Les Conseils De Nicolas Boileau

sous forme de dialogue fictif, dresse le portrait d’Acis, un beau parleur sans esprit présenté à travers la bouche d’un moraliste qui se met en scène pour conseiller son locuteur sur le langage à adopter en public. La conversation et le comportement en société se voient mis en pratique grâce à la dénonciation des défauts du personnage et aux conseils prodigués par le locuteur.Comment ce texte permet de définir un art de la conversation à travers un double portrait : un précieux sans esprits

pour ses Fables. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale, pour une raison simple c’est qu’il est ami avec Nicolas Fouquet, mais il fréquente tout de même les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions. Il rentre aussi à l'Académie française en 1684. Il s’inspire des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope

français de grande renommée, principalement pour ses Fables et dans une moindre mesure ses contes licencieux. On lui doit également des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti

par conséquent pas apte à créer une réelle œuvre marquante. Il le considère comme stupide et écervelé, puisqu’il « n’a cervelle ne cerveau ». Dans la dernière strophe, «S'il ne veut rien faire de nouveau, qu'il oeuvre hardiment en prose… », Marot conseille à ce genre de poètes, non sans méchanceté, de se retirer de ce milieu. S’il n’a pas le talent nécessaire pour s’accommoder à l’art des vers, qu’il se contente d’écrire des textes en prose afin de ne pas souiller l’art privilégié par Marot. Car, selon

ses Fables dont la composition l'occupera une bonne partie de sa vie, puisqu'elle s'étale de 1668 à sa mort. Autrement dit, sur une période de plus de 25 ans.  Famille Il est né le 7 ou 8 juillet 1621 dans un milieu bourgeois de province ; son père est conseiller du roi et maître des Eaux et Forêts ; sa mère est veuve d'un premier mari, négociant à Coulommiers. Formation Il fait des études de rhétorique latine, puis entame des études de droit, interrompues pour entrer à l'Oratoire, en vue d'une carrière

l'abbé de Chaulieu. On a dit qu'il composait ses psaumes sans dévotion et ses épigrammes, qu'il appelait les Gloria patri des premiers, sans libertinage. L'habileté qu'il montrait dans la versification lui attira la protection de Boileau, qui le guida de ses conseils et le considérait comme le seul qui fût capable de continuer la manière classique. Il fut également protégé par le baron de Breteuil, introducteur des Ambassadeurs et père de la marquise du Châtelet, et le futur maréchal de Tallard

(alexandrins essentiellement) de Pierre Corneille dont la première représentation eut lieu le 5 janvier 1637 au théâtre du Marais2. Selon une tradition peu convaincante3 rapportée par l'historien du théâtre Pierre-François Godard de Beauchamps, un conseiller à la Cour des Comtes de Rouen Rodrigue de Chalon, issu d'une famille espagnole, aurait initié Corneille à la langue et la littérature espagnoles et lui aurait suggéré la lecture d'une pièce de théâtre de Guillèn de Castro Las Mocedades del Cid (Les

Molière, Dom Juan, est emblématique de cette attitude. Vers 1615 se constitue un groupe de poètes libertins : Boisrobert (1589-1662), Tristan L'Hermite (1601-1655), Saint-Amant (1594-1661) et Théophile de Viau (1590-1626). On peut citer également Nicolas Vauquelin (1567-1649), Jacques Vallée Des Barreaux (1599-1673). Les libertins baroques sont principalement Pierre Charron (1541-1603), Pierre Gassendi (1592-1655), La Mothe le Vayer (1588-1672), Gabriel Naudé (1600-1653), Saint-Evremond (1614-1703)

un mécène afin de vivre de ses écrits, Nicolas Fouquet. (mécène : personne riche et influente qui soutient les artistes et écrivains par subventions) Ce dernier sera disgracié en 1661 et arrêté, à cause de la jalousie qu'on lui portait de s'entourer d'artistes dans son château. Il fut ainsi emprisonné à vie, événement qui aura beaucoup marqué la Fontaine. Il est toujours resté attaché, et c'est une des raisons pour lesquelles les Fables donnent des conseils de prudence. Les contestations éventuelles

l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti