Les Coquillages Verlaine

Tibouchi|Quand la porte se souvient 10|||| Patrice de la Tour du Pin|Divertissement 10|||| Charles Van Lerberghe|Ma sœur la pluie… 12|||| Emile Verhaeren|Le chant de l’eau 22|Le vent 10||| Marcelle Vérité|Dame le lune 10|||| Paul Verlaine|Sagesse 8|Impression fausse 12||| Boris Vian|Terre-Lune 8|||| Gilles Vigneault|Ma maison 12|||| Charles Vildrac|La pomme et l’escargot 14|||| Paul Vincensini|Le petit grillon 10|Toujours et Jamais 14||| ?|Une histoire

répugnant, et se veut critique acerbe du carcan des traditions poétiques. Dans cette nouvelle voie de la modernité qui tente d'allier l'éternel de la création poétique et le fugitif du réel, s’engouffrent des poètes à l'esprit avant-gardiste comme Paul Verlaine et surtout Arthur Rimbaud, disciple de « l'ivresse des sens ». La poésie devient exploration du réel, et le poète virtuose du langage. Les surréalistes cherchent à révéler une vérité cachée dans le rêve et l'inconscient alors que les poètes engagés

de la mer et du ciel et le rose des montagnes lointaines. On y voit plusieurs signes mythologiques :une statue qui représente Vénus déesse de l'amour, de Cupidons qui rappellent Éros, dieu de l'amour ainsi que la poupe de la barque, ornée d'un coquillage, l'un des symboles de Vénus. Watteau a établi un certain équilibre dans le tableau en distribuant avec succès ses éléments. Il a pu compenser le déséquilibre créé dans son tableau par les lignes verticales des arbres et l'axe de la statue. On

sans endommager quelqu'une de mes impressions étagées, rien en enlever …". Cette lettre est fort utile pour le commentaire de la seconde version d'un texte "parlant de lui-même et sans voix d'auteur", selon les termes de Mallarmé dans sa lettre à Verlaine de 1887. L' étude sur la parole projetée par Mallarmé sera formalisée et développée plus tard dans "Crise de vers", "Divagations" et divers autres écrits: "L'œuvre pure implique la disparition élocutoire du poète qui cède l'initiative aux mots

jeu de cartes, ton cœur sans blessure. Je chante cette anxiété de statue que tu poursuis sans trêve, La peur de l’émotion qui t’attend dans la rue. Je chante la petite sirène de la mer qui te chante, Montée sur une bicyclette de coraux et de coquillages. Mais avant tout je chante une pensée commune Qui nous unit aux heures obscures et dorées. L’art, sa lumière ne gâche pas nos yeux. C’est l’amour, l’amitié, l’escrime qui nous aveuglent. Bien avant le tableau que, patient, tu dessines, Bien

traditionnellement la chute se trouve au quatorzième et dernier vers du poème. Ici, Rimbaud décrit une prostituée qui sort de sa baignoire. Il fait une parodie de la représentation traditionnelle de Vénus, déesse de la beauté qui serait sortie d’un coquillage. Ici le coquillage est « une vieille baignoire », la Vénus devient une « femme à cheveux bruns fortement pommadés » et la chute survient au douzième vers : « Les reins portent deux mots gravés : Clara Venus » Bien sûr, le dernier vers est aussi porteur

d’aimer • Devinettes • L’orange des rêves Jean Tardieu • Conseils donnés par une sorcière • Le dilemme • La môme néant • Récatompilu ou le jeu du poulet Henri Thomas • Le coq Sonnet du chat Marcelle Vérité Dame la Lune Paul Verlaine • Dame souris trotte • Impression fausse Sagesse Boris Vian Terre-Lune Charles Vildrac • La pomme et l’escargot Paul Vincensini Toujours et Jamais Gilles Vigneault • Ma maison Chevaux : trois ; oiseau : un 12 points

arceaux verts ! Des marches du perron en longues cascatelles, Voyez comme l'eau tombe, et de blanches dentelles Borde les frontons gris ! - Dans les chemins sablés, Les ruisseaux en torrents subitement gonflés Avec leurs flots boueux mêlés de coquillages Entraînent sans pitié les fleurs et les feuillages ; Tout est perdu : - Jasmins aux pétales nacrés, Belles-de-nuit fuyant l'astre aux rayons dorés, Volubilis chargés de cloches et de vrilles, Roses de tous pays et de toutes famines, Douces

bain, de leur peignoir, sans que le curieux y voie goutte de chair. Les trois-mâts : chênes mobiles, végétation de la mer. Flocons d'écume. Il semble que le flot éclate comme un pétard sourd et lointain dont on ne verrait que la fumée. L'odeur d'un coquillage putréfié suffit pour accuser toute la mer. Des Chimères mordant leur queue en fleur de lys. Beau vieillard, vert sans doute, mais de ce vert particulier que lui donne le commencement de sa décomposition lente. 13 septembre. Le plus artiste ne sera

puis, tout rondelets, sous leur frac ½ écourté, Les croque-morts au nez rougi par les pourboires, Et puis les beaux discours concis, mais pleins de sens, Et puis, cœurs élargis, fronts où flotte une gloire, Les héritiers resplendissants ! ½ Paul Verlaine, « L’enterrement », Poèmes saturniens, 1866. Texte 4 Place de la Gare, à Charleville. ½¼ ½ ¾¼ Sur la place taillée en mesquines pelouses, Square où tout est correct, les arbres et les fleurs, Tous les bourgeois poussifs qu’étranglent les chaleurs