Locomotive Diesel

conduisant les héros à New York menace de s’écrouler. Que faire ? La locomotive siffla vigoureusement. Le mécanicien, renversant la vapeur, ramena son train en arrière pendant près d'un mille, reculant comme un sauteur qui veut prendre son élan. Puis, à un second coup de sifflet, la marche en avant recommença : elle s'accéléra ; bientôt la vitesse devint effroyable ; on n'entendait plus qu'un seul hennissement sortant de la locomotive ; les pistons battaient vingt coups à la seconde ; les essieux des

la Lison, une locomotive. Zola nous présente d’une façon réaliste la généralisation de la machine à vapeur au 19e siècle, qui entrainera un bouleversement dans l’essor industriel de la plupart des pays. Pour montrer que la personnification de la Lison est flagrante, nous verrons tout d’abord les caractéristiques humaines attribuée à la Lison, puis en second plan, la déchéance jusqu’à la mort de la locomotive démontré. Dans cet extrait, la comparaison entre la locomotive et un cheval se

des entretoises. La file de rails est franchie grâce à un coeur d'aiguille. Le coeur est lui-même appuyé par des contre-rails destinés à empêcher le boudin de la roue de prendre la mauvaise direction. | Aide |   |      Jadis, il y avait deux agents sur les locomotives électriques, un mécanicien et un aide-mécanicien. Maintenant, on a supprimé l'aide. | Alimentation de secours |   |      Possibilité de réalimentation en secours des caténaires par une autre source que celle habituelle. | Alimentation secourue

sauvage, dotée d'une force d'homme, qui repousse toutes les avances de ses soupirants, mais finit par tomber amoureuse de Lantier qui n'aime que sa locomotive. Au moment de la posséder, Jacques est en proie à une pulsion meurtrière et s'enfuit pour ne pas la tuer. Terrifié à l'idée d'assassiner sa cousine, il choisit de s'éloigner d'elle. Un jour où la locomotive est bloquée par la neige, les passagers du train se réfugient chez Flore, qui découvre que Lantier a une maîtresse, Séverine Roubaud. Rongée par

Angleterre après cette affaire. Il meurt d'une asphyxie due à un système de chauffage défectueux, peut d'origine criminelle. résumé: Cette extrait raconte le moment où la locomotive déraille. Plan Problématique: Dans quel mesure cette extrait est pathétique ? Personnification de la locomotive Identité de la locomotive: « Lison » *3 Anatomie distincte: Cl de l'anatomie Sentiments éprouvé par la machine: Cri, râle, agonisante ... Sentiments, témoins et victimes Témoins (Tétanisés

contenir ; D’ailleurs ces plaines et les éléments qui les composent » s’engouffrent dans le tourbillon cruel » : on pense bien sûr au tourbillon d’air créé par la vitesse du train mais on peut aussi penser au tourbillon de fumée qui s’échappe de la locomotive. Ce tourbillon est qualifié de cruel, peut-être parce que rien ne peut l’arrêter. La vitesse du train et la perspective du paysage vite entrevu par la portière est renforcé par la présence d’éléments verticaux : les poteaux du télégraphe. Ils

société industrielle s'est au contraire efforcée d'adapter son environnement à son mode de vie qu'elle ne peut espérer survivre. Selon eux, la démarche réformiste du développement durable n'est pas assez radicale: Il ne suffit pas de ralentir la locomotive, de freiner ou même de stopper; il faut descendre et prendre un autre train dans la direction opposée. Or un telle réorientation massive de l'appareil de production et des modes de consommation nécessite un effort colossal d'investissement. Un

adieux à la vieille, elle entra dans la salle d'attente, et Morin la suivit ; puis elle passa sur le quai, et Morin la suivit encore ; puis elle monta dans un wagon vide, et Morin la suivit toujours. Il y avait peu de voyageurs pour l'express. La locomotive siffla ; le train partit. Ils étaient seuls. Morin la dévorait des yeux. Elle semblait avoir dix-neuf à vingt ans ; elle était blonde, grande, d'allure hardie. Elle roula autour de ses jambes une couverture de voyage, et s'étendit sur les banquettes

Dans son roman La Bête humaine (1890), Zola met en scène Jacques Lantier, mécanicien de la locomotive La Lison. Porteur d’une « fêlure héréditaire », la pulsion sexuelle s’accompagne toujours chez lui d’une pulsion meurtrière. Ainsi assassinera-t-il sa maîtresse, Séverine. A la fin du roman, il devient l’amant de la maîtresse de son chauffeur Pecqueux. Celui-ci l’attaque dans l’habitacle de la locomotive. Les deux hommes tombent sur la voie et sont déchiquetés par le train qui, lancé à grande vitesse

significatifs. Il évoque ainsi les deux gares Paris Saint-Lazare et Le Havre, la vie des dépôts ferroviaires, la technique de la locomotive, sa progression tout au long du parcours, le monde vu du train, le train vu de la voie, les tunnels (l’un entre Barantin et Malaunay où se situent les drames du roman et l’autre...). Zola lui-même a accompagné un chauffeur de locomotive sur le trajet de Paris à Mantes. Le chemin de fer n’est pas qu’un décor, il est toujours associé aux points de vue des personnages