Limites De La Décentralisation

Néanmoins, ce n’est que l’image apparente que l’on s’imagine. Derrière cette « utopie », on retrouve le visage d’une France partagée entre deux idéaux politiques. Lors de la Révolution Française, les Girondins favorisaient considérablement la décentralisation. Pourtant, ce sont bien les Jacobins qui emportent la bataille. Partisans de la centralisation, ils participent à une « épuration du fédéralisme » en France. Depuis lors, cette centralisation se développe et s’intensifie. C’est ici que l’exécution

Jusqu’où peut aller la décentralisation ? Pierre MAUROY écrivait en 1977 : "La décentralisation est aujourd'hui le meilleur moyen de réaliser et d'accentuer la démocratie. Elle est, pour tous, la possibilité d'accéder à la responsabilité et à la liberté [...] La décentralisation sera au cœur de l'expérience du gouvernement de la gauche [...] La République se sera enfin libérée de la monarchie". La tradition jacobine française consiste en effet en un centralisme appuyé : les décisions sont prises

niveau de la construction de l’Europe. Mais il existe des problèmes qui sont propres aux états. Ainsi on remarque que plusieurs états sont « morcelés » et ainsi peuvent mieux contrôler le territoire. Ce morcelage résulte souvent d’un désir de décentralisation du pouvoir consistant à donner aux agents locaux les pouvoirs du chef de l’état créant ainsi à plus ou moindre mesure des pseudo autonomies. On parle aussi souvent d’unité de l’état autour de l’histoire, des lois, de la religion etc… dès lors

responsabilités professionnelles et sociales ». L’article premier de la constitution de 1958 admet le processus de décentralisation. La décentralisation peut se définir comme : « un transfert des compétences administratives au profit d'autres personnes publiques tel que les collectivités territoriales.». Il est important de distinguer la décentralisation de la déconcentration, en effet la décentralisation est un transfert de pouvoir de l’état vers une personne morale alors que la déconcentration est un transfert

Tunis : Tunisie (2003)" LA DECENTRALISATION DES PROCESSUS STRATEGIQUES : PROPOSITION D’UN CADRE D’ANALYSE * * * Christophe Torset Docteur en Sciences de Gestion Laboratoire CREPA Université Paris IX – Dauphine Place du Maréchal de Lattre de Tassigny 75 775 Paris cedex 16 Tel. : 06 80 41 28 07 E-mail : ctorset@aol.com halshs-00469451, version 1 - 1 Apr 2010 Résumé : La littérature sur les processus stratégiques utilise fréquemment la notion de décentralisation. Pourtant, celle-ci n’est pas

juridique de l’Etat, c’est-à-dire sa forme, répond toujours aux critères de la catégorie à laquelle il appartient. Ainsi, pour cibler notre propos, il nous faut souligner que dans le cadre des Etats Unitaires dits décentralisés, ce phénomène de décentralisation peut apparaître extrêmement différent d’un Etat à l’autre, plus ou moins puissant, au point même de se demander, parfois, s’il s’agit bien toujours d’un Etat unitaire, comme le montre l’exemple de l’Etat régional. On soulève, dès lors, un paradoxe

trop forte de centralisation entrainent vers une décentralisation. Mais cette décentralisation ne doit pas être excessive. Les valeurs Jacobines garantissent l’unité du pays car un excès de décentralisation peut être pire que la centralisation. Pendant presque 2 siècles la France était sur le principe de l’état unitaire centralisé (I), mais les risques de la dérive du système la entrainée depuis Charles de Gaulle vers des évolutions de décentralisation (ll). l- LE PRINCIPE DE L’ETAT UNITAIRE CENTRALISE

Au passé, on avait des rois qui étaient les chefs de tout, l´autorité éternelle avec le pouvoir illimité. Ceux qui organisaient le monde entier de leurs palais, de la position supérieure. On reconnaissait des couches sociales détérminées, les limites étaient donnés. Avec le temps la société devient de plus en plus diverse et avec cette diversité des modes de vies, des possibilités de travail, des réligions, des avis politiques, on ne peut plus diviser toute la population en 3 couches sociales

En France, l’organisation administrative regroupe trois parties : la centralisation, la déconcentration et enfin la décentralisation. Ainsi, nous pouvons nous demander est-ce-que la décentralisation a des effets positifs, et est-ce qu’elle répond bien aux besoins de la population ? Nous y répondrons par le plan suivant : l’évolution de l’organisation administrative, la décentralisation et les besoins de la population, les réformes des politiques publiques au sein de l’organisation administrative.

TD 6 : la décentralisation « La décentralisation peut-être fonctionnelle ou territoriale » (Bernard Chantebout, Droit constitutionnel et science politique). La décentralisation fonctionnelle, c’est reconnaître une autonomie à certains services publics, leur permettant de faire participer les administrés à leur gestion. La décentralisation territoriale, c’est reconnaître une autonomie aux circonscriptions administratives de l’Etat, celle-ci deviendront alors des collectivités territoriales qui