Le Saule Alfred De Musset

mademoiselle A.DE MUSSET 3) A Ninon I A. DE MUSSET 4) Elle est gaie et pensive… V.HUGO 5) Lazzara V.HUGO 6) Chanson d’après-midi C.BAUDELAIRE 7) La Beauté C.BAUDELAIRE 8) Elsa L.ARAGON 9) A Dona Rosita Rosa V.HUGO 10) Que diras-tu ce soir … C.BAUDELAIRE PREFACE Cette anthologie est constituée de dix poèmes d’auteurs français contemporains au XIXème et XXème siècles dont Louis Aragon, Charles Baudelaire, Alfred de Musset et Victor Hugo

Dubois Thibault Que j’aime le premier frisson de l’hiver. Alfred de Musset Préface Cette anthologie nous plonge dans une période sombre et froide qu’est l’hiver. Cependant, l’hiver présente des tableaux fascinants et complètement différents en fonction de son avancée sur le calendrier. Elle peut sembler une saison triste et fraîche pour certains alors que d’autres, vont la vivre comme une période chaleureuse aux paysages enivrants. L’hiver a éveillé l’imagination de

1859) L'isolement Elvire est morte. Lamartine s’est retiré à Milly dans « un isolement total » : « J’étais comme le musicien qui a trouvé un motif et qui se le chante tout bas », confiera-t-il plus tard. Son « divin sanglot » (l’expression est de Musset) s’épanche dans les vingt-quatre Méditations poétique saluées par un immense succès dès leur publication (1820). La mélancolie romantique vient de se trouver une voix parmi les plus séraphiques de ce début de siècle. Voici les premiers des treize

pâtre, Seul, tandis qu’à ton front D’albâtre Ses dogues aboieront. T’aimera le pilote Dans son grand bâtiment, Qui flotte, Sous le clair firmament ! Et la fillette preste Qui passe le buisson ; Pied leste, Et chantant sa chanson. Alfred de Musset 3) Il était une foisD'anciennes légendes nous racontent qu'un jourLa déesse des songes pleura de bonheurUne larme glissa de ses yeux de veloursEt fut emportée par des anges-créateursPour en faire un joyau ces faiseurs d'universSculptèrent

Parlent encor de vous en remuant la cendre [pic]De leur foyer et de leur cœur ! Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière, Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre Dans l'étroit cimetière où l'écho nous répond, Pas même un saule vert qui s'effeuille à l'automne, Pas même la chanson naïve et monotone Que chante un mendiant à l'angle d'un vieux pont ! Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ? Ô flots, que vous avez de lugubres histoires ! Flots profonds, redoutés

bord de la tombe, on se retourne Pour regarder en arrière Et on se dit :   " J’ai souffert souvent, Je me suis trompé quelquefois Mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu   Et non un être factice Créé par mon orgueil et mon ennui. "   Alfred de Musset Le tendre et dangereux visage de l'amour   Le tendre et dangereux visage de l'amour m'est apparu un soir après un trop long jour C'était peut-être un archer avec son arc ou bien un musicien avec sa harpe Je ne sais plus Je ne sais

Il est possible, grâce à ces poèmes, d’observer différentes façons de caractériser la mer à travers des poèmes ; sans pour autant pouvoir vraiment les comparer.             Le premier poème paru dans cette anthologie, est A Ulric G. d’Alfred de Musset. Ce poème, datant du XIXème siècle, a comme nous l’avons précédemment vu,  pour sentiment principal la douleur, mais pas seulement : l’auteur du poème, fait une comparaison entre l’homme et la mer. Pour lui, l’homme est tel la mer, il est profond

Eluard (1895-1952) Théophile de Viau (1590-1626) Louis Aragon(1897-1982) Vincent Voiture (1597-1648) Jacques Prévert (1900-1977) Pierre Corneille (1606-1684) Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)  Alfred de Vigny (1797-1863) Victor Hugo (1802-1885) Jules Barbey d'Aurevilly (1807-1889) Alfred de Musset (1810-1857) Charles Baudelaire (1821-1867) Jules Verne (1828-1905) Ballade de s'amie bien belle Amour, me voyant sans tristesse Et de le servir dégoûté, M'a dit que fisse une maîtresse, Et qu'il

les soins prévoyants, Dans les sentiers de cette vie Dirigent mes pas nonchalants, Ma mère, à toi je me confie. Des écueils d’un monde trompeur Écarte ma faible nacelle. Je veux devoir tout mon bonheur A la tendresse maternelle. (Bis.) Alfred de Musset À Ninon Si je vous le disais pourtant, que je vous aime, Qui sait, brune aux yeux bleus, ce que vous en diriez ? L’amour, vous le savez, cause une peine extrême ; C’est un mal sans pitié que vous plaignez vous-même ; Peut-être cependant

Hugo, extrait des recueil Les Voix intérieures. L'homme et la mer compare l'homme et la mer, en les mettant sur le même plan. L'eau est le reflet de l'homme, de son cœur, de son âme. Cette comparaison apparaît également dans A Ulric G. d’Alfred de Musset, extrait de Premières poésies : l'homme est semblable à la mer dont « nul n’a mesuré l’abîme ». Ce poème est marqué par la douleur, mais mentionne également le caractère éternel de la mer, dont le jeune homme envie « les blessures », l'expérience