Les Conseils De Nicolas Boileau

contentent pas de décrire les moeurs de la société ou les caractères des hommes .Ils portent un jugement moral sur ceux-ci, dénoncent les apparences trompeuses, condamnent le mensonge et les défauts humains. Ils ont même parfois la tentation de donner des conseils pour rendre l'homme raisonnable; ils entendent inciter le lecteur à la lucidité (La Rochefoucauld (grand ami de Mme de La Fayette), la vertu ( La Fontaine, La Bruyère), à la conversion au christianisme (Pascal, mais aussi La Bruyère dans le dernier

figurent : allécher, coup de fouet, poitrine * Les mots nobles comptent parmi le bon usage, auquel la noblesse seule a le droit * Maître de chasteté : il évite des mots déshonnêtes, « poitrine », ou des mots réalistes « ulcère » * Nicolas Boileau : « Enfin Malherbe vint » hommage * Ennemi de la fantaisie et du symbolisme, il contribue ainsi à établir une langue pure, légèrement appauvrie mais claire et juste. 3.2.2 Claude Favre, sieur de Vaugelas * En 1647, il publie « Remarques

bon sens. C'est ainsi sur ce dernier que Descartes fonda son Discours de la méthode et, avant Boileau, la génération des doctes (Vaugelas, Chapelain) définit la correction du langage par cet usage clair et raisonné qui l'assimile à une véritable politesse. Nicolas Boileau (1636-1711) Art poétique, I (1674) [Dans ce célèbre traité qui reprend les éléments de doctrine élaborés par les doctes, Boileau s'emploie d'abord à condamner le "faste pédantesque" de la poésie du XVIème siècle et salue en

tant que fonctionnaire Française d'Académie en 1634 (d'autres membres originaux inclus Jean Desmarets de Saint-Sorlin-Sorlin, Jean Ogier de Gombauld, Jean Chapelain, François le Métel De Boisrobert, François Maynard, Marin le Roy De Gomberville et Nicolas Faret; les membres ont ajouté à l'heure de son création officielle incluse Jean-Louis-Louis Guez de Balzac, Claude Favre de Vaugelas et Vincent Voiture). Ce processus de la commande d'état des arts et de la littérature serait augmenté encore plus

l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti

séances. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la Querelle des Anciens et des Modernes qu'il défend avec acharnement. A l'Académie, il retrouve Boileau, Perrault, Furetière. Il traduit l'Eunuque de Térence (1654), compose une comédie Clymène vers 1659, et un poème: Adonis qu'il offrit à Nicolas Fouquet,pour lequelle il entre en service,Il lui dédie «le Songe de Vaux», ainsi qu'une trentaine de poèmes prévus par contrat. Au moment de la chute de Fouquet, La Fontaine reste

Jean de La Fontaine est baptisé le 8 juillet 1621 à Château-Thierry. Son acte de baptême est conservé dans sa maison natale, salle XVIIème siècle. Son père, Charles, né en 1594, a le titre de conseiller du roi et maître des eaux et forêts du duché de Château-Thierry. Sa mère, Françoise Pidoux, née en 1582, est d'origine poitevine, veuve d'un premier mari, Louis de Jouy, négociant à Coulommiers. Lorsqu'elle épouse Charles, elle a 36 ans, il est de 12 ans son cadet. Sa fille Anne de Jouy devient la

le classicisme, ce sont des œuvres qui prennent pour l’art poétique qui concerne surtout Jean Racine. [pic] Nicolas Boileau (1636-1711) Poète engagé et écrivains Français, écrit les satires en 10 volumes (1660-1668) Boileau s'engage à fond contre les Modernes. Defendeur des idées classiques ami et conseiller de Racine. Ses œuvres principales sont les Satires en 10 volumes, -Le lutrin et l’art poétique. Extrait du satire dix : Enfin, bornant le cours

forme [...] Aussitôt le novateur compris, l'école, dont on n'a plus besoin, est licenciée. Du reste, même tant qu'elle dure, le novateur a le goût beaucoup plus large qu'elle. Hugo brandissait le romantisme pour son école, mais goûtait parfaitement Boileau et Regnard. Wagner n'avait nullement pour la musique italienne la sévérité des wagnériens. Proust, « Sur le roman d'analyse, sur les écoles littéraires ». Dans ses réflexions, Proust prend l'exemple de deux artistes qui ont fait scandale à leur

(comportant respectivement cinq, huit, et treize scènes) et en prose, créée au Théâtre du Palais-Royal le 24 mai 1671. Cette comédie de Molière est fortement empreinte de comédie italienne. Le spectacle n'obtient alors pas un grand succès public. Nicolas Boileau lui reproche son côté populaire et Fénelon l'exagération des caractères. Son intrigue est en partie inspirée du Phormion de Térence1. L’école des femmes I Date de publication