Louise Labé Sonnets 1555

Séquence 1 -Depuis qu'Amour cruel empoisonna Sonnets, 1555 Louise Labé (1524-1566) française Renaissance XVI Humanisme Poésie L'auteur est une femme, ce qui est rare pour l'époque. Sonnet en décasyllabe avec césure en 4/6 ou 6/4. Le sonnet parle des conséquences de l'entrée de l'amour dans la vie de la poétesse. Evoquation contradictoire de l'amour. Représentation de l'amour par un être orgueilleux, narcissique On part donc d'un témoignage personnel pour aboutir à un propos général

souhaite encore point mourir. Mais, quand mes yeux je sentirai tarir, Ma voix cassée, et ma main impuissante, Et mon esprit en ce mortel séjour Ne pouvant plus montrer signe d'amante, Prierai la mort noircir mon plus clair jour. Louise Labé, Sonnets, 1555, Oeuvre poétiques, edition de F.Charpentier Ed. Gallimard.

   +  ?* - ++    -         * -      &   + : Le postulat critique d’ « écriture féminine » est une des clefs d’analyse utilisée pour expliquer les Euvres de Louise Labé. Notre étude propose de remettre en question cette vision en lui substituant une perspective politique et poétique basée sur la cohérence hétérogène de l’ensemble de la production labéenne. Il s’agit pour nous de montrer la manière dont s’y met

partie du corps, qui aura beaucoup de succès. Après son exil, il créera le contre blason, un portrait consacré à une partie du corps jugée disgracieuse. Enfin le fait le plus marquant de Marot sera d'entrevoir le sonnet en France. Inspiré du sonnet italien (ABBA, ABBA, CCD, EED), le sonnet français (ABBA, ABBA, CCD, EDE) va voir le jour. b. La Pléiade et l’école de Lyon Suite à l’exil de Marot, François 1er va chercher de nouveaux poètes. Il va s’entourer des membres de la Pléiade, un groupe de 7 jeunes

enfants qui comptent qui s'y colle La nuit le bruire des colombes sur le toit 1 La plainte des prisons la perle des plongeurs Tout ce qui fait chanter et se taire c'est toi Et c'est toi que je chante avec le vent majeur. Louis Aragon, Amour d'Elsa, 1947. D. Sonnet 1 Ô beaux yeux bruns, ô regards détournés, Ô chauds soupirs, ô larmes épandues1, Ô noires nuits vainement attendues, Ô jours luisants vainement retournés Plainte Dépensées Filets, pièges Rire, sourire Brûler

 Parce que rien ne vaut la vie, Parce que rien ne vaut l'Amour Sommaire - Louis Aragon - Louise Labé - Marceline DESBORDES-VALMORE - Pierre de Marbeuf - Pierre Grolier. - Poétesse inconnu - Pablo Neruda - Tableau d'art Abstrait - Quelques biographies Dans son poème, Aragon met l'accent sur des aspects négatifs et positifs de l'amour, en disant que le véritable amour n'existe pas sans tristesse et douleur. Aragon fait quelques allusions à la guerre

l’humanisme. Sonnet appartenant aux Antiquités de Rome . Le titre complet de ce recueil de vers est : Livre des Antiquités de Rome contenant une générale description de sa grandeur et une déploration de sa ruine. Ce thème typique de l’Humanisme a déjà été visité par les Italiens Pétrarque (14ème siècle) et Castiglione (15ème siècle). De plus, la forme choisie, un enchaînement de sonnets, est également italienne. La destinée exceptionnelle de Rome fait l’objet de méditation en trente trois sonnets dont les

initialement le paratexte : L’auteur est une femme appartenant au XVI° (1555). Le texte est annoncé comme un sonnet, une forme poétique fixe donc. On peut déduire de ce paratexte que le texte appartient à la Renaissance (Ecole Lyonnaise) et qu’il émane d’une femme d’exception dans la mesure où les auteurs de sexe féminin sont encore rares à cette époque. Cf. doc annexe sur Louise Labé, l’Ecole Lyonnaise et le sonnet. Face à un texte il convient de se poser certaines questions préalables

passions qui animent le cœur humain. Ce sont avant tout les grandes préoccupations humaines : ➢ L’amour qui peut être vécu avec douceur ou passion. Il peut être heureux ou malheureux, comblé ou déçu. (Cf. « Je vis, je meurs… », Sonnets, 1555, Louise LABÉ, « Vieille chanson du jeune temps », Les Contemplations, 1856, Victor HUGO, « Parfum exotique », Les fleurs du mal, Charles BAUDELAIRE, « Mon rêve familier », Poèmes saturniens, 1866, Paul VERLAINE, « La courbe de tes yeux… », Capitale de

passant par l’Angleterre nous découvrirons les diamants de musique d’Henri VIII compositeur, les vers de Marie Stuart, reine de France, reine d’Ecosse et admiratrice du poète, mais aussi ceux de ces femmes inspirées que sont Pernette du Guillet et Louise Labé. La danse sera une nouvelle fois au rendez-vous, Pavane, Gaillarde et autre bransles d’Ecosses feront scintiller les costumes aux étoffes luxueuses. Un véritable bouquet de printemps, placé sous le signe de l’amour. Programme 1 « Doulce mémoire