Le Sensible Est Il Trompeur

l'art est un moyens de fuir la réalité puis nous verrons comment l'art nous permet d'accéder à la «vraie» réalité. Selon Platon, l'artiste est un illusioniste qui copie le monde sensible. Donc l'artiste recopie ce qu'il voit lui et ce qu'il veut montrer et non pas la réalité. L'art est donc doublement trompeur car il imite une imitation. L'art copie la Nature mais sa copie ne sera jamais exacte donc sera toujours moins beau que la nature. L'art nous éloigne de la réalité car il l'imite mais

croire et je crus ma victoire certaine ; Je pris tous mes transports pour des transports de haine. Détestant ses rigueurs, rabaissant ses attraits, Je défiais ses yeux de me troubler jamais. Voilà comme je crus étouffer ma tendresse. En ce calme trompeur j'arrivai dans la Grèce, Et je trouvai d'abord ses princes rassemblés, Qu'un péril assez grand semblait avoir troublés. J'y courus. Je pensai que la guerre et la gloire De soins plus importants rempliraient ma mémoire ; Que mes sens reprenant

nécessaire et suffisant de la vérité : en existe-t-il d’autres ? Et sinon, faut-il renoncer à trouver la vérité ? Plan détaillé | I - La certitude n’est pas un critère suffisant La certitude n’est qu’un sentiment tout à fait subjectif qui peut être trompeur.  a) Remarquons que la plupart de nos certitudes sont plutôt des opinions, des "idées reçues", comme le dit Descartes dans ses Méditations métaphysiques : elles nous viennent de l’extérieur, de notre éducation, de la société ou des médias, et nous

consiste à produire des faux-semblants. L’art est une illusion et nous ramène au monde sensible, alors que la vérité selon la métaphysique platonicienne, existe dans le monde intelligible. La vérité ne se perçoit,pas, elle ne peut que se penser et cette thèse qui est exposée dans La République. L’art n’est en effet qu’une « mimésis » (imitation) qui se donne pour but de copier la beauté naturelle mais il est trompeur. L’artiste n’est qu’un illusionniste qui n’a pas vraiment sa place dans la cité idéale

connaîtrais les défauts de ma nature ? (…) Il me reste seulement à examiner de quelle façon j’ai acquis cette idée. Car je ne l’ai pas reçue par les sens, et jamais elle ne s’est offerte à moi contre mon attente, ainsi que font les idées des choses sensibles, lorsque ces choses se présentent ou semblent se présenter aux organes extérieurs de mes sens. Elle n’est pas aussi une pure production ou fiction de mon esprit ; car il n’est pas en mon pouvoir d’y diminuer ni d’y ajouter aucune chose. Et par conséquent

d’interpréter ce que nos sens nous disent. En revanche la raison interfère et peut dominer nos sens. Nietzsche reproche d’ailleurs cela aux philosophes qui laisse de côte leurs intuitions sensible pour ne ce concentrer que sur la raison. Il faudrait alors que l’homme renonce à se fier à ses sens puisqu’ils peuvent être trompeur et de même ne plus se fier à notre raison qui prendrait le pas sur notre intuition, nous pouvons alors nous demander s’il reste une solution à l’homme. Nous pouvons aussi souligner

devient hyperbolique. Pour voir si qqch résiste à ce doute extrême. Ce qu'il y a de plus douteux est la perception sensible. Nous nous attaquerons aux fondements de la connaissance, nous irons du plus douteux au moins douteux. Nos sentiments nous trompent : illusions d'optique par ex. Csqce : on ne peut pas faire confiance à nos sens donc l'indubitable ne peut reposer sur le sensible. Mensonge : une personne peut mentir souvent (par habitude), donc on ne peut pas faire confiance à cette personne

les Grecs anciens feront « sentir ». Baumgarten (philosophe allemand) forgera donc le terme Sentio, mais voudra créer un vocable inédit en retournant à la langue grecque : aesthetica. Dès lors nous sommes dans l'amphibologie : celle du sens « sensible » et celle du sens « signification ». Sensibilité et sens sont réuni au sein du même terme. Il s'agit donc, au delà de la question de l'art et du jugement de goût, d'ouvrir un espace inconnu jusqu'alors : celui de la liberté de juger et de la

qui pose le plus de problèmes lorsque des stocks se constituent de manière plus ou moins permanente (c'est-à-dire lorsque apparaît du chômage). Aussi, on ne sera pas étonné si la discussion théorique sur le statut du marché du travail est des plus sensibles, dans la mesure où c'est une de celles qui porte le plus directement des enjeux et des choix politiques. Dans ce chapitre, on se propose donc de voir comment les courants néoclassiques et Keynésien se sont affrontés sur cette question précise du

souvent trompeur. La connaissance de nos sens ne saurait être vraie. Nos sens nous donnent l'illusion d'une connaissance des choses. Descartes, Sipnoza et Platon ont montré que cette connaissance des choses sensibles était sujette au doute : nos sens nous font croire que le soleil est proche de la terre, l'enfant croit qu'il lui suffit de tendre la main pour toucher bientôt le ciel, je crois spontanément que la ligne d'horizon de la mer est haute que le bord de la plage... La connaissance sensible est