Les Fourmis

d’éditer un ouvrage expliquant de manière directe les absurdités de la monarchie il aurait certainement été condamné et son livre censuré. Dans une autre de ses fables « La cigale et la fourmi » il représente l’homme avide de s’amuser et non avisé par une cigale et l’homme prévoyant et rapiat par une fourmi. Ces représentations lui permettent de juger les conduites et caractères. Après avoir lu cette fable le lecteur identifiera ses défauts et se remettra probablement en cause puis, recherchera

démonstrative, sérieuse, et universelle. La fable veut éduquer et pour cela, elle n’hésite pas à mettre en relief, en bonne place et sans ambigüité sa morale. Contrairement à d’autres fables qui jouent davantage sur l’implicite (comme « La Cigale et la fourmi » ou bien encore « la jeune veuve ») le lecteur n’a ici pas à deviner mais juste à lire, au moment conclusif, la morale de cette histoire : cette morale se présente comme la conséquence de l’histoire précédemment narrée (« C’est ainsi […]) et comme

familiers connus de l’enfant qui peut donc s’imaginer les scènes tout au long de la fable. La fontaine utilise des animaux dans toutes ses fables, par exemples « Les obsèques de la lionne », « le lion et le moucheron » ou encore, « La cigale et la fourmi ». Les enfants aiment les belles histoires avec les animaux, c’est un monde imaginaire, fabuleux, qui fait rêver l’enfant, qui lui correspond. Grâce à ses mots simple, elle est vite apprise et assimilé par l’enfant qui pense comprendre rapidement

traditionnel de la fable : un récit, suivi d’une moralité en rapport avec l’histoire racontée. D’autre part, parce qu’elle met en scène des animaux à qui elle donne la parole rejoignant ainsi la tradition des Fables les plus célèbres comme « La Cigale et la Fourmi » et « Le Corbeau et le Renard ». La moralité cependant est pour le moins inattendue puisqu’elle semble donner raison au plus fort que au plus faible, à la brutalité contre la ruse, sans émotion, ni d’état d’âme, c’est en effet le Chat qui a le dernier

belles et plus évocatrices les unes que les autres. Parmi celles ci, vingt ont été plus récité que d'autres. Ces fables très connues sont: Le Corbeau et le Renard tiré du livre I fable 2, Le Loup et l'Agneau tiré du livre I fable 10, La Cigale et la Fourmi I fable 1, Le Renard et le Bouc tiré du livre III fable 5, Le Renard et la Cigogne tiré du livre I fable 18, Le petit Poisson et le Pêcheur tiré du livre VI fable 3, Le Renard et le Raisin tiré du livre III fable 11, La Laitière et le pot de Lait

Chagall ou encore les gravures d’Henry LEMARIE. Enfin le projet théâtral de Robert WILSON à la comédie français met en scène les fables en soulignant leur poésie et leur valeur esthétique tandis que Gotlieb fait la Bande dessinée de La Cigale et la fourmi pour mieux actualiser le propos et jouer sur la représentation. Toutes ces variations des textes expriment l’intérêt prononcé de la fable pour l’allure et l’expression. L’expérience est poussée encore plus loin dans La Cimaise et la fraction de Queneau

écrit des fables dans lesquelles on peut retrouver par exemple « Le Corbeau et le Renard » ou encore « la Cigale et la Fourmi », de même chez Phèdre qui s’en inspire. Mais La Fontaine n’est pas non plus le dernier à utiliser ces thèmes, ainsi, on peut retrouver ce dernier titre dans plus de huit réécritures différentes, sous des genres différents. Nous retrouvons ainsi cigale et fourmi dans le texte d’Esope, dans celui évidement de Jean de La Fontaine, dans une réécriture en patois en 1869, en 1975,

en 1695, quelques mois avant la mort de l'auteur. Il est dédié au duc de Bourgogne, le petit-fils du roi. Les sources et inspirations de Jean de La Fontaine Travail de réécriture des fables du Pañchatantra, d’Ésope (par exemple La Cigale et la Fourmi), de Phèdre, d'Abstémius, dePilpay1, mais aussi de textes d'Horace, de Tite-Live (« les Membres et l’estomac »), de lettres apocryphes d’Hippocrate(« Démocrite et les Abdéritains »), et de bien d'autres encore, elles constituent une somme de la culture

recherché par Jean de La Fontaine dans ses fables. Auteur du XVIIème siècle, il copiera de nombreux auteurs de l'Antiquité, tel Ésope ou Épicure, pour écrire ses multiples fables, dont les plus connues sont « Le Corbeau et le Renard », « La Cigale et la Fourmi » ou « Le Lièvre et la Tortue ». Cependant, en jouant sur les vérités, La Fontaine avait également comme but de dénoncer les vices et travers d'une société gangrénée par les inégalités et les privilèges accordés à certaines personnes influentes de

apologues en adaptant leur tournure. Les Fables vont aussi être soumises à de nombreuses réécritures, qui placent les personnages dans des situations contemporaines au lecteur. Jean Anouilh va notamment écrire une version actualisée de "La Cigale et la Fourmi" nommée simplement "La Cigale", où seuls les deux premiers vers vont être conservés, ce qui est suffisant pour faire écho au style original de la Fontaine. Il ne faut pourtant pas oublier que les Fables sont une oeuvre à visée intemporelle