Les Personnages Du Cid

que l'action, chez Corneille, ricoche constamment de la pensée à l'acte, et de l'acte à la pensée. » (Lanson) Les œuvres cornéliennes sont fortement influencées par la pensée jésuite et le stoïcisme. Ces deux courants se retrouvent dans ses personnages, que l'on appelle plus couramment les héros cornéliens. Lanson dit que « l'héroïsme cornélien » met bien en avant la volonté qui est décrite comme « libre », « puissante » et « active ». Il affirme aussi que puisqu'elle est « active », « l'action

Richelieu, de ce recevoir une pension et d’entré dans le petit cercle d’auteurs travaillant sous la protection du cardinal. En 1635 il publie sa première tragédie, « Médée »puis fait représenter l’illusion comique (1636) la même année c’est le triomphe du Cid bientôt suivi d’une querelle de l’académie française : On reproche notamment à la pièce son immoralité et son manque de respect des règles dramatique classique. Suivent Horace (1640), Cinna (1640), Polyeucte (1642), trois pièces inspirées d’un plus

Son ton doit être essentiellement dramatique, pathétique. • Personnages hors du commun. Pas de roturiers, de bourgeois mais des dieux, demi-dieux, empereurs (Cf. Andromaque, Bérénice, Titus…). • Des personnages qui se retrouvent dans des conditions terribles : ex => Corneille, Le Cid : Rodrigue doit choisir entre l’honneur de la famille et l’amour… • Afin de purger efficacement le spectateur, le dramaturge imagine pour ses personnages des situations terribles. • La représentation théâtrale peut

du conflit au théâtre ? Pour commencer, le conflit est un élément essentiel au théâtre, car il est l’essence même du théâtre. Il existe plusieurs types de conflits comme nous le présente le corpus et met en avant la rivalité entre plusieurs personnages unis par des liens de différentes natures. Comme les conflits familiaux qui oppose deux sœurs chez Anouilh, un frère et une sœur chez Koltès. Le « Bon appétit, Messieurs » de Ruy Blas qui critique les « ministres intègres » qui déchirent l’Espagne

film en couleur représente un « flash-back » ; quand un personnage regarde dans des jumelles, du noir encercle l’écran ; la musique sinistre annonce un événement dramatique1 ; etc. Il en va ainsi également de la littérature : au théâtre, un acteur qui fait face à la salle et qui lui dit bien haut un secret n’est entendu que des spectateurs et non des autres personnages sur scène. De la même façon, en poésie, jusqu’à fin XIXe siècle, les personnages s’expriment en vers, ce dont personne n’a l’air de se

représenté à l'oral devant un public. Il est très reconnu et apprécié dans la littérature. Il s'agit donc de spectacles dans lesquels des acteurs, mis dans des circonstances créées par un texte et la vision d'un metteur en scène, incarnent des personnages pour un regard extérieur. L'oeuvre théâtrale est souvent représentée par un texte qui est le fondement principal de l'idée que veut retranscrire l'auteur. Le théâtre est principalement associé au XVIIe siècle, c'est à dire au classicisme. Dorénavant

LE CID Pierre CORNEILLE SOMMAIRE 1. Contexte de l’œuvre 2. Présentation des personnages 3. Résumé de l’œuvre 4. Autour de deux passages de l’oeuvre 5. Place de la pièce dans l’histoire littéraire 1.Contexte de l’œuvre : Pierre CORNEILLE a à peine trente ans lorsque qu’il a écrit le Cid, en 1637 plus précisément alors que la guerre de trente ans entre l’Espagne et la France bat son plein, c’est cet évènement qui va être le point de départ de ce qui va devenir la querelle

littéraires: Le courant littéraire de Molière est le classicisme. La règle des 3 unités (temps, lieu, action) doit être respectée au théâtre, le style doit être noble pour la tragédie (écrite en vers), le style bas étant réservé à la comédie (les personnages sont des bourgeois, des serviteurs ou paysans, ce qui est interdit dans la tragédie). Le classicisme est une réaction à l'exubérance baroque, tant du point de vue du style (préciosité) que de la forme (les règles sont désormais très strictes).

L’affrontement théâtral se traduit en premier lieu par la parole des personnages. Différents types de discours peuvent être employés par un auteur de pièces pour le représenter. Le dialogue est sans doute la forme la plus susceptible de créer une scène de conflit, or le conflit est le moteur de l'action : la parole de combat, le désaccord. Ainsi le conflit joue un rôle décisif sur la suite de l'action. Par exemple dans la pièce Le Cid de Corneille, la querelle entre les pères sert d'élément perturbateur

Introduction : Le théâtre est un des grands genres littéraires. Cet art repose en majorité sur le dialogue qui permet l’échange entre les personnages. En revanche il existe des monologues ancrés dans la majorité des pièces. Ce mot vient du grec « mono » qui signifie seul et « logos » qui veut dire discours, donc étymologiquement le discours qu’un personnage tient seul sur scène. A première vue le monologue semble alors être une forme « anti théâtrale » puisqu’il se fait seul, il n’est pas dialogue