Les Dieux eux-mêmes

106) de crainte de se faire aspirer. Elle personnifie aussi une peur de la transgression de l'ordre normal des choses : elle a été envoyée dans ce détroit par Zeus pour avoir dévoré une partie du bétail d'Héraclès, elle a en quelque sorte défié les Dieux, ce que les hommes doivent se garder de faire. Scylla présente autant de caractéristiques morales que d'aspects physiques. Son corps de femme donne lieu à l'interprétation suivante : il est celui d'une jeune fille nubile, c'est-à-dire en âge de se

le paragraphe deux avec sa théorie sur les dieux. Il dit tout d’abord qu’un dieu est immortel est bienheureux. De plus, c’est une personne ayant bien plus de pouvoir que les hommes. Pour finir, un dieu ne porte aucun intérêt aux humains et ils sont totalement différent des êtres humains puisque ces derniers sont décisionnaires de le bonheur alors que les dieux ne le sont pas. La théorie qu’Epicure a mis en place ici a pour rôle de définir le rôle des Dieux mais aussi la façon des les percevoir. Notre

au style soutenu qui exalte un grand sentiment collectif souvent à travers les exploits d'un héros historique ou légendaire en présence des dieux) Elle se caractérise par le manichéisme : le registre épique met souvent en scène des héros ou des "mondes" que se partagent les forces du bien et du mal. Par ailleurs, la présence du merveilleux intervention des dieux, présages annoncés par des rêves ou des signes, caractérise aussi l’épopée. Homère aurait écrit deux épopées, l’Iliade, qui raconte la colère

_____ ________________ 1 La création des hommes______________________________________________________ ______________ 2 Le cycle des Olympiens ____________________________________________________________ ________ 3 L'univers identique des dieux et des hommes ___________________________________________________ 6 Les cycles héroïques ____________________________________________________________ __________ 6 La mythologie romaine ____________________________________________________________

protagoniste V. PRINCIPALES THÉMATIQUES - Amour (toujours impossible dans Phèdre) è Amour coupable et inceste + passion furieuse et dévastatrice : Phèdre è Amour interdit : Hippolyte et Aricie - Fatum (les humains sont des jouets pour les dieux) è Sa famille qui subit des malédictions - Culpabilité (reflet du jansénisme) è Phèdre : laisser sa passion conduire et maîtriser sa raison è Thésée : en envoyant son fils à la mort - Héroïsme è Phèdre essaie de combattre sa passion comme elle

L’Iliade et Troie entre mythe et histoire Chante, déesse, la colère d’Achille, le fils de Pélée ; détestable colère, qui aux Achéens valut des souffrances sans nombre et jeta en pâture à Hadès tant d’âmes fières de héros, tandis que de ces héros mêmes elle faisait la proie des chiens et de tous les oiseaux du ciel – pour l’achèvement du dessein de Zeus. Pars du jour où une querelle tout d’abord divisa le fils d’Atrée, protecteur de son peuple, et le divin Achille. Iliade, I, 1-7, trad. Paul Mazon*

l’évidente connaissance que nous avons des dieux montre bien qu’ils existent. [5] Seulement ils ne sont pas comme le croit la multitude. Et nier les dieux de la multitude, ce n’est pas être impie. L’impie n’est pas celui qui nie les dieux de la multitude, mais celui qui attache aux dieux ce que la multitude leur prête dans ses opinions. Car ces dernières, loin d’être des intuitions justes, sont des suppositions fallacieuses ; c’est de là que vient l’idée que les dieux sont responsables du mal qui advient

l’évidente connaissance que nous avons des dieux montre bien qu’ils existent. (5) Seulement ils ne sont pas comme le croit la multitude. Et nier les dieux de la multitude ce n’est pas être impie. L'impie n’est pas celui qui nie les dieux de la multitude, mais celui qui attache aux dieux ce que la multitude leur prête dans ses opinions. Car ces dernières, loin d’être des intuitions justes, sont des suppositions fallacieuses; c’est de là que vient l’idée que les dieux sont responsables du mal qui advient

l’antiquité, et plus particulièrement de la mythologie grecque. Les dieux et héros de la Grèce antique ont eux-mêmes usés du détour et de la ruse pour arriver à leurs fins, comme Zeus qui l’a non seulement utilisé, mais qui dévora aussi sa femme Métis pour prévoir les ruses des autres dieux et les déjouer, Métis continuant de le guider de l’intérieur. La ruse était aussi utilisée pour la revanche et la vengeance vis-à-vis des ennemis des dieux, ou lors de grandes guerres, comme la guerre de Troie, avec le

personnages royaux qui sont difficiles à concevoir pour le spectateur actuel et des croyances propres à l’Antiquité (par exemple, les dieux antiques, les Euménides, la fatalité…) 1) Electre de Giraudoux : - Il crée un tragique plus moderne : la dimension tragique antique (c’est-à-dire que le tragique repose sur la lutte inexorable du héros contre la fatalité imposée par les dieux) est ici remplacée par un tragique existentiel qui repose sur le conflit éternel auquel est en proie l’Homme entre son idéal