Le Sens Du Réel Et La Fiction Chez Zola

Zola à l’épreuve de la censure d’État et de l’IndexMélanges de l'École française de Rome. Italie et Méditerranée Zola à l’épreuve de la censure d’État et de l’Index Mme Silvia Disegni Résumé L’article essaie d’analyser les deux types de censure dont Émile Zola a été la victime. En premier lieu, la censure d’état en France, en second lieu celle de l’Index de Rome. Après l’examen des faits, l’auteur essaie de montrer la stratégie adoptée par Zola pour y répondre tant dans ses prises de position publiques

partant à la conquête de la vie et faisant dans les larmes l’apprentissage de la société s’élabore une revendication humaniste, sociale et "naturiste". Il s’agit toujours de confronter idées, principes, valeurs et rêves aux contraintes qu’y oppose le réel. Aujourd'hui, les différentes revendications humanistes ou les promotions de classes sociales ne sont plus nécessaires dans la société actuelle. Le roman a pris un tournant et ne donne plus une part importante au roman d'apprentissage, ceux qui

l'imaginaire contemporain. Elle rompt avec une tradition millénaire, issue de la tragédie grecque, qui se poursuit avec le théâtre espagnol du Siècle d'or, le drame élizabéthain (Shakespeare) , la tragédie classique française, le roman de Balzac, Stendhal, Zola, le mélodrame, le roman naturaliste et le roman populaire d'Eugène Sue, le cinéma mélodramatique enfin de l'époque muette. Dans l'universelle et millénaire tradition, le héros, rédempteur ou martyr, fixe sur lui, parfois jusqu'à la mort, le malheur

si le théâtre exprime ou non le réel. Nous verrons dans un premier temps que bien souvent le théâtre emprunte la plupart de ses thèmes au réel, à la réalité, qui occupe l’esprit des spectateurs qui ont alors l’occasion de percevoir par l’intermédiaire de la scène les contours de leurs propres passions et de leur propre vie. Nous verrons ensuite dans quelle mesure, pour atteindre certains objectifs parfois théorisés depuis l’Antiquité, le théâtre se détache du réel pour n’en donner qu’une sorte de

peut être possible par ce genre de récit. 55555On peut en effet penser que des personnages fictifs ne peuvent être totalement associé au réel et donc à l'expression totale et véritable de la vision du monde, de la réalité. Le personnage et son environnement diffèreront toujours un peu de la réalité. 55555Si on s'arrête sur « le roman peut » on retire deux sens du verbe « pouvoir » : la capacité et la permission. En ce qui concerne la capacité tout dépend du romancier, de sa façon d'écrire et du

du mal du siècle (tension entre la pauvreté du réel et l’aspiration à l’idéal). L’école réaliste, vers 1850, oppose l’exigence de vérité aux illusions romantiques. Elle sera plus pauvre en littérature qu’en peinture. Le réalisme au sens large caractérise déjà vers 1830 les romans de BALZAC ou de STENDHAL (marqués par le romantisme, mais qui représentent la société réelle), et le mot sera appliqué à FLAUBERT (Madame Bovary, 1857). Le naturalisme de ZOLA (vers 1880) définit plus rigoureusement cette

générale du genre ". De Balzac à Zola, de Zola à Proust, de Proust à Sartre, de Sartre à Butor, le roman a changé. Il a changé d'objet, de procédés, de desseins. Ses formes successives ont été en rapport avec les transformations de la société, quand ce n'était pas sous le coup des bouleversements de l'histoire ; avec les progrès des autres arts, en particulier, du cinéma ; avec l'influence croissante des romans étrangers. En même temps, une sorte de malaise s'installait chez beaucoup de romanciers ; depuis

des nations à eux contraires, ou par adulation des Princes vivants ou de leurs successeurs, que ces Romans récréatifs confessant clairement par leur titre leur invention fabuleuse. En quoi ils sont imitateurs de la Poésie, fondée selon Aristote en fiction contenant toutefois des secrets d’érudition profonde. A quoi s’ajoute qu’en ceci semble considérable la distinction subtile de mentir selon Aulu-Gelle et de dire mensonge, le premier appartenant à ces beaux historiens qui mêlent maintes choses contraires

repérable par sa couleur. 8 - Juin 200 ropolitaine - France mét e de roman Objet personnag d’étude : Le CORPUS . inconnu, 1832 f-d’œuvre ac, Le Che . onoré de Balz qui rit, 1869 TEXTE A. H L’Homme ictor Hugo, , 1877. TEXTE B. V , L’Assommoir . Zola 1927 le Émi ps retrouvé, TEXTE C. st, Le Tem Marcel Prou TEXTE D. ÉCRITU Le texte théâtral et sa Séries ES, TEXTE A.  Fénelon, Les  Voltaire, Can CORPUS Aven . , Lettre XII, 1721. itre XXX, 1759. dide, chap RE I. Après avoi à la question

l’histoire. Considérer une perspective téléologique de l’histoire artistique c’est, semble-t-il, marginaliser ce qui est pourtant au fondement de l’art, la réinscription sur des chemins connus. L’art dans toutes ses itérations est palimpsestueux, en ce sens il parait logique que le roman, s’il ne meure pas, s’inspire du cinéma comme le cinéma peut s’inspirer du jeux-vidéo qui lui est pourtant postérieur. Si le progrès technique est indéniable, il convient d’interroger un progrès artistique. Y-a-t-il