Le Sensible Est Il Trompeur

consiste en une sublimation de son désir, qui soulève l’admiration de Sévère et du spectateur. Ainsi Pauline est toujours maîtresse de la situation, que ce soit l’aveu qu’elle fait à Sévère à la scène 2 de l’acte II, où elle lui dit qu’elle est encore sensible à son mérite ou l’aveu à la scène 4 de l’acte IV où elle confesse à Polyeucte qu’elle éprouve encore des sentiments pour Sévère. Elle résiste toujours et a de la vertu et de la raison. De plus on peut dire que la mort même du héros Polyeucte ne constitue

perceptions de la réalité, au point que l’on croit parfois vivre une véritable expérience alors que l’on est en train de rêver. Les différences entre rêves et réalité ne sont que de degré. Il faut douter des connaissances sensibles : nous n’avons peut être que des illusions sur le monde sensible. 2-il faut douter de la raison La raison ne permet pas d’établir des vérités absolues. Ainsi, l’histoire des mathématiques nous montre qu’une proposition, aussi évidente soit-elle, peut avoir une valeur de vérité

doute. Double utilité : libérer l’esprit des sens et parvenir à la découverte d’une certitude indubitable. La première méditation est structurée par la progression du doute : révocation en doute des croyances fondées sur les sens, des évidences sensibles, des vérités mathématiques. Cette progression s’appuie sur 4 raisons de douter : faillibilité des sens, impossibilité de distinguer le rêve et la veille, ignorance relative à l’origine de notre être et hypothèse du malin génie. Seconde méditation :

théorie de l’empirisme, théorie selon laquelle nos sens sont à l’origine de toutes nos connaissances. Parmi ces philosophes, Hume qui disait que « Toute connaissance vient des sens », ou encore Berkeley selon lequel il faut considérer « les qualités sensibles que sont la couleur, la forme, le mouvement, l'odeur, le goût, etc, c'est-à-dire les idées perçues par les sens. Il est manifestement contradictoire qu'une idée puisse exister dans une chose non-percevante; car c'est tout un que d'avoir une idée

Compte-rendu : Méditation Troisième Dans cette troisième méditation la question principale qui est posée est la suivante : Dieu existe-t-il et est-il trompeur ? Rappelons-nous que dès la première Méditation, Descartes avait émis l’hypothèse d’un certain Malin Génie. Pour commencer, Descartes dit ignorer si ses perceptions, dont il sait qu’elles sont des pensées, ont véritablement un correspondant matériel. Il lui faut donc se détourner des croyances aux choses matérielles. Naît donc une nouvelle

p.83). L’entreprise cartésienne est donc avant tout celle d’une décomposition de la pensée. Leibniz reprendra l’idée. N.B. Selon Descartes, il n’y a d’idées simples, à la fois claires et distinctes, que dans l’ordre intellectuel. Les idées sensibles peuvent être claires, mais jamais simples ni distinctes. L’appréhension claire des idées simples est ce qui permet d’appréhender distinctement les idées complexes. Corollaire II La recherche et la découverte de la vérité sont essentiellement

que j’ai reçu jusqu’à présent pour le plus vrai et assuré, je l’ai appris des sens, ou par les sens : or j’ai quelquefois éprouvé que ces sens étaient trompeurs, et il est de la prudence de ne se fier jamais entièrement à ceux qui nous ont une fois trompés. Mais, encore que les sens nous trompent quelquefois, touchant les choses peu sensibles et fort éloignées, il s’en rencontre peut-être beaucoup d’autres, desquelles on ne peut pas raisonnablement douter, quoique nous les connaissions par

Mais
quelle
définition
Baumgarten
va‐t‐il
donner
à
cette
nouvelle
discipline
qu’il
essaye
 d’instituer
en
rédigeant
cet
ouvrage
?
 Pour
lui,
«
l’esthétique,
c’est
la
science
du
mode
sensible
de
la
connaissance
d’un
 objet
».

 
 2
 Le
plus
important
dans
cette
définition
est
l’expression
«
connaissance
sensible
».
Nous
 retrouvons
cette
notion
de
sensibilité
dans
deux
des
définitions
vues
plus
haut.

 Le
terme
«
Aesthetica
»,
utilisé
par
Baumgarten,
remonte
au
grec
«
aisthésis
»
et
désigne


(qui commence de la connaissance du moi) la théorie rationaliste où celui-ci opère à travers ses méditations une déconstruction suivie d’une reconstruction du savoir. Son point de départ dans sa déconstruction c’est le détachement de tout son savoir sensible et issu de son expérience et son point de départ dans cette reconstruction est le doute. Ce doute est hyperbolique, doublé de la fiction du malin génie qui emploie toute son industrie à tromper l'homme. Il est en outre provisoire, par opposition

peintres d’ombres ( skiai ) qui utilisent le raccourci, le modelé et la perspective ; les experts en trompe l’œil ( voir Zeuxis et ses raisins ). Dans Le Sophiste Platon opposera l’art de la copie à l’art du simulacre qui produit des simulacres trompeurs analogues à ceux que produisent les « montreurs de marionnettes » ( artistes, orateurs, sophistes… ) de la Caverne ( République, 514b ) – voir Dossier « Étude d’œuvre ». L’intervention du miroir permet à Platon d’opérer un coup de force