Machiavel Hobbes

de l’Etat. En signant une telle convention, les hommes acceptent de sortir de leur état de nature pour vivre en société. A. Le contrat social avant Rousseau 1) Le « Léviathan » de Hobbes Thomas Hobbes renouvelle les théories du contrat social qui avaient été édifiées au Moyen Age. Dans la lignée de Machiavel (1469-1527), il estime que toute philosophie politique doit être fondée sur la vraie nature de l’homme, lequel est foncièrement égoïste et méchant. Dans son ouvrage « Léviathan » (1651)

son origine. La société divine de St Augustin n’a plus lieu d’être. De plus, société n’a plus de référent transcendant. - Elle se serait formée selon théories de état de nature et du contrat social par seule volonté des hommes. Contrat social de Hobbes se base sur fait que état de nature humain est insoutenable car empli de violences, insécurité et passions qui poussent hommes à s’associer afin de survivre. Le contrat social de Rousseau lui se base sur nécessité des hommes de faire face aux changements

de Droit divin.). . La légitimité de l’Etat pouvait sembler absolue, du moins pour les croyants : absence de contestation et double contrainte (physique et morale). en réalité, tout conflit n’était pas éliminé. Pour le cas du christianisme, Th. Hobbes relevait dans Le Léviathan(1651) trois sources de conflit : conflit entre l’homme et le citoyen (devoir/passions), conflit entre le citoyen et le chrétien (protéger sa cité / ne pas tuer), conflit entre l’homme et le chrétien (amour de soi, de sa

fournit les préceptes de la droite raison que le droit positif doit appliquer. Le droit naturel est péremptoire, prescriptif. Le droit positif l’applique et au besoin punit : le droit positif est provisoire. Nous y reviendrons plus longuement. Pour Hobbes, le droit naturel soutient et fonde l’ordre juridique. Le droit positif détermine le contenu du droit. Le droit naturel le légitime en fonction des lois dégagées dans l’état de nature. Dans le cadre des républiques d’acquisition, il faut se soumettre

(hollandais), un allemand Pufendorf, un suisse Burlamaqui, un français, J.Barbeyrac (traducteur français de Grotius et Pufendorf, avec des commentaires en plus). Ils sont tous juristes et on les appelle souvent les jurisconsultes modernes. Et il y a Hobbes et Locke qui sont pour Rousseau dans le second discours. Dans le second discours, Rousseau pose ce qu’il va appeler ensuite les principes de son système. Il le dit très explicitement dans une très longue lettre à l’évêque de Beaumont qui dirige

Tout d’abord, pour comprendre la société, il faut savoir comment elle a été créée. Deux grands philosophes se sont penchés sur la raison d’être de la société, son origine : Thomas Hobbes et Jean-Jacques Rousseau. Les deux ont commencé leur raisonnement du tout premier stade de l’homme, l’état de nature. Pour Hobbes, l’homme naît avec une force et une intelligence égale à celle de n’importe quel autre homme, et est en guerre avec les autres car ils ont tous les mêmes buts. Du coté de Rousseau, l’homme

pouvoirs politiques et leur limitation -La constitution matérielle qui sont des pratiques régulières qui institut les pouvoirs politique mais ne les limites pas. Le thème du texte de Hobbes est le contrat social. Il présente les hommes dans un état de nature, un état de guerre perpétuelle. Dans cet Etat de nature les notions de justice ou d’injustice n’existe pas, il n’y a pas de droit ou de tort. Par la suite les individus décide de

premières esquisses de notre monde moderne. Chapitre 4 : La politique Dans ce chapitre F.Châtelet s’intéresse à l’origine de la théorie politique. D’après lui, cette théorie a d’abord été initiée par deux grands penseurs : Machiavel et Jean Bodin, pour ensuite être fondée par Thomas Hobbes et John Locke. Les grandes découvertes, la Réforme, l’essor des sciences et des techniques bouleversent le tissu social et confronte ainsi la philosophie à de nouveaux concepts politiques. Certains philosophes tentent

conservation de l’état et la suppression des dissensions parmi le peuple, nocives à son bonheur, lequel est chez Machiavel non plus essentiel, mais accidentel, dans l’exercice de la politique ; car le dirigeant connaissant la manière de gouverner qui ne laissera point le pouvoir lui être soustrait saura ainsi assurer la pérennité de ce pouvoir, auquel l’état est consubstantiel. Machiavel compose son œuvre à partir d’observations a posteriori, et rédige en quelque sorte un manuel (à l’adresse des

Péloponnèse, récit du conflit opposant Athènes et Sparte entre 431 et 404 av. J.-C. Beaucoup plus tard, les légistes de Philippe le Bel (1268-1314) vont forger le concept de « souveraineté ». Nicolas Machiavel (1469-1527) va également consacrer de nombreux développements aux questions internationales, tout comme Hobbes (1588-1679). Certains iront même jusqu’à attribuer la paternité de la discipline à Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), alors que les termes de Relations internationales sont utilisés pour la