Les Emotions De Phedre De Racine

spectateur dans un univers autre que le sien et ainsi « purger » toutes ses émotions. En 1677, Jean Racine écrit une des plus grandes tragédies : Phèdre et prouve alors que la catharsis est bien présente dans toutes les pièces. Il dresse alors l’histoire d’un amour impossible entre le personnage éponyme pour son beau-fils Hippolyte. Accompagnée par le drame, la passion et la culpabilité, c’est dans la scène 3 de l’acte I que Phèdre révèle ses sentiments à sa confidente, Oenone. Trois mots la suivent tout

Jean Racine, né à La Ferté Milon le 22 décembre 1639 et mort à Paris le 21 avril 1699, est un poète tragique français considéré, à l'égal de son aîné Pierre Corneille, comme l’un des deux plus grands dramaturges classiques français. L'important succès de la tragédie Andromaque, placée sous la protection de Madame Henriette d'Angleterre, en 1667 assure sa réputation. Après une unique comédie, les Plaideurs, en 1668, il revient définitivement à la tragédie et donne successivement Britannicus en 1669

accélération acceptée- pendant les entractes. Racine a su pousser à l’extrême cette règle en imaginant, dans Bérénice par exemple, une action inférieure à six heures. L’unité d’action procède du même effort. Le théâtre n’étant pas lu comme un roman, les conditions de représentation n’étant pas faciles, il est apparu nécessaire de ne pas multiplier les actions. C’est aussi une façon de concentrer une idée et de lui donner une force maximale. Une pièce comme Phèdre entièrement centrée sur la passion dévorante

comique de caractére, il est crée à l'aide personnages stéréotipés, comme Arlequin. La tragédie vise à susciter des émotions intenses chez le spectateur telles que la pitié et la terreur. Un des procédés de la tragédie est l'ironie tragique qui intervient lorsque des personnages constatent avec une certaine dérision qu'ils sont les jouets du destins, par exemple dans Phedre ,les vers 19 et 20 montrent que face à cette fatalité, elle est condamnée à mourir : "... gloire cruelle" / "... cœur d'une

premières scènes de Phèdre ont introduit les personnages d’Hippolyte, Théramène et Oenone, le spectateur attend avec impatience l’arrivée du personnage qui donne son nom à la pièce, Phèdre. La scène 3 de l’acte I est la première scène dans laquelle apparaît Phèdre. Auparavant, ce personnage a été mentionné dans la scène d’exposition où Hippolyte et Théramène rappellent la haine qu’éprouve la belle-mère du jeune homme envers lui. Cette troisième scène propose un dialogue entre Phèdre et sa nourrice, Oenone

compréhension est de mise 2. La beauté du texte en elle-même peut suffire à traduire les émotions par la lecture (Racine) Introduction Dans l’esprit de la plupart des gens, le théâtre est un art de la représentation. En effet le mot théâtre vient du verbe grec « theaomai », qui signifie « regarder, contempler ». D’après Aristote, il s’agit d’imiter les actions nobles des hommes pour leur transmettre des émotions (catharsis). Nous sommes donc en droit de nous interroger : le théâtre est-il uniquement

par la mort ou par la guérison” affirme Antoine Artaud dans Le théâtre et son double en 1938. Théâtre vient du grec “theatrôn” qui signifie lieu où l’on regarde mais il vient aussi de “Drama” qui signifie action. Nous pouvons donc voir que dans les racines du mot théâtre, il n’y a pas de représentation du mal. Ceci nous amène à nous demander: la vocation du théâtre est-elle de représenter sur scène le mal à savoir la douleur mais aussi les crimes les plus atroces? Nous verrons dans un premier temps

accélération acceptée- pendant les entractes. Racine a su pousser à l’extrême cette règle en imaginant, dans Bérénice par exemple, une action inférieure à six heures.   L’unité d’action procède du même effort. Le théâtre n’étant pas lu comme un roman, les conditions de représentation n’étant pas faciles, il est apparu nécessaire de ne pas multiplier les actions. C’est aussi une façon de concentrer une idée et de lui donner une force maximale. Une pièce comme Phèdre entièrement centrée sur la passion dévorante

classiques de l'âge d'or romain (par exemple les auteurs : Cicéron Virgile et Horace). Cela explique la référence constante à l'antiquité que l'on trouve dans la littérature classique (grands auteurs romains et grecs chez Corneille, mythologie chez Racine et fables d'Esope chez La Fontaine). Le Classicisme est marqué par l'attirance des auteurs pour la poésie et le théâtre, le roman est alors laissé de côté. 2) Le Classicisme s'oppose au baroque. En effet, le classicisme suit de nombreuses règles

I- a) Un aveu pathétique. Les deux personnages sont touchants, et leur détresse émouvante tant leur désespoir semble insurmontable. Les paroles, mais aussi les attitudes des deux protagonistes (= personnages principaux) suggèrent une intense émotion qui gagne le lecteur. • Les attitudes : La princesse prononce son aveu en « se jetant à ses genoux »ligne 10 : attitude traditionnelle/ lieu commun (= topos) de la suppliante [on peut alors faire référence à l’histoire de Sophonisbe, reine