Les Fables Anouilh

nous allons étudier est composé de quatre textes. Le premier, « Le philosophe scythe », est tiré du recueil Fables, écrit par La Fontaine en 1694. Lesecond est un extrait de Candide, le chapitre trente, écrit par Voltaire en 1759. Le troisième date de 1779, il est tiré de Discours sur le bonheur de Madame du Châtelet. Le quatrième texte est extraitd'Antigone, tragédie écrite par Jean Anouilh en 1946. Malgré la diversité des registres et des époques, nous pouvons constater un point commun à ces textes:

Voltaire Séquence 2. Argumenter et délibérer (Objet d’étude 4 : Convaincre, persuader et délibérer : formes et fonctions de l’essai, de la fable et du conte) Corpus : GT (1. Essai : Baudelaire 2. Trois fables de La Fontaine 3. Un extrait de Candide Lecture complémentaire : Les Fables (livres V, VI, VII) Séquence 3.Formes et enjeux de l’écriture autobiographique (Objet d’étude 5 : L’auto biographie) Corpus : Les Confessions de Rousseau (livres I-IV) + GT (Chateaubriand, Proust, Yourcenar)

personnelle du mythe à la parodie, il n’y a qu’un pas. N’est-il pas tentant de reprendre la forme pour mieux en détourner le fond ? Ainsi, les fables de Jean Anouilh sont des variations délicieusement irrévérencieuses sur les fables de Jean de La Fontaine. Tandis que ce dernier prenait modèle avec une rigueur toute classique sur le fabuliste grec Esope, Anouilh joue avec les attentes du lecteur. La cigale de sa fable est un redoutable financier qui réussit à duper… un renard. Le culte voué aux Anciens

enseignements dont on tire une morale pratique. C'est un procédé très répandu depuis l'Antiquité puis qui s'épanouit particulièrement aux dix-septièmes et dix-huitièmes siècle. L'apologue regroupe des récits tels que les contes philosophiques, les fables, les utopies ainsi que les contre-utopies. En quoi l'apologue parait-il comme une forme d'argumentation particulièrement efficace ? Dans un premier temps, nous analyserons en quoi l’apologue est un moyen efficace d’argumenter. Dans un

textes contemporains, ce procédé existe depuis des decennies. En effet , Racine de son temps , avait repris l'iphigénie d'Euripide, Jean de La fontaine s'est quant à lui inspiré des mythes d'Esope pour ecrire ses fables. Le mythe le plus réécrit est Antigone repris principalement par J. Anouilh et H. Bauchau Annalyse du sujet: -reformulation du mot initiation -reprise -rendre hommage -source d'inspiration recherche d'arguments: Thèse: Réécriture, reapropriation différente du plagiat et de

création passe par l'imitation? -Peut-on créer sans faire référence aux oeuvres du passé? Comment selon-vous s'explique le succés et la reprise, notamment au théâtre de certains mythes? Quelques exemples : Macbeth : Skakespeare et Ionesco Les fables : Esope et la fontaine Baudelaire se copie lui-même, poésie et poèmes en prose Flaubert et Zola dont on peut admirer les brouillons Apollinaire tenait un carnet de vers à copier le thème du Don Juan : Molière, Musset, Mérimée, Baudelaire, Balzac

Mouches Giraudoux, Electre Anouilh, Antigone Pirandello, Six personnages en quête d’auteur Beckett, En attendant Godot, Fin de Partie Claudel, Le soulier de satin Ionesco, Rhinocéros, La cantatrice chauve Koltès, Dans la solitude des champs de coton, Roberto Zucco III. Poésie Liste d’œuvres Du Bellay, Les Regrets Ronsard, Les Amours, Sonnets pour Hélène Sponde, Essai de quelques poèmes chrétiens Malherbe, Œuvres poétiques Voiture, Œuvres La Fontaine, Fables Chénier, Bucoliques Lamartine

notre dignité consiste donc en la pensée. C’est de là qu’il nous faut relever et non de l’espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale. « Le Chêne et le Roseau », La Fontaine, Fables, I, 22, 1668 Le Chêne un jour dit au Roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ; Un Roitelet1 pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête. Cependant que mon

engendrent même chez le spectateur des émotions. Le théâtre est un lieu d'échange. Tout comme les fables, les pièces de théâtre sont parfois écrite pour faire passer un message aux spectateurs, ou dénoncer quelque chose. Ce fût le cas lorsqu'en 1663 parut l'école des femmes de Molière qui fait une critique de l'aristocratie sous une forme comique. Jean Anouilh, dans ça pièce de Théâtre Antigone utilise le prologue comme étant un personnage qui s'adresse directement au spectateur

dictateurs. Au XVIIème et au début du XVIIIème siècle, Montesquieu dans De l’esprit des lois dénonce l’esclavage, «L’esclavage n’est utile ni au maître ni à l’esclave », et dans Les lettres persanes, la monarchie absolue, La Fontaine dans ses nombreuses fables écrit à la fin de chacune une morale destinée à la royauté et à la noblesse en les mettant en scène avec des animaux, Perrault dans Le petit chaperon rouge fait une métaphore avec le loup qui en fait désigne des individus dangereux. Au XVIIIème siècle