Les Mots Nous Trahissent Ils

se trahissent par le langage : il parodie les « langues de bois », les clichés, les stéréotypes et les slogans. Mais le langage, le plus souvent ou dangereux dans l’œuvre de Ionesco, est ici pour la première fois mis en danger. 3 UNE FARCE TRAGIQUE La pièce mélange systématiquement les genres et les registres : la farce, le burlesque, la satire laissent peu à peu la place à la force tragique du destin. 4 LE TRIOMPHE DE LA THEATRALITE Le langage de Rhinocéros n’est pas seulement celui des mots, mais

la fois le divertissement mais aussi la transmission didactique au spectateur d’une morale exemplaire. Le langage théâtral, qu’il soit corporel ou linguistique, est emblématique de ce grossissement. Tout se passe en effet au théâtre comme si les mots devaient nécessairement dire plus que ce qu’ils auraient dû exprimer dans la réalité. Ainsi ce langage typique, singulier, serait comme stéréotypé, conduit d’ailleurs par les didascalies. C’est en ce sens que Pierre Larthomas, dans son ouvrage Le Langage

pavé de la cour. Me voilà arrivé. Le cocher m’ouvre la portière et déplie le marchepied. Je lisse d’une main mes cheveux et ma veste, range dans une poche le présent destiné à mon hôtesse, et sors de la voiture. Je traverse la cour en répétant ces mots : Au revoir. Arrivederci. 7 - Lafon - Flamme éternelle - 140 x 220 - 10/11/2010 - 13 : 12 - page 8 Goodbye. Auf Wiedersehen. Je les ai dits tellement souvent, dans tant de langues – je ne devrais pas avoir besoin d’entraînement. Et pourtant…

puisque c’est la seule femme de cette scène. En effet, la cuisine qui est le premier lieu que Charles Bovary découvre de la ferme devient un prétexte pour nous faire rencontrer le personnage d’Emma. Elle est ainsi présentée à travers les premiers mots de cette scène avec le groupe nominal « une jeune femme » mais Flaubert réussit à garder le mystère de celle-ci en établissant volontairement une ambigüité. Le lecteur ne sait pas que c’est Emma dans ce premier paragraphe. Charles ne le sait pas non

souffre, mais il ne dit mot. Est-ce qu’il ne parlera pas ? » → révèle sa peur de ne pas obtenir les aveux de Dorante + comique )● => Les paroles adressées à Dorante semblent être prononcées par une femme sûre d’elle et inflexible tandis que les mots formulés à part traduisent ses doutes et ses incertitudes.● Araminte évoque alors le « procès douteux » qui l’oppose au Comte “douteux "= adjectif dépréciatif → rappelle que le mariage est une union d’affaires. → Dorante s’exclame, contestant la pertinence

monts Cantabriques et en Asturies. Ces régions ne sont pas les seules à avoir attiré l’attention des artistes paléolithiques ; des sites isolés existent également ailleurs qui ne doivent pas nous faire perdre de vue que les cartes de répartition trahissent bien davantage le travail des préhistoriens que la présence des préhistoriques. La France reste le territoire le plus riche en manifestations artistiques pariétales puisqu’on y recense pas moins de 150 sites. Face à une péninsule ibérique très

1 “Ô haines ô fureurs”, donnent immédiatement la coloration de l’émotion ressentie : la haine. Toute la première tirade est dominée par les phrases exclamatives qui évoquent sa colère, son émotion mal contenue et des phrases interrogatives qui trahissent son incompréhension et le sentiment d’injustice. De même très souvent il utilise le “tu” (v.4- V.5) comme s’il s’adressait à sa mère alors qu’elle n’est pas présente. C’est un peu comme s’il s’en prenait à elle parce qu’il ne peut pas contenir son

soi-même ) du personnage ), dans certaines tournures qui sont comme des clins d’œil adressés à l’illustre prédécesseur Napoléon Ier ( l’antéposition archaïsante de l’adjectif « royal appétit » v.1 ), et dans la façon de jouer subtilement avec le sens des mots, pour mieux mêler hommes et animaux ( l’antre entouré de carnage v.11 ( = Massacre, tuerie ) se transforme en caverne « pleine d’ossements » v.14 ). C- Le récit Le récit, que le complément de temps « un jour » situe dans un passé indéterminé

prostituée. Valmont écris cette lettre 48 sur le dos d’Emilie. Dans cette lettre d’amour, il y a un double jeu de mots, qui illustre parfaitement le libertinage. Ana : Progression du récit : a) La progression du passage: Le premier paragraphe : la passion corporelle, c’est la montée du désir comme on le voit par les expressions : « ivresse » « devient plus forte que moi », ces mots sont à prendre au sens propre puisque il est excité, le désir ne cesse de croitre. L’ellipse entre les deux paragraphes

tiré du recueil Pièces, paru en 1963. L’auteur utilise le langage pour jouer avec le monde. Il cherche à représenter des objets à travers des jeux de mots et va exploiter les caractéristiques de la langue. Ponge parle des objets de manière ludique, par ce qui les caractérise et par notre vision du dit objet. Un lien est ainsi établi entre les mots et les choses. On peut noter le registre métaphorique qu’utilise Ponge pour parler d’un objet banal : le téléphone. L’enjeu du poème est de rendre un objectif