Les Stances De Rodrigue

seigneur castillan du Moyen Âge. (p.64) Argument du Cid : Rodrigue et Chimène s’aiment ; cependant don Gomès, le père de Chimène, gifle don Diègue, le père de Rodrigue, qui a obtenu le poste convoité de précepteur du prince. Don Diègue demande à son fils de venger cet affront en provoquant en duel don Gomès. Resté seul, le jeune homme exprime son désespoir dans un monologue sous forme de stances. (p.64) Voici le début des stances de Rodrigue : « Percé jusques au fond du cœur /D’une atteinte imprévue

par lui, nous assistons à un déballage interne impossible dans la vraie vie. Les monologues de Phèdre, chez Racine sont célèbres pour exposer le personnage dans une attitude de reproches adressés aux dieux et au destin. Les stances du Cid de Corneille, dans lesquelles Don Rodrigue se livre à une délibération entre devoir et amour, offrent au spectateur un instantané psychologique précieux : le fameux dilemme cornélien. Et lorsqu’un personnage comme Dubois-Dupont chez Tardieu s’adresse au public en le

observe une révolution de la parole autour de la trahison. L’expression de la douleur, le désir de vengeance et un registre proche de la tragédie. Le vers 1311 rappel le cid de corneille, au début de la scène 6 de l’Acte I, la première stance (=strophe) de Rodrigue. Enfin, la versification renforce l’aspect rhétorique de la tirade. Conclusion : Le langage des mots donne des informations sur les manières de jouer la scène (on a parlé de didascalies internes). On peu jouer un jeu tout en

Hamburger, dans son livre Logique des genres littéraires (1977)10, distingue de l'énonciation réelle et de l'énonciation fictive. Cette dernière se repère dans les romans ( Belle du seigneur, Albert Cohen) ou au théâtre avec des personnages comme Rodrigue (Stances, Le Cid, Pierre Corneille), Hernani (Victor Hugo), Perdican (On ne badine pas avec l'amour, Musset) ou Cyrano de Bergerac (Edmond Rostand) qui dévoilent les mouvements de leur âme. Reste que le lyrisme, dans sa complexité, est une des orientations

monologue intérieur extériorisé » ( formule de Pierre Larthomas) : faire connaître les pensées, les intentions et les sentiments d’unpersonnage. Fonction explicitante : explicite l’intériorité du personnage. Le monogue de Titus, comme les stances de Rodrigue dans le Cid, est le lieu d’un conflit intérieur qui aboutit à une prise de décision. ( dilemme) Pour Racine, il s’agit de rendre le dilemme le plus éloquent possible et le plus efficace pour l’action, en ancrant le discours dans l’enchaînement

dévoiler le personnage, d’entrer dans sa vérité et ses sentiments les plus profonds. Les alexandrins sont ici respectés, mais aussi déstructurés par le rythme saccadé que l’auteur imprime tout au long de l’extrait. Nous sommes loin des stances très organisées de Rodrigue dans son monologue délibératif. Le « cid » doutait, voulait mourir, mais s’exprimait dans des strophes parfaitement structurées et symétriques. Ici, la confusion des vers est à l’image de ce que ressent R.B. L’esthétique a changé, nous

Hamburger, dans son livre Logique des genres littéraires (1977)10, distingue de l'énonciation réelle et de l'énonciation fictive. Cette dernière se repère dans les romans ( Belle du seigneur, Albert Cohen - ) ou au théâtre avec des personnages comme Rodrigue (Stances – Le Cid, Pierre Corneille), Hernani (Victor Hugo), Perdican (On ne badine pas avec l'amour, Musset) ou Cyrano de Bergerac (Edmond Rostand) qui dévoilent les mouvements de leur âme. Reste que le lyrisme, dans sa complexité, est une des orientations

et s’exprime, il s’agit d’un monologue. Celui-ci a pour fonction l’information du spectateur et l’introspection du personnage qui fait le point avec lui-même comme Figaro (Le Mariage de Figaro, acte III, scène 5) et parfois délibère comme Rodrigue dans les stances du Cid (acte I, scène 6). Le chant peut se mêler à la parole comme la danse aux gestes, par exemple dans les comédies-ballets comme Le Malade imaginaire ou encore dans Le Mariage de Figaro, pour ne rien dire des opérettes et des comédies

Hamburger, dans son livre Logique des genres littéraires (1977), distingue de l'énonciation réelle et de l'énonciation fictive. Cette dernière se repère dans les romans ( Belle du seigneur, Albert Cohen - ) ou au théâtre avec des personnages comme Rodrigue (Stances – Le Cid, Pierre Corneille), Hernani (Victor Hugo), Perdican (On ne badine pas avec l'amour, Musset) ou Cyrano de Bergerac (Edmond Rostand) qui dévoilent les mouvements de leur âme. Reste que le lyrisme, dans sa complexité, est une des orientations

et s’exprime, il s’agit d’un monologue. Celui-ci a pour fonction l’information du spectateur et l’introspection du personnage qui fait le point avec lui-même comme Figaro (Le Mariage de Figaro, acte III, scène 5) et parfois délibère comme Rodrigue dans les stances du Cid (acte I, scène 6). Le chant peut se mêler à la parole comme la danse aux gestes, par exemple dans les comédies-ballets comme Le Malade imaginaire ou encore dans Le Mariage de Figaro, pour ne rien dire des opérettes et des comédies