Les Formes Du Rire

Chez l’être humain, le rire est un besoin vital aussi bien physiquement que moralement. Toutes sortes de divertissements permettent de subvenir à ce besoin notamment en littérature. On peut distinguer au théâtre un genre qui se définit par sa capacité à faire rire le lecteur, ou le spectateur : la comédie. On peut pourtant être amené à réfléchir sur les réelles fonctions de ce genre théâtral comme le fait remarquer Jacques Lassalle en proposant de faire graver au fronton de tous les théâtres la formule

eut un doux rire brutal Qui s'égrenait en claires trilles, Un joli rire de cristal. Les petits pieds sous la chemise Se sauvèrent : " Veux-tu finir ! " - La première audace permise, Le rire feignait de punir ! - Pauvrets palpitants sous ma lèvre, Je baisai doucement ses yeux : - Elle jeta sa tête mièvre En arrière : " Oh ! c'est encor mieux !... Monsieur, j'ai deux mots à te dire... " - Je lui jetai le reste au sein Dans un baiser, qui la fit rire D'un bon rire qui voulait

Molière va réussir à nous faire rire bon nombre de fois durant notre lecture. On se demande donc comme Molière parvient-il à nous faire rire dans Le Malade Imaginaire. Nous allons répondre à cette problématique en suivant trois axes : dans un premier temps nous allons voir que le protagoniste, Argan, est au cœur du comique de cette pièce. Dans un second temps, nous allons voir que Molière utilise des thématiques sociales qu’il va ridiculiser pour faire rire le lecteur, et en même temps le faire

délinquants (qui reflètent une image du malaise social, de l’amoralité)… Livre IV « La communication : aspect de la sociabilité » Dans ce dernier livre, l’auteur traite des outils de la communication en passant par la parole et ses conséquences, le rire, la médisance et enfin il termine par les nuisances sonores qui sont le reflet de cette société urbaine plurielle. Chapitre 9 « Deviser et baver à sa fenêtre » Dans ce chapitre l’auteur part de paroles anodines et aboutit aux paroles violentes

nécessaire: 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 | Je ne sais combien de temps je méditai sur ces deux côtés de la médaille humaine ; mais soudain le rire étouffé d'une jeune femme me réveilla. Je restai stupéfait à l'aspect de l'image qui s'offrit à mes regards. Par un des plus rares caprices de la nature, la pensée en demi-deuil qui se roulait dans ma cervelle en était sortie, elle se trouvait devant

Mais la pièce est également une comédie, dans le sens où Ionesco y introduit des éléments provoquant le rire. Ainsi, le comique apparaît sous plusieurs formes. D’abord, le comique de caractère est observé. Par exemple, les répliques impertinentes de Juliette lorsqu’elle s’adresse à Marguerite, étonnent car le respect dû à la royauté est peu visible. Cet écart, entre la dignité royale attendue et la trivialité quotidienne, continue avec Bérenger qui, par sa personnalité dévoilée par ses propos et

la vanité de l'existence». Généralement l'artiste est considéré comme une personne qui produit des œuvres d'art, comme celui qui est pourvu d'un talent spécifique, celui que l'on peut caractériser de génie. Cet art peut se manifester sous plusieurs formes, tel que la peinture, la photographie, le cinéma, la sculpture. Or affirmer que l'artiste a pour unique but de divertir reviendrait à réduire très nettement sa véritable fonction. On peut donc se demander si l'artiste a un réel but? Crée-t-il à une

quels aspects ce texte se rattache-t-il à l’esthétique baroque ? ▪ par rapport à un registre, ou à l’articulation de plusieurs registres : - Quels sont les éléments susceptibles de susciter le rire dans ce texte, et quelle forme de rire ?  - Ce texte vous paraît-il devoir susciter le rire ou l’émotion ?  ( Avec un intérêt particulier accordé : ▪ à l’utilisation du genre ou du registre : - Comment l’auteur tire- t-il parti du genre épistolaire pour mettre en valeur l’anecdote racontée 

Histoire de la comédie La Poétique d’Aristote. Elle oppose la comédie au genre noble de la tragédie. Pourtant, la comédie s’ inscrit dans une longue tradition provenant de l’ Antiquité gréco-latine (Aristophane, Térence ou Plaute). Elle suscite le rire, par opposition à la tragédie qui doit susciter la terreur et la pitié. L’héritage de la farce. Au Moyen Âge, la farce des tréteaux et les spectacles de foire utilisent des procédés comiques simples, grossiers. La farce est construite sur un rythme

prend la définition que nous lui connaissons aujourd’hui. Molière donne ses lettres de noblesse à la Comédie, grâce à son talent et à la protection du Roi Louis XIV. Ce genre a pour but d’être comique [« qui appartient à la comédie et provoque le rire »], de distraire le spectateur mais aussi de dénoncer ou de mettre en évidence des comportements déviants, sur les mœurs, le ridicule, les différences sociales, en fonction du type de comédies jouées (comédies de mœurs, comédies sociales...) Cela