Les Coups De Baton Les Fourberies De Scapin

respectant le texte peuvent provenir de différents critères, comme par exemple des indications scèniques. En effet, dans la célèbre scène des coups de bâton de Les Fourberies de Scapin de Molière sont présents un grand nombre de didascalies qui indiquent à l'acteur qui interprète Scapin à quel moment il doit changer de ton ou encore à quel moment doit-il frapper de son bâton le sac dans lequel se trouve son maître.Ces notices sont indispensables pour le sens de la scène et il serait donc illogique de la part

sont ridiculisés pour le plus grand plaisir des spectateurs. Par exemple dans Les fourberies de Scapin, quand Géronte est caché dans un sac et se fait rouer de coup par un soit disant brigand qui le recherche alors qu’en fait ce n’est que Scapin, le rire dû à cette farce est présent car ici les rôles sont inversés, au lieu que ce soit le maître qui batte son valet c’est le valet qui bat son maître. Ou alors quand Scapin dit à son maître que des Turcs ont enlevé son fils et qu’ils réclament cinq cents

apprécier pleinement ses qualités. Les différents types de comiques et de comédie sont généralement plus « efficaces » lorsqu’ils sont vus. Par exemple le célèbre passage des Fourberies de Scapin (acte III, scène 2) où Scapin, voulant se venger de Géronte, dit à celui-ci de se cacher dans un sac et lui donne ensuite des coups de bâton, a un effet comique beaucoup plus marquant lorsque celui-ci est joué. Il y a alors une certaine communication avec le spectateur ce qui rend l’œuvre plus vivante. Celle-ci

pièces devant toute la société dans son théâtre à Paris. Ses pièces comme « Les fourberies de Scapin » sont des satires de la haute société. Dans cette pièce de théâtre, Scapin est le serviteur d’un riche bourgeois avare et égocentrique, pour se venger Scapin le fait rentrer dans un sac et lui fait croire que des gens veulent le tuer, il en profite pour lui donner des coups de bâtons. Pour arriver à ses fins, Scapin joue du théâtre dans le théâtre, et se révèle un très bon comédien. L’auteur

brusques ou des reprises burlesques (répétitions, battologie). On pourrait ajouter le comique de gestes : le comique réside dans les coups et acrobaties diverses, les chutes et culbutes, les grimaces, les mimiques. Il peut être produit grâce à des vêtements, à des accessoires divers. De nombreux éléments en font partie, comme les coups de bâtons (dans les Fourberies de Scapin, chez Molière), les positions ridicules (dans le Malade imaginaire), les expressions du visage, les mimiques ou grimaces, les gifles

littéraire. Le théâtre comique, alors sans grande valeur au XVIIème siècle, était destiné à faire rire les gens du bas peuple par des comiques de gestes et de paroles. Par exemple, dans les Fourberies de Scapin  de Molière, Scapin frappe son maître qui est dans un sac. Le comique gestuel traduit par les coups de bâtons faire rire le spectateur. Le divertissement que provoque une œuvre théâtrale permet au spectateur (ou lecteur) de se détendre et d’échapper à la réalité.                De plus, une œuvre

réelle : quelqu’un qui soliloquerait de la sorte passerait pour fou ! Au théâtre la communication passe aussi par les gestes, le plus souvent outrés jusqu’à la caricature : la scène du sac dans Les Fourberies de Scapin est un spectacle à elle toute seule, mais le manège de Scapin et les « coups de bâton » tant de fois répétés pourraient-il exister dans la réalité ? La parole théâtrale enfin est elle-même artificielle : parlons-nous en alexandrins comme dans les tragédies classiques ou dans les

le dérèglement social. Le comique des personnages : Chez F on retrouve du Scapin, son ancêtre auquel il doit sûrement la terminaison de son nom. Tous deux cherchent à tromper leur maître par leurs ruses. Les fourberies de F sont mises en évidence « je les gagnerais bien sur l'équipage », par sa finesse « homme d’esprit », et non plus sur les procédés de la farce et de coups de bâtons. Mais le mobile est différent : Scapin se vengeait d'un maître trop autoritaire, F lui, veut une revanche sociale

représentation peut apporter une réalité physique et amène à confronter sa propre imagination avec la mise en scène. La mise en scène rend les choses plus réelles, plus vivantes avec des gestes et des intonations. Comme dans Les Fourberies de Scapin, de Molière où les coups de bâton peuvent prêter à rire. Les acteurs apportent une réalité physique qui rend l'identification des personnages plus simple. L’œuvre peut donc être plus compréhensible. Dans l’Île des esclaves l'échange des rôles entre personnages

spectateur comme le disait Aristote, et le vider de ses tourments grâce à la catharsis. Selon lui, elle suscite chez le spectateur crainte et pitié, celui-ci est alors capable de maîtriser ses « pulsions ». Dans Les fourberies de Scapin, la scène du sac où Scapin bat son maître à coups de bâton influe sur le spectateur. En effet, qui n’a jamais rêvé de battre l’autorité ? Il s’agit de libérer les spectateurs de leur haine en l’exprimant symboliquement sur scène. On peut donc s’interroger sur le fait qu’afficher