Les Passions Et La Sagesse Alain

Dossier d’information préparé par les enseignants missionnés au Service Educatif d’Equinoxe. DISTRIBUTION Arnolphe, autrement M. de la Souche GILLES PRIVAT Agnès LOLA RICCABONI Horace JOAN MOMPART Chrysalde NICOLAS ROSSIER Georgette RACHEL CATHOUD Alain JEAN-JACQUES CHEP Oronte JEAN-JACQUES CHEP Enrique ROBERT SANDOZ Assistant à la mise en scène ROBERT SANDOZ Scénographie YVES BERNARD Costumes CORALIE SANVOISIN Assistante costumes PEGGY STURM Stagiaire costumes ARMELLE MARBET Son JEAN FARAVEL Lumières

Entre éthique et esthétique du livre… Brigitte Ouvry-Vial [in L’Esthétique du livre, dir. Alain Milon, Marc Perelman, Presses de l’Université Paris X, 2008.] ___________________________________________________________________________ Résumé : Une réflexion sur l'éthicité du geste éditorial et les conditions de possibilité de l'oeuvre livre à partir d'exemples et contre-exemples d'éditions contemporaines (collections ou éditions de textes et Beaux livres). Une analyse détaillée de la poïétique

toujours donner des leçons qu’en recevoir, et on imagine volontiers que ne pas avoir de leçon à prendre est une preuve d’intelligence ou de supériorité. Ce qui rend la plupart des hommes incapables de penser : car penser, « c’est ne pas se complaire » (Alain), et ne pas se complaire, c’est ne pas confondre ce que nous sommes avec ce que nous méritons d’être. En d’autres termes, pour penser, il faut avoir l’idée de ce qui vaut, c'est-à-dire ne pas prendre ce qui est pour ce qui vaut, mais, au contraire

Fraternité tout court, qu'est-ce ? Dans l'Antiquité, la Fraternité était considérée comme le sentiment le plus noble, le plus élevé. Même avant la Sagesse. Contrairement à l'amour, aux affections ou aux obligations morales, la Fraternité s'établit par une décision de volonté personnelle. Contrairement encore, la Fraternité n'inclut aucune passion, aucun sentiment de possession ou de domination. La Fraternité, c'est un souffle heureux qui fouette le cœur autant que la Raison ! Un « souffle » dégagé

DE GESTES On reconnaîtra d’abord le comique né des gestes, des mouvements, des mimiques, explicitement signalés dans les didascalies. Héritage de la commedia dell’arte, il se manifeste à travers le jeu bouffon des deux serviteurs, Georgette et Alain. C’est notamment le cas des bousculades et des coups à l’acte I, scène 2. On note aussi le comique de répétition, comme le chapeau ôté de la tête d’Alain trois fois dans cette scène, ou la répétition du rejet d’Horace à la scène 4 de l’acte IV.

vie marginale et miséreuse, nourrie de deux grands échecs dus à sa maladie osseuse et sa "laideur" presque imaginaire qu'il se complaît à accuser, celui de sa vie sentimentale (il aima non-réciproquement une seule femme, Marcelle), et celui de sa passion pour la mer (il rêvait de devenir marin, comme son père). Sa poésie porte en elle ces deux grandes blessures qui l'amèneront à choisir un style très cynique et incisif, envers lui-même autant qu'envers la vie et le monde qui l'entourent. Rejetant

propre impuissance sur le monde extérieur. Ainsi, il conviendrait de chercher à maîtriser ses désirs et ce qui en dépend, mais aussi à les accorder avec le monde extérieur. Selon Descartes, il vaut mieux « changer ses désirs que l'ordre du monde ». La sagesse stoïcienne nous apprend à accepter ce qui est et ce qui nous anime. Faire le choix de pratiquer des activités choisies par et pour nous, est conseillé par Aristote et démontré dans sa thèse de la vie contemplative. Mieux se connaître permet de

morales : • Ex : Dans La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette, belle héroïne de 16 ans, Mademoiselle de Chartres épouse le prince de Clèves qu'elle estime mais qu'elle n'aime pas. Devenue Mme de Clèves, lors d'un bal, la jeune femme découvre la passion amoureuse sous les traits du Duc de Nemours. Elle se résout alors à une dé marche inédite : s'ouvrir de ses sentiments à son mari et lui demander son aide. Le Prince de Clèves croyant sur un faux rapport que sa femme lui a été infidèle, tombe malade

sentiments sont révélés lorsque le duc dérobe un portrait de la princesse qui, s'en étant rendu compte, préfère le lui laisser. Mais elle décide alors de ne plus paraître à la cour, ce dont s'étonne le prince auquel elle est amenée à faire l'aveu de sa passion pour le duc qui, d'ailleurs, assiste, dissimulé, à cet entretien confidentiel. Le prince de Clèves en meurt, après avoir accablé la jeune femme de reproches qu'elle ne mérite pas, allant jusqu'à déplorer qu'elle se soit confiée à lui, mais révélant

sentiments sont révélés lorsque le duc dérobe un portrait de la princesse qui, s'en étant rendu compte, préfère le lui laisser. Mais elle décide alors de ne plus paraître à la cour, ce dont s'étonne le prince auquel elle est amenée à faire l'aveu de sa passion pour le duc qui, d'ailleurs, assiste, dissimulé, à cet entretien confidentiel. Le prince de Clèves en meurt, après avoir accablé la jeune femme de reproches qu'elle ne mérite pas, allant jusqu'à déplorer qu'elle se soit confiée à lui, mais révélant