Les Héroïnes Tragiques

Commentaire de Français Andromaque, Acte V, scène 1 Jean Racine, écrivain et poète tragique du XVIIème siècle, est l’auteur de la tragédie Andromaque qui a été écrite en 1667. Dans cette histoire, qui se déroule après la guerre de Troie, les personnages vivent une chaîne amoureuse ce qui entraîne de nombreux bouleversements. En effet, Pyrrhus doit épouser Hermione, mais il s’est épris d’Andromaque : il délaisse donc sa fiancée qui elle, est aimée d’Oreste. Lorsque Hermione apprend les sentiments

de mépris.[footnoteRef:3] » sa mère ayant été violée par un marin anglais à l’âge de seize ans. Très tôt, notre héroïne sera introduite à la sorcellerie et au monde de l’invisible par Man Yaya « (elle) m’apprit les prières, les litanies, les gestes propitiatoires.[footnoteRef:4] ». [3: Ibid. p.13] [4: Ibid. p.23] Tout au long de ses aventures malheureusement tragiques qui s’apparentent bien souvent au voyage qu’entreprit Ulysse dans l’ Iliade est l’Odyssée

Commentaire de Phèdre, Racine, acte I, scène 3, vers 259-316 I) Phèdre, une héroïne tragique 1. Un amour inévitable -adjectifs relevant de la fatalité « tourments inévitables », « incurable amour », « remèdes impuissants » -exclamations de Phèdre contre cette fatalité qui s’abat sur elle « Vaines précautions ! » « O comble de misère ! » « Cruelle destinée » -adverbes montrant l’inutilité des actions de Phèdre pour lutter contre son amour « En vain » 2. L’omniprésence des dieux -position

alliance de ridicule avec un style très travaillé, cela montre l’ironie de l’auteur, il se moque de son personnage. * « cherchant au loin quelque voile blanche dans les brumes de l’horizon. » (ligne 3) registre tragique, référence à Tristan et Iseult, l’auteur utilise le registre tragique pour parler de quelque chose de très banal, Flaubert agit ainsi pour montrer au lecteur la bêtise d’Emma. * « ses cartons à dessins et la tapisserie. » (ligne 22) alexandrin, allitération, cela montre la dimension

Racine a tiré cette pièce du tragique grec Euripide ; mais il s'est inspiré également d'Homère et de Virgile. Il a modifié profondément la situation de son héroïne. Dans la légende ancienne, Andromaque tremble pour la vie du petit Molossus, enfant né de son mariage avec Pyrrhus. Chez Racine, Andromaque est restée la veuve d'Hector et la mère d'Astyanax. Aussi va-t-elle se trouver prise entre deux devoirs : demeurer fidèle à la mémoire de son époux, et sauver son fils. La jalousie et l'orgueil d'Hermione

adresse directe au spectateur : "vous" / "nous" qui inclut le spectateur = création d'un lien entre le public et la scène. on peut presque parler d'antithéâtre. = scène d'exposition innovante. II Une scène d'exposition qui porte déjà en elle sa fin tragique 1) La fatalité - vbs ou expressions indiquant une nécessité inéluctable : " il va falloir", "nous qui n'avons pas à", "il ne devait", "seulement le droit de mourir". futur proche "elle va être", "elle va mourir", "il va falloir" qui marquent la

sous le règne de Louis XIV. Les œuvres de Racine mettent en scène les conséquences désastreuses de la passion chez les héros tragiques. Pièce de théâtre écrite en 1667, Andromaque met en jeu les passions et dilemmes des différents personnages dans un registre tragique. Dans l’extrait proposé à l’étude, acte I scène 4, nous assistons au dilemme tragique d’Andromaque. Ceci étant, comment Racine évoque-t-il ce dilemme ? Dans un premier temps, on observera la peinture vivante qu’Andromaque

– Propos ou mise en situation : Le destin de l’homme condamné par ses passions (Phèdre avoue à Hippolyte son amour incestueux ; 2e aveu qui va précipiter le destin tragique des personnages). – Lien avec le contexte : Ranime l’essence de la tragédie antique, dont le but est de susciter la terreur et la pitié en soulignant le tragique de la condition humaine ; Racine reconnait ses emprunts aux Anciens dans sa préface et y précise son but : la catharsis (purger les hommes de leurs passions et de

 D'où vient le terme de "héroïne"? Tout simplement de son équivalent masculin, "héros". A l'origine, le terme "héros" désignait, durant l'Antiquité, ou des individus reliés au Panthéon des Dieux grecs par un de leurs parents (à l'image d'Heraclès, connu sous le nom d'Hercule, notamment) ou des hommes possédant des qualités qui font d'eux des "surhommes", comme le courage, la ténacité et bien d'autres (on peut donc par exemple qualifier Ulysse de héros). On retrouve la même idée chez les femmes,

première partie la fin de l’aveu amoureux a proprement dit qui se fait, assez paradoxalement sur un ton brutal et accusateur des vers 1 à 4 ( J’aime !), Phèdre exprime une détestation de soi et se présente à la fois comme un monstre et comme une victime tragique des vers 5 à 13 et enfin l’expression de la douleur, de la solitude, et du sentiment d’incompréhension des vers 14 à 20. I- La fin de l’aveu amoureux proprement dit qui se fait, assez paradoxalement sur un ton brutal et accusateur Le passage s’ouvre