Le Sauvage Et Le Civilisé

tour et selon notre propos, a un besoin nécessaire de l’altérité dépréciée de l’ignorance. Une dimension temporelle associée à une « théorie du progrès » sont nécessairement invoquées pour faire tenir le propos de l’auteur, pour qui des « peuples sauvages […] passent leur vie dans une perpétuelle enfance[3] », font preuve de « puérilité[4] ». Le passage de l’ignorance au savoir est historique, fruit d’un long mûrissement, d’un progrès. Et la thèse de l’auteur sera la suivante : « Il est naturel en

développer ses potentialités) 2_ Toutes les cultures ne développent pas également ces potentialités. Civilisés et Barbares ( étrangers et ceux qui n’ont pas la chance d’avoir reçu une culture capable de développer toutes les potentialités humaines) 3_ L’homme réussi par opposition « au monstre » (enfant sauvage chez qui la matière n’est pas dominée par la forme). Aristote ne parle pas d’enfant sauvage mais dans son vocabulaire il représenterait l’illustration de sa thèse perfectionniste qui pose l’être

John Stuart Mill, soutient que que les bonnes qualités présentes chez l'Homme sont le produit de l'éducation et que selon lui toute bonne qualité n'est que le résultat de la discipline, en affirmant que l'Homme de la nature n'était qu'un animal sauvage dispensé de qualités morales. Dans une première partie (l. 1 à 3), Mill expose un constat immédiat, qui constitue son point de départ : l'Homme de la nature ne possède rien de valeur, à part les aptitudes qui le constitue et qui ont besoin d'une

du personnage du Sauvage. Voltaire (l’Ingénu) et La Hontan (Dialogues avec un sauvage, 1703) ont déjà fait un usage particulier du personnage du Sauvage et plus généralement du rapport à l’Autre, usage méthodologique, mais dans des écritures différentes, de l’inversion du regard, qu’on trouve chez Diderot aussi bien dans le discours du vieillard que dans les propos d’Orou, représentations du « Sauvage » Buffon, Histoire naturelle (O. C. Garnier II, p. 200-201 : «L’homme sauvage est [...] de tous

d’homme Que serait un homme, si on le privait de sa relation à une culture ? Il suffit pour cela d’examiner ce que devient un être humain qui a été coupé de toute société et laissé à lui-même dans la nature. Telle est la problématique de l’enfant sauvage. La culture, selon l'ethnologie, est l’ensemble des productions signifiantes d’une société humaine organisée, ce qui implique le langage, les mœurs, les traditions, la politesse, la manière de vivre et de se comporter, telle qu’elle existe dans

les rapports entre le civilisé et le sauvage et insistant sur un renversement de situation entre faiblesse et supériorité 1. Civilisation / Etat de nature 2. L'homme sauvage > à l'homme civilisé Conclusion: (voir cours X) "… , Tocqueville (1805-1859) (page 9-11) "La première rencontre avec les Indiens" Introduction: (voir cours X) I/ Portrait de l'iroquois pour délivrer la pensée et les réflexions d'ordres ethnographique 1. Question de l'homme sauvage à étudier 2. Portrait

relativité des jugements ; qu’est-ce qui est sauvage, qu’est-ce qui est civilisé ? La réflexion reste très actuelle. I- La démystification des idées reçues 1- Une mise au point linguistique : quels sont les mots qui reviennent et auxquels s’intéresse Montaigne ? « barbare » « sauvage ». Quels sens donne-t-il successivement à ces mots ? dans la première phrase, « barbare » est associé à « sauvage », il s’agit donc du sens habituel de « cruel, non civilisé, impitoyable, inhumain ». Par la négation

va pour cela traverser des lieux plus ou moins hostiles et cultivés, parcourir différentes étapes qui le font aller du monde sauvage au monde humain. Il doit notamment traverser l’île des Cyclopes, où le danger règne et où la dévoration siège. Il va y rencontrer le Cyclope Polyphème, fils de Poséidon, qui va les accueillir lui et ses compagnons de manière plutôt sauvage. Une opposition va alors se forger entre la ruse du héros et la force brutale du monstre, c’est ce que nous allons voir dans une

peuples barbares du Haut Moyen-Âge. Dans ce cas, le barbare peut-il être qualifié d'humain ? Le barbare ferait preuve d'un manque d'humanité, ce serait donc une sorte de retour à l'animalité. Seuls ses instincts primitifs de chasseurs et de bête sauvage lui guiderait de quelle façon il doit agir. De plus, les barbares, lorsqu'ils ouvrent la bouche, commettent des solécismes, c'est à dire des fautes de langages qui enfreignent les règles de la syntaxe. Prenons par exemple les Vikings, les pillards

(Supplément au voyage de Bougainville), figure un discours tenu par un vieux Tahitien à Bougainville, au moment où ce dernier quitte Tahiti. Le discours est construit sur une constante opposition de pronoms personnels, le « tu » désignant tous les civilisés, le « nous » s’appliquant au peuple tahitien. • Cette opposition permet de souligner à travers l’évocation de modes de comportements et d’actions tout ce qui différencie les deux groupes. Ainsi se révèle une double image, celle