Loin Des Yeux Loin Du Coeur

qu'en vos yeux je pris Sur-le-champ vous vous aperçûtes Ah ! Fallait-il que vous me plussiez Qu'ingénument je vous le dise Qu'avec orgueil vous vous tussiez Fallait-il que je vous aimasse Que vous me désespérassiez Et qu'enfin je m'opiniâtrasse Et que je vous idolâtrasse Pour que vous m'assassinassiez Jean MAROT, XV siècle A tout jamais, d'un amour immuable, La veuil servir, comme la plus notable Qui soit vivant, et du plus beau maintien. La raison est : car son coeur et le mien

 Mon mal vient de plus loin à peine au fils d'Egée Quand je me suis mariée , c'est la que j'ai compris que mon coeur était scellé Au début j'me disais : "Amour donne moi ta force et cette force me sauvera " et il m'a aidé! Mon repos fut de courte duré quand un homme par sa beauté me fit chavirée. Je ne pouvais le regarder sans balbutier et faire pleins de gestes nerveux insensés, A peine l'eu-je regarder dans les yeux que mon coeur me souffla à l'oreille: "Laisse tomber t'es foutu ..J'te

Dans cette anthologie, j’ai regroupé des poèmes très forts comme La Musique, un poème où Baudelaire décrit avec justesse les sentiments d’un homme qui navigue vis-à-vis de la mer, à la fois tendres et admiratifs. L'eau est le reflet de l'homme, de son cœur, de son âme. On le retrouve dans L’homme et la mer où Charles Baudelaire s’adresse à l’homme comme un interlocuteur, et l’interpelle directement, ce qui lui permet de le rendre vivant et de nous mettre face à la mer. Mœsta et errabunda, sous la forme

Loin des yeux, loin du cœur? Ah! Quel latin affreux! Il empêcherait de s'unir deux amoureux À cause d'un trajet trop long pour qu'ils se voient Tous les jours? Et alors? Vous me voyez sans voix! Loin des yeux loin du cœur! O toi maudit proverbe Qui fais mes maux de tête et me donne la gerbe Retires-toi la-bas, oui, repars chez les tiens! Retournes chez les fous a qui tu appartiens! Ces philosophes-la n'ont pas saisi la chose: L'amour est sentiment que jamais ne propose En discours un

mi-penchée  Dessus le coude droit, fermant sa belle bouche  Et ses yeux, dans lesquels l'archer Amour se couche,  Ayant toujours la flèche à la corde encochée : Sa tête, en ce beau mois, sans plus, était couverte  D'un riche escoffion (1) ouvré de soie verte,  Où les Grâces venaient à l'envie se nicher ; Puis, en ses beaux cheveux, choisissaient leur demeure.  J'en ai tel souvenir que je voudrais qu'à l'heure  Mon cœur pour n'y penser plus devenu rocher. 1. Escoffion est une coiffe

voyageur À La Comète de 1861 Bel astre voyageur, hôte qui nous arrives Des profondeurs du ciel et qu’on n’attendait pas, Où vas-tu ? Quel dessein pousse vers nous tes pas ? Toi qui vogues au large en cette mer sans rives, Sur ta route, aussi loin que ton regard atteint, N’as-tu vu comme ici que douleurs et misères ? Dans ces mondes épars, dis ! avons-nous des frères ? T’ont-ils chargé pour nous de leur salut lointain ? Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre L’homme aura disparu

muraille  En escarmouche, en garde, en assaut, en bataille  Pour acheter un nom qu'on surnomme l'honneur. Mais moi, je veux mourir sur tes lèvres, maîtresse,  C'est ma gloire, mon heure, mon trésor, ma richesse,  Car j'ai logé ma vie en ta bouche, mon cœur. * Escarlatin : Étoffe. * Pelisson : Vêtement de dessous.   Rémy Belleau. Tamara de Lempicka - Adam et Eve Affiche d'art d'après une toile de 1932 Éloge de l'amour. Tout l'Univers obéit à l'Amour ;  Belle Psyché, soumettez-lui votre

Si tu veux nous nous aimerons avec tes lèvres sans le dire. Dans tes yeux une larme, sur tes lèvres un sourire, pourquoi tant d'hypocrisie pour me dire que tout est fini? Pourtant sans droit à ton égard, j'ai peur de l'instant où tu ne seras plus là, si j’osais, je te demanderais de rester prés de moi. Pour se plaire, il faut se ressembler beaucoup afin de s’entendre et différer un peu afin a d'avoir a se comprendre. Le soleil m'a dit que s'il brillait le jour c'est pour que ses rayons

Emmanuelle J'ai fait de plus loin que moi un voyage abracadabrant il y a longtemps que je ne m'étais pas revu me voici en moi comme un homme dans une maison qui s'est faite en son absence je te salue, silence je ne suis pas revenu pour revenir je suis arrivé à ce qui commence Gaston Miron (L'Homme Rapaillé, Montréal, l'Hexagone, 1994) http://www.feelingsurfer.net/garp/poesie/Miron.HommeRapaille.html Ma désolée sereine Ma désolée sereine ma barricadée lointaine ma poésie les yeux brûlés tous les matins

seulement de m'aimer et le coup sera fatal. Mon cœur peut s'arrêter de battre mais pas de t'aimer. Tu es tout pour moi et puisque ma vie n'est faite que pour toi alors ma vie ne vaut rien si tu n'es pas là. Tu m'as demandé de choisir entre ma vie et toi, j'ai répondu ma vie, et t'es parti sans savoir que ma vie c'était toi. J'aime tes yeux mais je préfère les miens car sans les miens je ne pourrais pas voir les tiens. "Loin des yeux, loin du coeur" ce proverbe est bien menteur, car malgré la