Les êtres Particuliers Intelligents Peuvent Avoir Des Lois

PARTIE(1) LIVRE PREMIER. DES LOIS EN GÉNÉRAL CHAPITRE PREMIER. DES LOIS DANS LE RAPPORT QU’ELLES ONT AVEC LES DIVERS ÊTRES. Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses(2) et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois ; la Divinité(3) a ses lois ; le monde matériel a ses lois ; les intelligences supérieures à l’homme ont leurs lois ; les bêtes ont leurs lois ; l’homme à ses lois. Ceux qui ont dit qu’une fatalité

juste d’obéir aux lois de son pays ? Introduction La justice étymologiquement renvoie à la notion du droit, puisque Jus en latin signifie le droit. Il semble donc que le critère essentiel pour juger du juste et de l’injuste ce soit les règles du droit, et par conséquent les lois. Etre juste consiste à respecter les lois, et c’est ainsi qu’on considère habituellement les choses. Cependant cela suffit-il ? Est-ce seulement par l’obéissance aux lois établies qu’on appelle aussi lois positives, qu’on

idéaliste. On peut s’en étonner puisque l’on sait que l’approche de l’auteur de l’Esprit des lois est considérée habituellement comme « positiviste », donc diamétralement opposée à celle d’un Platon ou d’un moraliste idéaliste (tel que Kant, par exemple). On se demandera donc si le platonisme de Montesquieu est avéré, et s’il est cohérent avec l’approche plus généralement empiriste de l’auteur l’Esprit des lois. Il faudra également répondre aux objections des philosophes empiristes, ou même relativistes

intellectuelles équivalentes ou comparables à celles de l'Homme. Toutefois, jusqu'à présent, aucun système informatique n'a atteint ce but. Nous considérons donc tout système informatique ayant des capacités proches de celles de l'Homme comme pseudo-intelligent. Des voix s'élèvent dans les différentes communautés, tant scientifiques que sociales, pour applaudir ou dénoncer l'intelligence artificielle. En effet, certaines la perçoivent comme un danger potentiel pour l'Humanité tandis que d'autres l'imaginent

émergence et de leur évolution au cours de l’histoire des espèces fragilisent la barrière ou la frontière infranchissable que certains philosophes avaient érigée entre l’homme et l’animal. Faut-il accepter sans réflexion ce nouveau paradigme et après avoir cru à la discontinuité croire à la continuité entre l’homme et les autres espèces animales ? La raison critique interdit d’avoir des opinions, peu importe qu’elles soient anciennes ou nouvelles, ce n’est pas une querelle entre les anciens et les

d’effectuer des calculs arithmétiques simples. Trois siècles plus tard, un autre mathématicien, Allan Turing s’inspirant de l’ingéniosité de Pascal crée le premier calculateur programmable, qui est considéré comme « l’ancêtre » de l’ordinateur actuel. Après avoir inventer et développer le concept de programmation, il crée également la machine de Turing, qui est un modèle de fonctionnement des ordinateurs. C’est le premier à formaliser le principe de l'intelligence artificielle, en effet il crée en 1950 le test

cœur-même de cette doctrine. L’ontologie est la théorie de la substance (relatif à tout ce qui existe, il n’existe que des substances). Pour Aristote, ces substances sont des réalités complexes : -       Matière et forme : la matière est un élément particulier et la forme est tout ce qui est universel. Entre alors la conception d’hylémorphisme (=doctrine ontologique qui attribue à l'Être une forme et une matière) -       Puissance et acte : la puissance est le potentiel (en devenir) et l’acte est l’actuel

nature | |OU | |des lois du monde physique | |et du monde moral

Apollon) soy-mesme se cognoistre : Celuy qui se cognoist est seul maistre de soy, Et sans avoir Royaume il est vrayment un Roy…. » L’humanisme contrairement aux écritures bibliques qui nous disent que l’Homme est à l’image de Dieu, considère que l’Homme est conçu en parfaite harmonie avec la Nature, car il est fait à son image. L’homme est un abrégé du Tout. D’après Thomas d’Aquin l'homme, animal intelligent, a pour caractère propre de devoir être perfectionné par l'éducation. Il ne mène une vie

plus perfides, les hommes s'enlisent dans l'égoïsme et l'indifférence. Ils tournent le dos à la Lumière; ce sont de malheureux profanes, qui vivent au jour le jour; qui n'ont que des activités animales (manger, boire, coïter) et disparaissent sans avoir rien compris au sens de la vie et au destin de leur âme, dont ils ignorent jusqu'à l'existence. Ce sont les doctrines déprimantes du matérialisme et de l'athéisme qui causent ces ravages universels et le désordre des sociétés humaines. Logiquement