Commentaire
L’auteur est une femme appartenant au XVI° (1555). Le texte est annoncé comme un sonnet, une forme poétique fixe donc.
On peut déduire de ce paratexte que le texte appartient à la Renaissance (Ecole Lyonnaise) et qu’il émane d’une femme d’exception dans la mesure où les auteurs de sexe féminin sont encore rares à cette époque.
Cf. doc annexe sur Louise Labé, l’Ecole Lyonnaise et le sonnet.
Face à un texte il convient de se poser certaines questions préalables : qui est l’auteur ? à quel mouvement appartient-il ? Quel est le genre du texte ? Sa date de composition ?
Ici nous nous trouvons devant un texte appartenant au genre poétique (typographie, rimes…). Le paratexte nous renseigne sur la forme poétique : un sonnet composé donc de 4 strophes (groupement de vers séparé des autres par un blanc typographique et qui constituent généralement une unité sémantique et/ ou syntaxique). Ces strophes sont des quatrains (groupe de quatre vers) et des tercets (groupes de 3 vers). Les vers sont des décasyllabes.
Rappel sur les rimes :
- rimes plates ou suivies : aa/bb
- rimes embrassées : abba
- rimes croisées : ababa
Il convient ensuite de procéder à une première lecture et de s’interroger sur le titre, lorsqu’il y en a un.
Le thème dominant est l’amour et on peut constater la présence de la 1ère personne. On peut donc parler de registre lyrique. Attention le JE n’est pas forcément le poète (pas autobiographie).
Qu’est-ce qu’un registre ? Le registre est l’effet recherché par l’auteur et les moyens mis en œuvre pour y parvenir (ex s’il s’agit de condamner une idée ou un fait de société je peux dénoncer à l’aide du registre polémique, je peux chercher à faire rire et recourir au registre comique, je peux me moquer avec le registre satirique…).
Qu’est-ce que le registre lyrique ? C’est le registre utilisé pour l’expression des sentiments, souvent à la 1ère personne. L’auteur cherche à faire partager