Le Sensible Est Il Trompeur

riche. Notre objectif est de montrer comment certains poètes baroques ont utilisé le topos de l’œil et de comprendre la place, la signification, la symbolique et l’esthétique qui lui sont accordées. L'ambivalence de la thématique de l'œil, à la fois trompeur et reflet de l'entendement, illustre le monde instable, source d'angoisse et de mal-être pour les poètes de cette époque. Qu'ils écrivent des vers d'inspiration mystique ou sentimentale, ils ont recours à la thématique de l'œil qu’ils utilisent chacun

ce que j’ai reçu jusqu’à présent pour le plus vrai et assuré, je l’ai appris des sens, ou par les sens : or j’ai quelquefois éprouvé que ces sens étaient trompeurs, et il est de la prudence de ne se fier jamais entièrement à ceux qui nous ont une fois trompés. Mais, encore que les sens nous trompent quelquefois, touchant les choses peu sensibles et fort éloignées, il s’en rencontre peut-être beaucoup d’autres, desquelles on ne peut pas raisonnablement douter, quoique nous les connaissions par leur

ce que j’ai reçu jusqu’à présent pour le plus vrai et assuré, je l’ai appris des sens, ou par les sens : or j’ai quelquefois éprouvé que ces sens étaient trompeurs, et il est de la prudence de ne se fier jamais entièrement à ceux qui nous ont une fois trompés. Mais, encore que les sens nous trompent quelquefois, touchant les choses peu sensibles et fort éloignées, il s’en rencontre peut-être beaucoup d’autres, desquelles on ne peut pas raisonnablement douter, quoique nous les connaissions par leur

établir des évidences claires et distinctes d’étendue et de mouvement. Il faut un certain temps pour passer d’un état à un autre. À partir de ce raisonnement, Descartes pose sa troisième certitude, l’existence du monde. Un Dieu parfait ne peut être trompeur, il est le garant de notre raison. Si je perçois le monde, ma perception peut être trompée par la faiblesse de mes sens, mais le monde existe bel et bien. Je puis par la raison dégager des idées claires et des idées distinctes, ces idées sont innées

toi, toi-même » et « je sais que je sais rien ». ( modestie / orgueil ) La mayotique LE PLATONNISME C'est le premier a avoir une doctrine en philosophie grâce à Socrate. Théorie des idées : il existe deux mondes : le monde sensible ( sens ) qui est comparable à Platon à une caverne et qui est un monde mensongé, illusoire constitué que de reflet. Le monde vrai : intelligible constitué avec de grandes idées : idée de Bien, beau, du vrai : Ttes les réalités

donc la conception même que l’Homme peut se faire de la Nature parfaite de dieu demeure irréductiblement relative, faussée. En outre, par ses facultés limitées, l’Homme ne peut accéder à des preuves concrètes de la nature de dieu ; son expérience sensible (à la base de tout raisonnement, donc de sa pensée) ne lui permet pas d’observer directement les qualités divines. A l’instar de Déméa il défend l’idée que l’anthropomorphisme induit l’Homme en erreur : assimiler dieu à l’Homme même en partie, c’est

pensait la vérité comme indépendante de la pensée et du discours. Il y avait selon lui une réalité vraie qui ne s’oppose pas tant à une « réalité fausse » qu’à une réalité dégradée et aux apparences qui la constituent. ➔ Car selon lui, le monde sensible, auquel nous sommes attachés en raison de notre corporéité, est un monde ayant un faible degré de réalité en ce sens qu’il est peuplé de copies des Idées intelligibles. ➔ Or ce sont bien ces dernières qui constituent la vérité et cette vérité n’est

Schopenhauer prend pour exemple l’amour : l’amour est cette tendance consciente en moi qui se fixe sur un individu dont les caractères physiques ou moraux me touchent d’une manière particulière : c’est tel sourire, telle silhouette svelte, telle réaction sensible qui me charment moi, et pas un autre. Aimer semble consister à choisir (« élire ») un individu entre tous les individus pour certaines raisons que je peux me représenter consciemment (ce que je nomme mes « critères personnels »). Mais c’est une

les sens: or j'ai quelquefois éprouvé que ces sens étaient 12trompeurs et il est de la prudence de ne se fier jamais entièrement à ceux qui nous ont une fois trompés. Mais encore que les sens nous trompent quelquefois, touchant les choses peu sensibles et fort éloignées, il s'en rencontre peut-être beaucoup d'autres desquelles on ne peut pas raisonnablement douter quoique nous les connaissions par leur moyen: par exemple que je sois ici assis auprès du feu vêtu d'une robe de chambre, ayant ce

libre car il agit indépendamment de sa sensibilité pathologique, c'est-à-dire qu’il agit indépendamment de ses désirs et de ses intérêts personnels. Il agit selon sa raison. 15. le schéma de la ligne selon Platon : 16. genre sensible/ genre intelligible : le genre sensible c’est ce qui est appréhendé (perçut) par les sens, c'est-à-dire la vue, l’ouïe, le touché, l’odorat, le gout. (Ex : Un animal) A l’inverse, le genre intelligible, c’est ce qui est appréhendé par la pensée. (Ex : la demande) 17