

pu vouloir signifier « état » chez certains auteurs. Machiavel dans le Prince va distinguer plusieurs manières de gouverner ; on peut gouverner seul (monocratie, pouvoir d'un seul) dans une monarchie, à plusieurs (l'aristocratie) et puis le pouvoir de tous, c'est la démocratie, le pouvoir du peuple. Dans la conception des auteurs de cette époque, la république est valable pour tous ces modèles, dans la poursuite du bien commun. Chez Machiavel une monarchie peut très bien chercher à satisfaire le

d'"imprinting"[1]). Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'animal n'est pas payé de retour: on ne le grandit que pour mieux rabaisser l'homme, et les arguments dont on se sert alors ne sont jamais que des arguments ad hominem. Moralistes et humanistes ne se réfèrent à l'animal que pour lui demander de montrer qu'il n'a pas, selon le cas, les qualités de l'homme ou ses vilains défauts. L'homme est tellement peu sûr de savoir vraiment ce qu'il est qu'il presse l'animal de le lui "dire" et cherche

beauté divine. Diotime est clairement la porte-parole de Platon qui prône l’intellectualisation de l’amour devant passer d’Eros à Philia afin d’atteindre sa vocation divine. Cette conception platonicienne de l’Amour va ensuite beaucoup inspirer les humanistes italiens comme Marsile Ficin ou Giordano Bruno… 2) Kierkegaard ou le Don Juan chrétien « Dieu est l’Amour…Tu ne peux même pas te représenter comme Il souffre, car Il sait parfaitement combien la souffrance te fait mal. Mais Il ne peut