Les Tentations Baudelaire

dans la vallée) Mais par dessus tout, la mélancolie est le signe distinctif de l'artiste : c'est déjà le spleen (cf. plus tard Baudelaire) sans cause précise, état morbide où l'on ne se supporte plus, où la solitude est un enfer, où la conscience du temps qui passe et le malheur de l'homme, la cruauté de la nature accablent l'esprit, et lui inspirent des tentations de révoltes politiques ou de suicide, à moins qu'il ne sombre dans la folie. Ce mal est le mal de l'homme, sa condition, et cette

La poésie lyrique est l’intermédiaire entre le cri et le chant : « Le lyrisme est le développement d’une exclamation. » (Valéry). Le !" temps et le lieu du lyrisme • Le temps : regard nostalgique et mélancolique vers un passé irréversible, tentation de l’anticipation de l’avenir, le lyrisme est un présent déchiré par le temps et qui enchante l’éphémère. • Le lieu : par le langage, le lyrisme ouvre le lieu clos sur l’infini à travers la rêverie et la métaphore : promontoire hugolien, maison roulante

des poètes qu’il a baptisés « poètes maudits ». Il y nommait Tristan Corbière, Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé, Marceline Desbordes-Valmore, Auguste de Villiers de L’Isle-Adam et lui-même. Par la suite, la tradition littéraire a ajouté Nerval, Baudelaire et Lautréamont. « Pourquoi ces poètes sont-ils maudits ? Parce qu’ils trouvent leur vie tragique : ils ont vécu une enfance malheureuse, ils manquent d’argent dans leur vie d’adulte, et n’ont pas une santé particulièrement florissante. Leur vie

dtaille).26Lecture dune image.27Activits orales lecture diction dun pome..29Langue le registre pathtique .31Production crite Rsum.33valuation formative I.36Squence de la posie (squence dtaille).37Lecture mthodique Linvitation au voyage de Charles Baudelaire.38Activits orales le prix de la libert.40Langue la versification .42Production crite Produire un pome.46valuation de la posie.48Rfrenciel des valeurs.49Annexe54 MODULE 1 2me ANNEE DU BACCALAUREAT LE CONTE PHOLOSOPHIQUE CANDIDE (1759) DE VOLTAIRE

 Au lecteur est issue du recueil Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. Baudelaire un poète symboliste du XIXème siècle. Au Lecteur est le poème liminaire du recueil Les Fleurs du Mal, placé hors numérotation, il a été placé en tête dans toutes les éditions. Il a donc une importance majeure : il présente et ouvre le recueil. Il montre l’esthétique moderne de Baudelaire qui associe le Beau et le Mal. Au Lecteur est un portrait de la condition humaine. Ce poème aborde des thèmes qui seront récurrents

Situation du passage Le poème se trouve dans la partie de spleen et idéal. Le spleen est l’état d’angoisse et de parano dans lequel se trouve l’auteur pour différentes causes. Une des cause est la déception face à l’idéal justement (l’idéal de Baudelaire est la perfection de la beauté, en référence à Platon, et au divinité, en référence au christianisme). D’autre cause secondaire sont le manque d’argent, et la douleur physique. Le poème commence dans un spleen et finit en Idéal. Le poème précédent

Alicia PALOMBO T.L Devoir Maison sur Gustave Flaubert : 1- A quel âge Flaubert sera-t-il connu ? Flaubert sera connu à ses 36 ans, d’où le surnom donné par Baudelaire, d’écrivain « retardataire ». En effet, des écrivains comme Hugo ou Musset ont été connu bien avant. Néanmoins, il demeure deux chefs-d’œuvre de ses jeunes années, Novembre, écrit lorsqu’il avait 20 ans et Mémoires d’un fou, lors de ses 17 ans. 2- Qu’écrit le jeune Flaubert adolescent qui a connu des tragédies sérieuses :

L’identité féminine dans l’Œuvre de Charles Baudelaire Par Paul Savouré, étudiant, né en 1992 Sous la direction de Madame Lesain-Bardiot professeur de littérature à l’Institut Albert-le-Grand Sommaire : Introduction 3 I- La femme ou l’incarnation du mal 6 A- La femme et la chute B- L’incarnation du mal C- Baudelaire et le dandysme 6 9 13 II- La femme idéale A- L’idéal B- La mère C- Les veuves et les vieilles femmes III- La sœur A- Le muse familière B- Le Lesbos C- L’incarnation de la sœur

en m'échappant à moi qui cours. (…) » L’écrivain se sert donc de l’Ailleurs, territoire volontairement demeuré inconnu pour mieux rêver et faire rêver son lecteur. En allant un peu plus loin, on peut se demander s’il n’y aurait pas alors la tentation pour certains écrivains d’offrir aux lecteurs les thèmes et les « images » qu’ils attendent, perpétuant ainsi les clichés sur l’Ailleurs. Le parfum ne serait-il pas particulièrement un « matériau » propice au développement de ces clichés ? Il

Flaubert et Taine Il existe un point de contact entre Flaubert et Taine, plus important que leur correspondance et que leurs rencontres aux dîners Magny : il s’agit d’un désir, d’une tendance qui inspire, en dépit de leurs différences, Stendhal, Baudelaire, Flaubert et Taine. C’est la poétique du dépouillement ou l’idéal de l’âpreté. Voilà ce que j’essayais de dire dans une conférence à Genève le jour où je fis la connaissance de Guglielmo Gorni, en décembre 1994. Stendhal sait depuis longtemps qu’il