Les Représentations Soignantes De La Douleur

avoir prévenu le patient, je vais préparer mon matériel et appelle l’infirmière avec qui on se rend dans la chambre du patient. Je procède donc à la pose de sonde urinaire selon le protocole, tout se déroule très bien, le patient ne se plaint pas de douleur, 400cc d’urines sont dans la poche. L’infirmière me dit de vider la poche afin de surveiller après vidange de la poche la diurèse de ce patient qui n’était pas très bonne ces derniers temps. Je vais donc chercher ce qu’il me faut dans la salle de

Introduction La situation ici évoque le cas d'une patiente placée en soins palliatifs ; plusieurs données me semblent importantes et suscitent chez moi un questionnement professionnel :Comment soulager ses douleurs, angoisses ? Comment aider la patiente face à sa dyspnée ? Quelle prise en charge effectuer auprès de la famille dans cette situation (difficulté à faire face au diagnostic, réalité qui leur semble « intenable ») ? Que faire face à sa demande de volonté de transplantation, qu'est-ce

Page 1 05/04/2013 - 1 - LE BURN OUT DES SOIGNANTS Parler de la souffrance des soignants, c’est tout d’abord énumérer quelques évidences. « Enumérer », c'est-à-dire additionner des raisons qui font de ce métier un métier à risques. Première évidence : on ne côtoie pas la souffrance, la maladie et la mort d’autrui, à longueur de carrière, sans que cela produise des effets. Deuxième évidence : cette souffrance de l’autre, dont le soignant est le témoin n’est pas sans écho dans l’histoire

Concept de représentation. Nommer les apprentissages, les processus mentaux mis en route. Le concept doit permettre une analyse de la situation et ne doit pas figer le soignant mais l’aider à évoluer par rapport à une situation donnée. NORME DE FONCTIONNEMENT. Le patient refuse son insuline car ne la trouve pas confortable pour lui : le confort est la priorité : mobilisation de relation d’aide, de ressources sociales…Thérapie médicamenteuse. Si une infirmière agit à chaque niveau individuellement

étonnements : Très souvent les patients se plaignent de douleur post-opératoires et demande à être soulagés Lorsqu’ils sont équipés d’une PCA, le comportement soignant concernant la délivrance des antalgiques de la prescription médicale si besoin s’avère variable Le comportement reste quasiment le même à savoir doliprane et Perfalgan, sont presque toujours administrés alors que l’Actiskénan 10mg et rarement suivi du 15mg même si la douleur persiste et que la prescription médicale l’envisage. Difficultés

toutes les étiquettes professionnelles, parce qu’elle a besoin de rencontrer quelqu’un qui la comprenne, l’écoute, l’aide, lui prête attention et intérêt. Or, les personnes âgées meurent mal aujourd’hui, tout d’abord de souffrir, puis d’être seul. La douleur physique relève de l’aspect médical, mais la solitude ne peut être résolue du seul fait d’une injection de morphine, même si celle-ci représente quelquefois la seule alternative possible. Il est donc indispensable que l’esprit des soins palliatifs

ou plusieurs os du crâne, puis en juillet 2011, une suppuration purulente de la cicatrice. Aujoud'hui, Madame L. est considérée comme étant en EVC (état vegétatif chronique) Présentation de la situation : Un matin, je suis avec une aide soignante, je frappe à la porte avant d'entrer dans la chambre de Madame L. pour annoncer ma venue afin de respecter l'intimité de la patiente, représenté par l'espace de sa chambre. Je la regarde, lui sourit, je suis avenante et d'humeur joviale, pour mettre

a accouché 4 jours auparavant par voie basse, sous péridurale, sans complications. Il s’agit de son 3ème et dernier jour d’hospitalisation. Au cours de l’examen clinique, Mme F se plaint de douleurs lombaires ; elle ressent également des contractions. La sage-femme fait une EVA, et la patiente estime sa douleur à 3. Selon le protocole du service, la sage-femme lui donne deux dolipranes, le premier à prendre immédiatement, le deuxième 6h après la première prise. La patiente, que je retourne voir plus

maison de retraite, en tant qu’Agent de Service Hôtelier. Mon rôle se résumait à apporter les repas, entretenir les locaux, les chambres, à participer aux activités et à coucher les personnes âgées. Il m’arrivait quelques fois d’aider les aides soignantes à faire les toilettes, du moins les aider à mobiliser les patients lorsqu’ils étaient dépendants. C’est à partir de cette expérience que j’ai découvert ce soin qui permettait d’avoir un moment privilégié avec le patient, d’avoir un échange privé

FICHE DE LECTURE n°1 DOULEURS ET SOINS INFIRMIERS selon David LE BRETON Tiré de l’article intitulé « RENCONTRE avec David le Breton » de la revue Recherche en soins infirmiers n°53 juin 1998(1) David Le Breton (né le 26 octobre 1953)(2) Anthropologue et sociologue français est professeur à l'Université de Strasbourg, membre de l'Institut universitaire de France et chercheur au laboratoire Cultures et Sociétés en Europe., il est spécialiste des représentations et des mises en jeu du corps