Mac Mahon 16 Mai 1877

irresponsable et irrévocable, peut dissoudre la Chambre des députés en accord avec le Sénat. Ce régime d'équilibre est, hélas, de courte durée. Le cœur de la crise qui lui donne son nom est le « 16 mai 1877 » qui correspond à la date de la célèbre missive adressée, par le président de la République conservateur, Mac Mahon, au président du Conseil républicain, Jules Simon. Il est reproché, en fait, au gouvernement, de ne pas partager les orientations du président de la République. La lettre a le ton dur et

conseils. La Commune n’a pas le temps d’établir des travaux importants car c’est la guerre entre versaillais (gouvernement officiel) et communards. 22-28 mai 1871 : Semaine sanglante. Les versaillais reprennent Paris. C’est la fin de la Commune. 3° L’échec de la restauration monarchique. Mars 1873 : Démission de Thiers, début de Mac Mahon et de l’ « Ordre Moral ». 2 possibilités : Comte de Chambord ou le Comte de Paris. Désaccord entre les deux. Chambord veut une monarchie paternaliste

prendre les moyens militaires adéquats pour restaurer l'ordre bourgeois contre les " Communeux ". Une deuxième crise survient le 16 mai 1877, quand Mac Mahon, président hostile à la République, décide de dissoudre la chambre qui vient d'être élue parce que trop " républicaine ". Comme les nouvelles élections confirment l'orientation républicaine du corps électoral, Mac Mahon finit par se " démettre ". Les symboles de la victoire des républicains sont la Marseillaise choisie comme hymne national en 1879

obligatoire Contrairement à la Révolution de 1789, l’insurrection restera cantonnée à Paris (quelques révoltes à Marseille, Saint Etienne, Le Creusot, Limoges, Lyon seront rapidement réprimées) Thiers confie le commandement d’une expédition punitive à Mac-Mahon. 3.3.1.3.3 La fin de la commune La commune sera écrasée par les « Versaillais ». La répression sera impitoyable. Pour Maurice Duverger (Les Constitutions de la France p75) il s’agit du « plus grand massacre civil du XIX » (20 000 à 30 000

qu’en 1876 et 1877 une crise politique majeure éclata entre le Président monarchiste Mac-Mahon et la toute nouvelle Chambre des Députés élue en 1876, majoritairement républicaine. Mac-Mahon finit par dissoudre la Chambre des Députés avec l’aval d’un Sénat monarchiste et provoque une crise dont la solution ne peut être qu’élective. C’est ainsi que les républicains débutent de grandes campagnes et remportent la majorité avec néanmoins un recul par rapport aux précédentes élections. Mac-Mahon est obligé

gouvernement prend le nom de gouvernement provisoire de la défense nationale et il est composé de personnalité connu, parmi eux Gambetta, Ferry, Simon... ce gouvernement ne va pas réussir à rétablir la situation militaire, des élections sont prévu d'abord le 16 octobre 1970 mais elles n'ont pas lieu parce qu'il y a une invasion militaire. C'est seulement après que l'armistice ait été signé que les élections peuvent être organisée, elles ont finalement lieu le 8 février 1871 qui porte sur deux question à savoir

République Adolphe Thiers (1797-1877) Durée du mandat du 31 août 1871 au 24 mai 1873, issu du parti centre droit. Patrice de Mac Mahon (1808-1893) Durée du mandat du 24 mai 1873 au 30 janvier 1879, Légitimiste. Jules Grévy (1807-1887) Durée du mandat du 30 janvier 1879 au 2 décembre, Modéré. Sadi Carnot (1837-1894) Durée du mandat du 3 décembre 1887 au 25 juin 1894 (Assassiné), Modéré. Jean Casimir-Perier (1847-1907) Durée du mandat du 27 juin 1894 au 16 janvier 1895 (Démissionne), Modéré

leur résistance durant le siège des prussiens. Le 26 mars, les insurgés élisent un Conseil de la Commune dans lequel se trouvent des républicains modérés, des socialistes et des jacobins. Cependant, la répression les guettent. Entre le 21 et le 28 mai 1871, les communards sont écrasés par les troupes versaillaises. Bien que la République ait perdu cette bataille, elle apparaît comme capable de maintenir l’ordre. L’épisode de la Commune fait renaître chez les français une envie d’une République

Section 2 : L’inéluctable dérive vers le pouvoir personnel (1799-1814) Une fois au pouvoir, Bonaparte va procéder en 2 étapes : D’abord par l’institution du consulat, puis par l’instauration du premier empire. § 1 : Le consulat (13 déc 1799- 18 mai 1804) Le 13 décembre 1799, une nouvelle Constitution voit le jour après avoir été adoptée par referendum. L’ensemble du texte s’inspire essentiellement de 2 formules : « La confiance vient d’en bas, la confiance vient d’en haut », «  Si pour délibérer

Adolphe Thiers est nommé par les Assemblées alors réunies. Succède ensuite à cet homme le maréchal Patrice de Mac Mahon en 1875 pour 7 ans ; il s’agit d’un septennat personnel à l’initiative des monarchistes, en attendant la mort du comte de Chambord, légitime héritier du trône français mais impossible à hisser au pouvoir. La promulgation des 3 lois constitutionnelles (24 et 25 Février et 16 Juillet 1875) marquera la naissance de la IIIe République. Celle-ci durera environ 75 ans avant que le Régime