Lyrisme Dans Adolphe

un! roman! dont! la! structure! ferait! immédiatement! penser! à! celle! d’un! poème!?! Difficile! à! dire,! en! tout! cas! pour! la! tonalité! lyrique.! Mais! la! veine! du! roman! autobiographique,!Oberman!de!Senancour,!René!de!Chateaubriand,!Adolphe!de!Constant,!! Dominique! de! Fromentin! ou! Graziella! de! Lamartine,! se! ressent! de! cette! concentration! sur! l’émergence! en! soi! d’une! voix! qui! s’élève! dans! sa! fragilité! (avant! l’autofiction,! qui! semble!plutôt!procéder!du!contraire

forme). Puis on présente une première caractéristique (par exemple, l’intérêt du romantisme pour les changements sociaux) et on vérifie si le texte la possède et comment il l’exploite; ensuite, on passe à une seconde caractéristique (par exemple, le lyrisme); etc. 2.2.2 Analyse sans dispositif analytique Les analyses sans dispositif analytique précis et explicite sont souvent le fait des approches traditionnelles. Par exemple, on analysera le thème de l’eau chez Anne Hébert sans définir explicitement

d'un article de presse): "Marcel Proust: La Prisonnière", p. 31-37. C'est une attaque virulente, le roman étant désigné comme une "étrange soupe aux choux", qui fait réclamer à Germain "un clystère ou une cuvette". Il y est également question de "lyrisme juif" et d'"esclavage mental". Texte n° 1 A. Thibaudet, in L'Europe nouvelle, 9 février 1924. La Prisonnière, de Marcel Proust. On sait que Marcel Proust a laissé son oeuvre à peu près achevée. Je dis à peu près, car, bien que le dernier

précaire qu'est le nid — paradoxalement, sans doute, mais dans l'élan même de l'imagination — un refuge absolu, nous revenons aux sources de la maison onirique. Notre maison, saisie en sa puissance d'onirisme, est un nid dans le monde. Nous 109 Adolphe SHEDROW, Berceau sans promesses, éd. Seghers, p. 33. Shedrow dit encore : J'ai rêvé d'un nid où les âges ne dormaient plus Gaston Bachelard, La poétique de l’espace. (1957) [1961] 131 y vivrons dans une confiance native si vraiment nous

elle ressembla parfaitement à l’enseigne du Bœuf à la mode. » 219 De même, le restaurant de CADRAN BLEU, restaurant du boulevard du Temple fréquenté par la haute société parisienne : « prends, mon bien aimé ! Prends, Adolphe ! Alfred ! Prends, Eugène ! dira-t-il Adolphe, Alfred ou Eugène ont eu le bon esprit de se sacrifier pour elle. Ce que j’entends par les sacrifices, c’est vendre un vieil habit afin d’aller au Cadran Bleu. »220 Aussi le CAFÉ ANGLAIS, restaurant fameux

avait même soin de faire toujours glisser dans les réclames une phrase poétique sur la fascination de sa personne et la sensibilité de son âme. Un bel organe, un imperturbable aplomb, plus de tempérament que d’intelligence et plus d’emphase que de lyrisme, achevaient de rehausser cette admirable nature de charlatan, où il y avait du coiffeur et du toréador. Dès la première scène, il enthousiasma. Il pressait Lucie dans ses bras, il la quittait, il revenait, il semblait désespéré : il avait des éclats

avait même soin de faire toujours glisser dans les réclames une phrase poétique sur la fascination de sa personne et la sensibilité de son âme. Un bel organe, un imperturbable aplomb, plus de tempérament que d’intelligence et plus d’emphase que de lyrisme, achevaient de rehausser cette admirable nature de charlatan, où il y avait du coiffeur et du toréador. Dès la première scène, il enthousiasma. Il pressait Lucie dans ses bras, il la quittait, il revenait, il semblait désespéré : il avait des éclats

avait même soin de faire toujours glisser dans les réclames une phrase poétique sur la fascination de sa personne et la sensibilité de son âme. Un bel organe, un imperturbable aplomb, plus de tempérament que d'intelligence et plus d'emphase que de lyrisme, achevaient de rehausser cette admirable nature de charlatan, où il y avait du coiffeur et du toréador. Dès la première scène, il enthousiasma. Il pressait Lucie dans ses bras, il la quittait, il revenait, il semblait désespéré : il avait des éclats

même soin de faire toujours glisser dans les réclames une phrase poétique sur la fascination de sa personne et la sensibilité de son âme. Un bel organe, un imperturbable aplomb, plus de tempérament que d’intelligence et plus d’emphase que de lyrisme, achevaient de rehausser cette admirable nature de charlatan, où il y avait du coiffeur et du toréador. Dès la première scène, il enthousiasma. Il pressait Lucie dans ses bras, il la quittait, il revenait, il semblait désespéré : il avait des

pour les spectateurs, invités à se laisser envahir par l’émotion et par le plaisir tragique. Les passions externes, suscitées, sont ainsi le miroir atténué des passions internes, représentées, qui confèrent à la pièce un effet pathétique lié au lyrisme et à l’épanchement. 1 2 Isaac de BENSERADE, La Cléopatre de Benserade, op. cit., v. 1841-1844. Nicolas de MONTREUX, « Cleopatre », op. cit., v. 2691-2696. 188 Mise en scène de la déploration, entre poème dramatique et poème élégiaque