Mac Mahon Décembre 1877

régime devienne un régime légal. C’est le contexte qui va considérablement peser sur le fait qu’il n’y a pas une véritable fondation du régime mais qu’on a une mise en place lente des institutions. I) Une République sans républicains (1870-1877) A) Une république aux mains des monarchistes Avec la capitulation de Sedan le 2 septembre 1870, c’est l’effondrement du second empire. On a l’effondrement d’un pouvoir personnel mis en place par Napoléon III. On avait un corps

difficiles pour la IIIème République Un président monarchiste Mac Mahon, président depuis 1873, échoue dans sa tentative de restauration monarchique. Il voulait mettre le comte de Chambord au pouvoir. Les institutions françaises sont donc républicaines mais peuplées d'anti-républicains qui veulent réinstaurer la monarchie. Mac Mahon se retire après une épreuve de force contre la Chambre des Députés. Au cours de la crise du 16 mai 1877, il dissous la Chambre. Il espère ainsi retrouver une majorité

(1808-1873) Durée du mandat du 20 décembre 1848 au 2 décembre 1852, issu du Parti de l’Ordre. Présidents de la IIIème République Adolphe Thiers (1797-1877) Durée du mandat du 31 août 1871 au 24 mai 1873, issu du parti centre droit. Patrice de Mac Mahon (1808-1893) Durée du mandat du 24 mai 1873 au 30 janvier 1879, Légitimiste. Jules Grévy (1807-1887) Durée du mandat du 30 janvier 1879 au 2 décembre, Modéré. Sadi Carnot (1837-1894) Durée du mandat du 3 décembre 1887 au 25 juin 1894 (Assassiné)

ouvriers en juin 1848. Des barricades sont érigées dans la capitale. La répression est impitoyable et meurtrière. Ces tragiques Journées de Juin 1848 ont pour résultat de couper la IIe République de sa base populaire. Aux élections présidentielles de décembre 1848, les français votent alors pour le candidat du parti de l’Ordre : Louis-Napoléon Bonaparte. Le « républicain » Cavaignac est battu. 2. Une République conservatrice. Le nouveau président et ses ministres, choisis parmi les monarchistes

est le gouvernement légal du pays. » Les droites s’unissent autour d’Albert de Broglie contre Thiers et le 24 mai 1873 une interpellation est adoptée par 360 voix contre 344. Thiers démissionne. La majorité royaliste le remplace par le Maréchal de Mac-Mahon, désigné par 390 voix sur 721 présents, compte tenu de l’abstention de toute la gauche ; il s’agit de préparer le rétablissement de la monarchie. Le Comte de Chambord, petit-fils de Charles X, qui aurait pu régner sous le nom d’Henri V, refuse dans

déjà fait son apparition en Angleterre, au milieu du 18ème siècle. Nous pouvons relever que le contexte historique est marqué par Napoléon Bonaparte. En effet, en 1799 suite au coup d’état du 18 brumaire, Napoléon établit le Consulat ; au mois de décembre 1799, Napoléon et ses deux collaborateurs (Sieyès et Ducos) rédigent la nouvelle constitution. Les trois collaborateurs se nomment « consul », mais seul le premier, Napoléon dispose du réel pouvoir. En 1802, Napoléon est nommé consul à vie, et c’est

vers le pouvoir personnel (1799_1814) Une fois au pouvoir, Bonaparte va procéder en deux temps : d'abord par l'institution du consulat, puis par l'instauration du 2nd Empire. I/Le consulat (13 décembre 1799-18 mai 1804) Un mois après le coup d’État de Bonaparte, une Constitution voit le jour, le 13 décembre 1799 après avoir été adoptée par référendum. L'ensemble du texte s'inspire de deux formules : -« La confiance vient d'en bas, le pouvoir vient d'en haut. » Sieyès. - « Si pour délibérer il faut

Constitution de 1875, limite considérablement le pouvoir du chef de l’État. Le Président de la République tient son élection de l'Assemblée et non du peuple. Il est alors dans une situation de légitimité et de prestige inférieure à celle des députés. Mac Mahon démissionne le 30 janvier 1879 déçu des élections sénatoriales favorables aux républicains. L'Assemblée nationale élit pour lui succéder Jules Grévy hostile à une présidence forte. Il affirme, dans son message aux chambres du 6 février 1879 : « Soumis

obligatoire Contrairement à la Révolution de 1789, l’insurrection restera cantonnée à Paris (quelques révoltes à Marseille, Saint Etienne, Le Creusot, Limoges, Lyon seront rapidement réprimées) Thiers confie le commandement d’une expédition punitive à Mac-Mahon. 3.3.1.3.3 La fin de la commune La commune sera écrasée par les « Versaillais ». La répression sera impitoyable. Pour Maurice Duverger (Les Constitutions de la France p75) il s’agit du « plus grand massacre civil du XIX » (20 000 à 30 000

ouvriers parisiens, le 22juin, à la suite de la fermeture des ateliers nationaux, est réprimé dans le sang. Le parti de l’Ordre triomphe. . Le 10 décembre 1848, Louis Napoléon Bonaparte est élu président de la république. Profitant de sa popularité, il organise un coup d’Etat le 2 décembre 1851, puis proclame le Second Empire le 2 décembre 1852. Le Second Empire évolue d’un régime autoritaire à un régime parlementaire. . Louis Napoléon Bonaparte établit un régime autoritaire : les